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Manu David Team terre de running

Emmanuel David

Pur coureur sorti de l’école d’athlé avec de belles références sur 10km et marathon et encore performant en cross, Emmanuel David poursuit sa progression en trail… Peux-tu te présenter et nous dire d’où tu viens ? « Je suis originaire d’Arinthod, village situé en Petite Montagne dans le sud du Jura. J’ai débuté la course à pied à l’âge de 12 ans par le biais de l’UNSS avant de prendre ma première licence à 15 ans au club de Lons-le-Saunier. Depuis 2000, je suis licencié au DIJON UC, club qui est également mon employeur en tant qu’éducateur sportif. En ce qui concerne mon parcours athlétique, j’ai fait mes gammes dans les champs de cross et sur la piste avec toujours une attirance prononcée pour la course sur route. A force de persévérance, j’ai amélioré mes chronos pour réaliser 13’56 sur 5000m en 2006 et 29’18 sur 10kms en 2009. J’ai tenté l’aventure du marathon en 2009 où je réalise 2h19’35 pour ma première tentative à Paris (expérience partagée avec Thibaud d’ailleurs). Ceci me donnera ma première sélection en équipe de France lors des Jeux de la Francophonie à Beyrouth où je termine 6ème. Ma décision de basculer vers le Trail est une suite logique pour moi comme un retour aux sources finalement… » Pourquoi intégrer un Team ? Et pourquoi le Team Terre de Running ? « J’ai ressenti le besoin d’intégrer un Team car cela apporte beaucoup d’avantages non seulement matériels mais surtout logistiques. J’étais à la recherche d’une structure pouvant m’accompagner dans ma progression. Cela va me décharger de beaucoup de tâches comme démarcher les partenaires par exemple. Je n’aurai plus qu’à me centrer sur la partie sportive. Même si la course à pied reste un sport individuel, seul, on n’arrive pas à grand chose. Le Team va être un soutien important  pour moi et le climat convivial qui y règne est propice à la performance. Lors des regroupements, des reconnaissances, des stages, je vais pouvoir échanger avec les autres coureurs du Team,  faire partager mon parcours athlétique, et bénéficier aussi de l’expérience de coureurs plus aguerris. Je me suis tourné vers le Team Terre de Running car la philosophie de celui-ci me plait bien. L’organisation et le fonctionnement sont très « pro ». De plus, je connais déjà quelques coureurs et puis, c’est une équipe qui gagne car c’est quand même le Team du Champion de France 2012 et vainqueur des Templiers 2012, Fabien Antolinos, ce ne peut être qu’un bon choix pour moi ! »

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fabien antolinos tenerife

Nouveau cadre de stage pour Fabien Antolinos

Fabien, tu es parti une semaine à Ténérife en février, pourquoi ce choix? Ce stage à Ténérife était d’abord le choix du soleil et du cadre montagneux de l’île. La présence de bons sentiers pour la course à pied nature mais également des routes en bon état pour pratiquer le vélo et croiser l’entraînement ont été des facteurs déterminants dans le choix de la destination. C’est ensuite une destination nouvelle et le côté découverte me plait énormément en course à pied comme dans mes voyages. Enfin, le côté touristique et les bonnes commodités pour la famille ont terminé de me convaincre. En ce qui concerne le choix des dates, il m’a été dicté par les vacances scolaires essentiellement. Quelle est la semaine type de ce genre de stage? Comment concilies-tu entraînements et vie familiale? En voyageant en famille mais aussi cette fois ci avec des amis on ne peut pas effectivement réaliser une semaine type idéale d’autant plus que des conditions météorologiques particulières (fortes pluies et neige abondante sur le volcan) ont modifié mon programme. Il y a aussi la curiosité de la découverte de l’île qui pousse parfois à modifier les choses. L’intérêt était tout de même de réaliser deux entraînements par jour en essayant de coupler vélo et course à pied pour ne pas trop solliciter mon genou encore douloureux. J’ai donc alterner VMA courte, seuil, Endurance active, vélo souple, vélo sorties montagne, sorties trail ou rando course, gainages et étirements en salle en veillant à respecter des périodes de repos nécessaires à la régénération et à la surcompensation… Avant l’Ultra Trail de Madère en avril prochain, comment vas-tu organiser ta préparation? J’avoue que je suis largement en retard sur ma préparation car je n’ai commencé la course en montagne que mi-février après une période de blessure au genou, de rééducation et de réathlétisation. J’espère continuer sur une bonne dynamique d’entraînement au mois de Mars, alterner les séances de qualité et quelques sorties longues puis trouver une à deux courses de préparation pour remettre de l’intensité et un dossard avant la date du 23 Avril.

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MANU DAVID TEAM TDR Sancy

Manu David, remotivé pour réussir sa Saintélyon

Emmanuel David, récent vainqueur du TTN long et 8ème au championnat de France de trail nous livre son ressenti et ses ambitions pour réussir sa fin de saison avec notamment une première participation à la Saintélyon. Une 8ème place au France de trail long et la victoire au TTN, la saison se termine plutôt bien..? Disons que même si je remporte le TTN long cette année, je ne suis pas satisfait pleinement de ma saison même s’il y a eu de belles victoires comme sur la Tulle-Brive Nature ou lors du Trail des Forts à Besançon par exemple. Mon objectif était également d’être compétitif sur les France et ce n’a pas été le cas. Ma préparation était insuffisante. Mais après le passage à vide de juillet-août ma prestation des France m’a remotivé pour la fin de saison avec en point de mire la Saintélyon. Ton objectif final est la Saintélyon, quelles sont tes ambitions? Ce sera ma première tentative en solo. Cependant, je connais cette ambiance pour y avoir participer à 2 reprises en relais en 2008 (victoire en relais à 3 avec l’équipe Nike) et en 2013 (victoire en relais à 4 avec l’équipe Terre de Running). C’est la fin de saison et les organismes sont éprouvés donc tout est possible. J’ai réalisé de bonnes sorties dernièrement donc les voyants sont au vert. L’ambition sera la gagne même si Benoit CORI et d’autres excellents coureurs seront au départ. C’est une ambiance spéciale où les conditions peuvent être difficiles sur le haut du parcours, mais je suis prêt, je prends cette course comme mon défi de fin d’année. J’ai hâte d’y être… Es-tu déjà tourné sur 2016 et avec quels objectifs? Sincèrement, je n’ai rien programmé pour 2016, je commence à regarder quelques dates mais rien de précis. J’ai appris dernièrement qu’il y aurait des championnats du monde en 2016 donc pourquoi pas tenter ma chance sur le trail de sélection fin mai 2016 en fonction de l’épreuve retenue… Mais pour l’instant, la priorité est à la Saintélyon. J’aurais tout le temps de la coupure pour me projeter sur 2016…  

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seb hours lut by night 2015

La forme revient pour Sébastien Hours

Seb, tu viens de signer une 3eme place au LUT By Night, comment s’est passée la course? La course s’est déroulée de manière assez inhabituelle pour un trail… à savoir par un départ extrêmement rapide voir suicidaire de Altmeyer. J’ai tâché de rester pas trop loin sans me mettre dans le rouge, mais les jambes étaient déjà bien lourdes avant même le 10e km. Nous étions à ce moment la 3e et 4e avec Nicolas (Navarro) en chasse derrière Renaud Jaillardon et Hugo Altmeyer. Je me fais ensuite distancer et suis 4e du 13e au 19e  où j’ai un petit coup de moins bien. Puis je passe Altmeyer complètement à l’arrêt. Je réussis à bien finir dans les derniers km et termine à 30sec de la gagne qui se joue au sprint alors que je pensais être vraiment loin. La forme semble revenir sur cette fin d’année…? Effectivement, j’ai repris mi-aout après une blessure de 2 mois au mollet. Les débuts ont été assez difficiles avec une 9e place au trail de Saint Nabord, où je manquais de foncier, puis des France où cela allait un peu mieux mais où je suis parti beaucoup trop loin. Je m’entraine très bien depuis, que ce soit sur terrain vallonné, sur plat ou sur piste. Je sens que j’encaisse beaucoup mieux les km et les côtes, et c’est plaisant de voir que l’entrainement commence à payer. Comment vas tu aborder cette Saintexpress? J’appréhende beaucoup ces 45km, moi qui n’ai jamais encore fait de marathon, mais mes dernières sorties m’ont donné confiance sur ma capacité à tenir la distance. Il faudra être très raisonnable en début de course et commencer à faire l’effort dans la  2e partie. Mon objectif est tout d’abord d’avoir une première expérience sur une distance un peu plus longue que ce que je fais d’habitude, en essayant d’accrocher la meilleure place possible. Après cette course, je compte faire un hiver orienté sur les cross en incluant un gros travail foncier, pour être bien sur les prochaines échéances trail que je n’ai pas encore programmé pour le moment. Découvrez le portait de Sébastien Hours.

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Manu David Saintélyon 2015

Nos conseils pour préparer la Saintélyon

Il reste quelques semaines avant l’incontournable rendez-vous Rhônalpin du trail qui réunit plus de 14000 coureurs. C’est le temps nécessaire pour finaliser sa préparation et anticiper les contraintes de cette course nocturne. Pascal Balducci, coach et référent pour le team Terre de running vous fait part de son analyse et de ses conseils avisés pour réussir votre Saintélyon. Un format exigeant La Saintélyon, c’est 75 km couru de nuit entre les villes de Saint-Etienne et de Lyon, mais c’est aussi les fameux relais à 2, 3 et 4 qui font le plein chaque année. Quelles sont les particularités de cette épreuve ? La distance : elle augmente ces dernières années en passant de 64 à 68 puis à 75 km. Compte tenu du dénivelé et des conditions de course, on se rapproche d’un effort de type 100 km. L’an passé, la course de 72 km se gagne en 5h20, le temps médian est de 10h et les derniers la concluent en 16h. La saintélyon, c’est un rapport équitable en routes et chemins, ce qui en fait une course « rapide ». Un dénivelé raisonnable mais…de nuit ! 1800 m D+ et 2100D-, ça paraît facile, mais couru de nuit dans des conditions climatiques parfois difficiles, ça change tout, notamment dans les descentes. Il faudra donc s’y préparer. La technicité : elle est très faible pour un trailer et plus élevée pour un routard. Mais de nuit, même avec une frontale de qualité, on distingue moins bien le relief et les appuis sont souvent incertains. A la moindre inattention, on risque la chute ! Des conditions climatiques à anticiper : Début décembre, à minuit, la météo est rarement clémente et il faut souvent composer avec le froid, parfois la pluie et la boue. Adaptez votre équipement Voici une liste de matériel à prévoir, à vous d’adapter votre tenue en fonction de la météo qui peut être changeante entre Saint-Etienne et Lyon. Un collant chaud ou ¾ avec bas de compression Des chaussures de trail ou des chaussures de route avec une bonne accroche (parcours mixte chemin – route). Une paire de gants légers Des textiles techniques évacuant la transpiration (2 couches suffisent) Un bonnet léger Une lampe frontale avec une bonne autonomie + piles de rechange Un coupe vent plus chaud peut s’avérer utile en cas de pauses prolongées ou de froid intense. Un camel-back ou ceinture porte-bidon (500ml minimum) avec ravitaillement liquide et solideQuelle préparation ? La reconnaissance des parcours est un plus dans la préparation. Pour cela Terre de Running vous propose des sorties de préparation de nuit. Préparez-vous ! La préparation pour un trail long est spécifique. Elle s’opère en fonction de la distance et du dénivelé. Les points importants à travailler sont : L’intensité spécifique, qui selon les athlètes va de l’endurance fondamentale au seuil bas (60 à 80 % PMA) la sortie longue (endurance fondamentale) la Vitesse Maximale Aérobie, à développer et entretenir Des séances de côtes (à toutes les intensités), des séances techniques descente, des séances de renforcement musculaire, et des sorties nocturnes. Des séances de vélo pour l’endurance fondamentale et pour se préserver des chocs de la course Le plus dur ? C’est que l’on peut courir partout sur ce parcours et que l’intensité de course reste donc élevée. La course se gagne en 5h20, soit à près de 14 km/h. Les derniers conseils à retenir : Courir la nuit : s’entraîner de nuit à la frontale sur des portions non-éclairées pour prendre confiance en ses appuis et retrouver peu à peu sa foulée habituelle ; régler habilement sa frontale en l’inclinant vers le bas dans les montées car vos foulées sont courtes et vous avez besoin de voir très près, en la relevant vers l’horizontale dans les descentes car vous allez plus vite et vous avez besoin d’anticiper sur les 10-15 prochains mètres. Autre possibilité, vous équiper d’une frontale puissante, un peu plus lourde (~300g) mais tellement plus efficace. Attention, il est inutile de s’entraîner à minuit, vous n’y gagneriez que de la fatigue. Si vous capitalisez du sommeil sur les dernières semaines d’entraînement, l’excitation de la course vous fera largement tenir toute la nuit.   Le pacing : Les difficultés se concentrant dans la première partie du parcours, il faut bien gérer les premières bosses ainsi que les descentes techniques qui mènent à Sainte-Catherine. Après Sainte-Catherine et une belle montée régulière de 2 km, le parcours devient majoritairement descendant, mais ce n’est pas le moment de s’emballer car c’est là que les premières douleurs musculaires risquent d’apparaître, notamment dans de vertigineuses descentes sur la route. Je vous conseille, même si vous êtes un bon descendeur de les passer en douceur pour amortir les chocs. Dans les 20 derniers kilomètres, les difficultés, courtes mais terribles, peuvent devenir assassines, tout comme la longue et monotone portion de route qui permet de rejoindre le parc des sports de Gerland. Les défaillances sont ici fréquentes. Plus la gestion de votre effort sera régulière, plus vous y irez loin et bien. L’hydratation et l’alimentation se conçoivent de la même manière.

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