Le test des Hoka Mach 6 par Loréline

Loréline Champ, responsable du magasin Terre de Running à Genay, s’est alignée sur le 10 kilomètres des foulées de Villeurbanne, le 17 mars dernier. Une course réputée rapide et roulante, qu’elle a courue avec les dernières Hoka Mach 6. Découvrez son retour sur cette paire, testée à l’entrainement et en course !

Première prise en main

Plutôt adepte des trails de longues distances et de l’effort de longue durée, j’ai choisi pour ce début de saison de me tester sur les 10km de Villeurbanne. C’est un parcours en ville, rapide et roulant, au cœur de la ville, proche de Lyon. Une course avec pas moins de 1400 coureurs et coureuses. Idéale pour aller chercher un PR et se tester en début d’année.

L’objectif était d’avoir un temps de référence sur ce format, savoir ce que je vaux avec une préparation spécifique et de travailler d’autres aspects de la course à pied. Au vu de mes expériences passées, je cible mon objectif sur moins de 45 minutes.

Je savais que je m’attaquais à une préparation complètement différente de celles que j’ai l’habitude de faire. J’ai eu l’impression de faire un autre sport. La première question pour cet objectif a été d’ordre matériel : le choix de la chaussure. La Mach 6 de chez Hoka était parfaite pour ce défi ! Mon souhait étant d’avoir de la vitesse, du dynamisme, sans pour autant sacrifier le confort et l’amorti. 

Premier aperçu de la chaussure : le design me plaît immédiatement, la chaussure ayant un profil à bascule, ce qui révèle vraiment l’aspect dynamique du modèle. Elle est très légère en main (190g sur le modèle femme) et le mesh a été amélioré par rapport à la Mach 5 pour apporter plus de légèreté. Tout a été conçu pour privilégier la vitesse et le confort : le rocker a été affûté pour favoriser le retour d’énergie, la semelle (avec une mousse en azote) permet d’avoir plus d’amorti et la tige en jacquard épuré apporte plus de maintien. Elle a aussi un grip permettant d’avoir une bonne accroche. Cette paire m’a accompagnée sur mes dernières séances d’entraînement, que ce soit sur du fractionné, du seuil ou du footing tranquille, ce qui révèle la polyvalence de ce modèle.

Le moment du départ.

C’est le jour J ! Même si je ne sens pas au meilleur de ma forme le matin de la course, avec l’accumulation d’un peu de fatigue les jours la précédent, je suis déterminée à aller chercher mon RP. Comme je suis un vrai diesel, je prends le temps de m’échauffer pendant 45-50 minutes, avec un footing, des accélérations et des gammes ; et quelques arrêts au stand TDR pour souhaiter bonne course aux collègues ! L’échauffement me laisse le temps de me rendre compte que les sensations physiques sont bonnes et que mon équipement chaussures/textile est bien ajusté.

Dans le sas de départ, je me place largement devant le meneur d’allure 45 minutes avec l’objectif de tenir cette place jusqu’à l’arrivée. Quelques minutes avant le départ, le stress monte petit à petit ! Le départ lancé, c’est parti ! Après avoir évité le piège des premiers mètres avec une certaine densité de coureurs, je cours les deux premiers km à 14km/h. C’est un peu trop vite et je sais qu’avec ma forme actuelle, il n’y aura pas de miracle, donc je calme le jeu.

Les kilomètres s’enchaînent. Je n’ai pas les meilleures sensations, mais je m’accroche. Le parcours est tracé sur une boucle de 2×5 kilomètres. Certains diront que c’est idéal pour avoir des repères, mais pour moi, qui n’aime pas la monotonie, ça me met un peu plus dans le dur !

Je me remobilise et je me concentre sur ma foulée pour être efficace. Je bénéficie du dynamisme des Hoka Mach 6 et de son retour d’énergie. Plus j’avance, plus je suis dans le dur, plus je me focalise sur mon rythme, ma cadence et ma respiration. Le 2ᵉ tour est déjà bien entamé. J’approche du 8ᵉ kilomètres. L’effort est très intense, je n’ai vraiment pas l’habitude d’avoir cette sensation désagréable au ventre. Je relance comme je peux. J’entends au loin les bruits du speaker et des spectateurs, massés nombreux à l’arrivée de la course.

Ma montre m’alerte que les 10km sont atteints en 44’ 32 et pourtant l’arche est encore au loin, il doit rester environ 100m, c’est à la fois tellement loin, mais aussi très proche ! Je sprinte pour arriver sous les 45 minutes qui seront finalement 45’03. Si on enlève les 100m, j’ai atteint mon objectif, avec les armes du jour et j’en suis fière !

Conclusion

Concernant la Mach 6, elle a fait le travail et a répondu à mes attentes sur ma préparation et sur l’objectif en lui-même. C’est une paire polyvalente, avec laquelle on peut jouer et varier les allures. Elle est idéale pour des entrainements et des courses sur route. Elle est destinée à des coureurs qui « ont du pied » et qui souhaitent l’utiliser aussi bien sur des footings que sur des séances plus rapides (Fractio ou Fartlek) ou des séances sur piste type VMA. Elle peut s’emmener pour un semi-marathon (voire marathon, mais pour les gabarits légers avec une foulée aérienne).

Après cette belle expérience, place à la saison de Trail avec la préparation d’un 55km et 3700D+ (Trail du Haut Giffre). Ma paire de Mach 6 ne sera pas pour autant rangé au placard puisque les séances de fractionné feront partie intégrante de mon plan d’entraînement !

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