Test de la tenue Li-Ning

Marion coureuse et membre du team terre de running Quétigny a testé la tenue Li-Ning. Vous ne connaissez pas la marque Li-Ning? Elle a été créée par un champion olympique de gymnastique et fait partie du groupe qui distribue Lutha et Icepeak. Les produits Li-Ning sont des produits techniques aussi bien destinés aux sportifs ayant une pratique intensive qu’à ceux qui pratique une activité en loisir. Le leitmotiv du groupe est de créer des produits technique,de qualité au bon prix. La marque possède de nombreux athlètes internationaux comme ambassadeur et notamment Asafa Powell, Dwayne Wade, Marin Cilic, Christian Taylor… Notre test de la tenue li-ning Le Cuissard : Le short/cuissard Li-Ning noir se porte prêt du corps et sa matière permet qu’il ne remonte pas lors des vos premières foulées. Idéal pour vos séances de fractionné du fait de son confort et de sa légèreté. Mais aussi idéal pour vos sorties longues grâce à son parfait maintient au niveau des vos cuisses, il évite les frottements et irritations dus aux sorties longues. Son cordon de maintien au niveau de la taille permet de bien l’ajuster à votre morphologie et évite qu’il ne descende lors de vos exercices et de vos footings longs. Petit accessoire en plus, il est muni d’une petit poche zippée à l’arrière, au niveau du bas du dos ce qui vous permet de pouvoir transporter vos clefs en toute sécurité ou autres objets personnels. Je l’ai essayé à différents occasions, lors de séance de piste mais aussi lors d’une sortie longue footing d’une heure et je l’ai adopté. Très confortable à porter et surtout en cette période de chaleur, sa matière est assez légère et il n’ajoute donc pas une chaleur supplémentaire au corps. Le débardeur : Le débardeur jaune Li-Ning est très agréable à porter lors de l’apparition des fortes chaleurs. En effet, sa matière très légère et fine permet à votre corps de bien respirer lors de vos efforts soutenus. Sa couleur claire permet aussi de ne pas apporter de la chaleur supplémentaire à votre organisme, De plus, il adhère parfaitement au corps, il ne remonte pas au niveau du nombril lors de vos accélérations par exemple. Sa matière évite aussi les frottements au niveau du dessous de vos bras, qui apparaissent parfois lors de vos efforts prolongés. Les plus : petits prix sans oublier la qualité! débardeur à 15,95€ cuissard à 24,95€ soit la tenue à 40,90€   En conclusion l‘ensemble Li-Ning permet d’effectuer vos sorties longues et exercices d’entraînement en toute légèreté. Ensemble qui adhère parfaitement à votre corps sans y rajoute de chaleur. Équipement idéal en été/automne.  

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Karine en route pour les mondiaux de 24h

Arrivée au running par hasard, Karine Zeimer responsable adjointe du magasin Terre de running Quétigny a été sélectionnée pour les Mondiaux de 24h dont le départ sera donné samedi 1er juillet. Un bel objectif pour cette runneuse passionnée qui s’est investit dans sa préparation. Karine, peux tu te présenter? Karine Zeimer 46 ans, licenciée dans un petit club nivernais que j’ai créé il y a 3 ans et qui s’appelle Courir en Charitois Run Amazones, également porteur d’un défi qui se court tous les ans au profit de SOS Féminité. J’ai commencé à courir un peu par hasard quand je travaillais à Poitiers pour faire connaissance avec mes nouveaux collègues. On allait au stade une fois par semaine le midi. J’ai fait quelques courses avec des chrono modestes (mon 1er 10km en 52′). Très vite je suis passée sur semi puis sur marathon. Après avoir couru en moins de 3h30 (3h28 à Annecy en 2014), j’ai été meneuse d’allure. Je trouvais que le marathon ça allait trop vite et me sentais mieux sur des courses de 6 heures. Sur quelle course et quelles conditions tu as eu ta qualification aux mondiaux? L’an passé, après deux courses de 6 heures, j’ai franchi le cap avec mon premier 24 heures en octobre à Vierzon. Avec Rémi (mon compagnon et entraineur) nous avions uniquement visé une référence pour pouvoir faire les France en 2017. L’objectif était à 180km. J’ai réalisé, en marchant beaucoup, 198km155. C’est ainsi que j’en obtenu ma sélection en EDF de 24 heures. comment s’est passé la préparation? J’avais un tout petit entrainement et aucune pression pour ce 1er 24 heures, je pense que cela m’a beaucoup aidé. Depuis début décembre 2016, sachant que j’étais 6eme au bilan, Rémi m’a accompagnée pour entamer une préparation sérieuse en vue de 2017, d’une éventuelle sélection et des championnats. Cela fait donc 6 mois que je me prépare avec à ce jour sans doute plus de 3000km au compteur et beaucoup de paires de Kinvara 8, la chaussure de chez Saucony avec laquelle je cours. Ma prépa s’est plutôt bien passée avec de nombreux records qui sont tombés : 1h34 sur semi à Bourg-en-Bresse, 3h28 sur marathon à Chalon et 9h39 sur 100km à Belvès. Un suivi kiné et ostéo, de nombreux partenaires grâce à Terre de Running Quetigny et le soutien de nombreuses personnes même si on s’entraîne souvent seul en circadie. J’ai créé une page fb qui s’appelle « au pays de la circadie » et qui permet de parler de la discipline peu connue du 24 heures.   Que redoutes-tu sur ce format de 24h ? À vrai dire, je ne me suis pas posé la question. Je vise un objectif, une marque en individuel et le meilleur pour l’équipe. On a un peu tous peur des conditions météorologiques, pluie surtout. Les températures seront idéales à Belfast. (17-18 degrés). Le championnat débute samedi 1er juillet à midi heure locale (+1h en France). Quelles sont « tes ambitions » et objectifs individuel et par équipe? Dans l’idéal je vise 216km mais c’est une épreuve très particulière, la nuit est longue. Nous sommes une équipe féminine très homogène. Les 3 premières comptent pour le classement des mondiaux. Les hommes peuvent viser un titre. Ils sont exceptionnels. Nous aurons le soleil en nous en ?? Et l’après championnat? Pour la suite de la saison, selon comment se passeront les championnats à Belfast, j’envisage de participer aux France à Vierzon.

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Nos 80 kilomètres du Mont Blanc

On retrouve Greg, responsable du magasin de Bourgoin sur son défi des 80km du Mont Blanc. Un récit de course émouvant partagé en famille et avec les amis…une arrivée finisher collective 😉 80km du Mt-Blanc, Comment j’en suis arrivé là? 26 aout 2016… Chamonix : venu pour faire une surprise au cousin Fredo engagé sur la CCC, je prends une immense claque dès que je pose le pied sur le bitume brûlant Chamoniard. Je n’ai plus posé mes valises au pied du mont blanc depuis mon arrivée de l’UTMB 2014 ! Une éternité pour mon âme d’ultra-traileur. Une fois les premières émotions dispersées, l’évidence me saute aux yeux pour 2017 : objectif 80 km du Mont-Blanc. Ce choix, pourtant spontané, est finalement assez réfléchi : une distance raisonnable pour un D+ qui annonce la couleur (6000m D+). Les mois passent, le dossard est assuré et l’hébergement pré-réservé mais j’hésite… Je ne peux assurément pas m’entraîner correctement alors que mon quotidien baigne dans le running. Pour ce qui est du temps libre, il s’oriente plus vers la famille que vers le tartan, les chemins ou les cimes. Samedi 13 mai, presque tremblotant je valide mon ticket pour le graal ou l’enfer… Je ne sais dire. Mais la XL Race avec les copains fin mai et la perspective que la famille soit à l’arrivée à Chamonix éclaircit quelque peu un ciel encore bien chargé en vue d’une troisième arrivée triomphante sur la place du Triangle de l’Amitié. quand faut y aller…. C’est donc sans objectif « officiel », ni assistance que je prends la route le jeudi 22 juin… enfin presque sans assistance, Fab ayant gentiment proposé d’assurer toute la logistique d’avant course. Et je peux vous dire que ça assure un max. Aux petits soins, je n’avais que le stress à gérer ! Au top mon Fab, une nouvelle fois merci ! Je vous passe la visite aux partenaires du village, le retrait des dossards et toutes ces heures interminables à attendre l’heure du départ. Vendredi 24 juin, 4h, moins quelques secondes, Fab m’a laissé, je suis seul au sien d’un peloton de coureurs que je sais bien plus préparés que moi. A cet instant, je décide que la course ne se fera que contre moi. Départ ? NON, il me faut le premier message d’encouragement de ma chérie. On a nos codes, message court pour que je puisse les voir en entier sur la montre, le voilà… Maintenant, c’est parti ! Après un léger échauffement dans les rues de Cham, nous voilà dans les premiers lacets du Brévent est ses 1450m de D+. Très vite, une lumière rouge pointe son nez. Oups, les piles de la frontale sont HS et celles de rechanges, pourtant obligatoires, sont restées à l’appart. Pas de stress, il faudra rentrer avant la nuit. Simple, il suffit de remplir l’objectif officieux que, comme tout coureur, je me suis fixé. La luminosité gagne au fur et à mesure que nous quittons la forêt. Le mont Blanc se dégage parfaitement sur notre gauche, c’est magnifique ! Je monte à ma main – souvent contraint de suivre le groupe de coureur qui me précède – ce qui me permet de profiter pleinement de ces premières heures de course. Sur la partie finale de l’ascension, j’accélère un peu histoire de tester un peu la machine en prenant au passage une revanche sur le Trail des Aiguilles Rouges abandonné en 2013. Tout se passe alors pour le mieux quand je passe le sommet en un peu plus de 2h (2h16 – 394ème). doucement mais surement Je passe les points de contrôle de Planpraz et de Flégère – les souvenirs de l’UTMB plein la tête – avec une avance confortable sur ces premières barrières horaires que je craignais (3h18 – 327ème) avant la montée de la tête au vent. Des coureurs me doublent – je sais que certains n’iront pas au bout comme cela, pour d’autres, je ne les verrais plus – j’en double aussi, et tout cela s’équilibre avant de basculer sur la première descente significative, longue et technique, vers le Col des Montets. Si les premiers pas sont hésitants, élasticité et tonicité musculaires reviennent pour, peu à peu, rendre la descente rapide, efficace et maîtrisée. L’option zéro drop vers laquelle je me suis orienté paie, à minima à cet instant de la course. Une énième faute de pied – je suis déjà tombé sur le sommet du Brévent – me met presqu’au sol et, alors qu’un coureur bien intentionné souhaite me faire éviter la chute, me fait sortir complètement de la course. Les kilomètres me menant alors au ravitaillement du Buet sont difficiles. La foulée est lourde, le pas moins assuré et l’état général plutôt moyen au tiers de la course. Dix minutes de pause salvatrices me permettent de repartir dans une meilleure dynamique. Si l’éventualité de ne pas aller au bout m’a effleuré l’esprit, il n’en est nullement question à cet instant de la course.   Dans la Loriaz (800m de D+) les sensations sont plutôt bonnes, je ne m’affole pas quand on me double dans les parties roulantes car mon ascension est efficace et économe si bien qu’à l’approche du sommet, je me permets de lever les yeux pour contempler le magnifique paysage sauvage qui s’offre à moi. Les écarts entre les coureurs commencent à être conséquent ce qui me permet de profiter d’instants de solitude dans ce décor extraordinaire. Seule surprise, je passe le point de contrôle en compagnie de la 35ème féminine, ce qui laisse à penser que je suis assez loin au classement, mais peu importe. quand la chaleur et la fatigue s’y mêlent Vendredi 24 juin, Le Molard, 10h49 (245ème) : Je suis dans mes plans, au pied du barrage d’Emosson, mon état de fraîcheur est idéal. A la sortie du ravitaillement, les forts pourcentages des premières pentes font de gros dégâts autour de moi. Il n’y a que peu d’endroits pour s’abriter d’un soleil, intense pour ce milieu de matinée, et un

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Marathon du Mont Blanc, l’incroyable course de Thibaut Garrivier

Auteur d’une superbe 6ème place au scratch – 1er français lors du Marathon du Mont-Blanc (remporté par Kilian Jornet), Thibaut Garrivier, coureur du team Terre de running Lyon revient sur sa course et ses prochains objectifs. L’occasion de faire connaissance avec ce jeune talent. Thibaut, peux tu te présenter? J’ai 26 ans, je viens de Gap où j’étais au club de ski de fond. Je suis interne en médecine (radiologie) à Lyon depuis 3ans. Je fais principalement du trail et 2 à 3 triathlons par an depuis l’an passé. Tu réalises une superbe course au marathon du Mt Blanc avec un plateau international, comment s’est-elle déroulée? J’ai eu un petit accident de vélo il y a 3 semaines qui a contrarié ma préparation mais j’ai finalement pu prendre le départ. Dès le début j’ai senti que les jambes étaient (très) bonnes. Je suis parti avec le groupe de tête en essayant d’être moins frileux que l’an passé. Avant Vallorcine je décroche pour faire la course à mon rythme, sachant que je voulais monter les Posettes à 80% pour pouvoir finir les 15 derniers kilomètres assez fort comme j’aime le faire. J’arrive bien à m’alimenter, il fait 20 degrès de moins qu’à Lyon ces derniers jours, toutes les conditions sont réunies pour moi. Les jambes répondent de mieux en mieux et je reprends Tom Owens, Tony Moulai dans la montée de la Flégère puis Sage Canady. Dans la dernière montée j’entends tout le monde encourager Thibaut Baronian, je pousse au maximum et reviens sur lui dans les derniers hectomètres pour finir 6ème et 1er français…néanmoins assez loin des 5 premiers mais très satisfait ! Au final une course d’attente, ou plutôt « à ma main » comme je les aime qui manque peut être un peu de panache, mais surtout un peu de confiance au départ vu la start list…! T’attendais-tu à ce résultat? Clairement je ne m’attendais pas du tout à cette place. J’avais plutôt un objectif de temps, je voulais faire mieux que l’an passé (4h06 pour 4h16 au final) en partant un peu plus vite mais je n’étais sûr de rien vu mon faible entrainement ce dernier mois au sortir de l’Half Ironman d’Aix en Provence. Je pensais rentrer plutôt aux alentours de la 20e place. D’autant qu’avec l’internat l’entrainement est toujours compliqué…Je mise plutôt sur des blocs de volume le week end. Quels sont tes autres objectifs de la saison? Les objectifs à venir : 2e étape du skyrunning france avec la Skyrace du Chaberton le 15juillet, enchainé le 27 juillet avec le triathlon longue distance de l’Alpe d’Huez. Ensuite 3e étape skyrunning au marathon du Montcalm au retour de vacances mi-août, puis l’OCC fin août. Ensuite je vais voir si je peux participer aux Chpampionnats de France de trail, puis la finale du skyrunning à la Skyrhune. En extra peut-être les Templiers si je peux me libérer le WE et/ou la Saintélyon pour préparer une probable saison d’ultra l’an prochain.   Principaux Résultats : 2016: 3e général TTN court, Victoire LUT by night, Saintexpress, 8e marathon Mont Blanc, 32e de l’Embrunman. 2017: 6ème du marathon du Mont-Blanc, 3e Trail des Cabornis, victoire aux 6h de Méribel, 4ème de la Skyrace des Matheysins, 21e (victoire groupe d’âge) de l’Half Ironman Aix en provence

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Chaleur et entraînement : alerte canicule !

La chaleur est là, et les conseils se multiplient pour ne pas rompre la continuité de la pratique sportive. Partir tôt le matin, tard le soir (moins convaincant), courir la nuit, aller courir sur un tapis en salle climatisée, s’habiller moins, boire plus, prendre des douches froides, tièdes, chaudes, boire du thé à la menthe, manger des sorbets ou encore investir dans une casquette avec ventilateur intégré… On a bien des chances de lire de tout, et pas forcément des conseils très avisés. Vue sous l’angle de la nutrition, on peut sans doute apporter quelques éléments de réponse. Ce que provoque la chaleur En cas de chaleur, on le remarque facilement quand on a la mauvaise idée de partir courir trop tard, le seuil de la fatigue est notoirement abaissé. En effet, la « machine » entre littéralement en « surchauffe », et ne parvient pas à maintenir le même niveau de performance. A vitesse équivalente, la fréquence cardiaque augmente très nettement, et l’intensité perçue est plus élevée. C’est déjà une raison suffisante pour réduire sa vitesse, et donc éviter les séances difficiles dans ces horaires. Le moyen de thermorégulation le plus efficace se met rapidement en route : la transpiration. En effet, l’évaporation de l’eau à la surface de la peau permet de provoquer une perte de chaleur, contribuant à prévenir l’hyperthermie. Donc tout naturellement, les pertes hydriques augmentent… et doivent être compensées. L’hyperthermie, un danger On pense beaucoup à la déshydratation, sujet crucial pour le coureur de longue durée, qui devient encore plus important dans les périodes de chaleur. Mais le danger sous-jacent est celui de l’hyperthermie, qui est en mesure de vous mettre gravement en danger. En effet, si l’organisme fait tout son possible pour rester à la fatidique température de 37,2°C, c’est parce que c’est la température à laquelle ses enzymes fonctionnent le mieux. Au delà, les fonctions de production énergétique, la livraison de l’oxygène, les synthèses, la neurotransmission, tout est perturbé. C’est ce qui explique pourquoi un état de fièvre important (l’hyperthermie commence à 38,5°C) peut provoquer des troubles comportementaux ou des symptômes neurologiques graves. Ainsi un coureur en hyperthermie peut se mettre à délirer, halluciner, et adopter un comportement dangereux pour lui, voire pour les autres. La déshydratation apparaîtra dans un temps plus long que l’hyperthermie, et ne sera pas exempte de dangers, moins immédiats, mais tout aussi importants. Les effets de la déshydratation De la même manière que la température doit être constante pour garantir le bon déroulement des fonctions biologiques, il faut un taux d’hydratation précis pour faire tourner les complexes rouages cellulaires. Le manque d’eau fait changer les conditions physiques et chimiques dans nos tissus et nos cellules, réduisant ainsi leurs capacités fonctionnelles. Cela peut se traduire par une perte d’efficacité de l’effort, une sensation de fatigue exagérée alors qu’on n’a pas de raison d’être en hypoglycémie, et l’impression d’être incapable de se réhydrater, ou d’avaler quoi que ce soit. La perte d’eau augmente la viscosité du sang, réduisant la qualité de l’oxygénation cellulaire, et diminue le volume sanguin, ce qui réduit la pression artérielle. En réponse, la fréquence cardiaque augmente pour compenser le manque. L’oxygénation étant orientée vers les muscles pendant l’effort, l’intestin déjà pénalisé subit encore plus la dure loi de l’effort. C’est ce qui explique pourquoi la déshydratation déclenche un cercle vicieux qui aboutit à l’incapacité à manger ou à boire au bout de quelques heures de course. Moralité : à cause de la déshydratation, tout le monde trinque (pas mal celle là, je devrais la prêter à Yohann). S’adapter à la chaleur…? Pour commencer, il faut savoir que l’organisme a la possibilité de s’adapter à la chaleur, donc vivre trop cloîtré sous la clim n’est pas une solution viable si vous aimez la nature. Par contre, outre le choix de courir de nuit ou tôt le matin, à l’ombre, ou sous la pluie (vous risquez d’attendre un peu), il y a la possibilité de s’hydrater par plusieurs biais. Quand on dit s’hydrater, on pense à l’eau, mais on ne doit pas oublier les minéraux et oligoéléments, connus aussi sous le doux appellatif d’électrolytes, qui accompagnent toujours l’eau, aussi bien quand on la boit que quand on l’élimine. Donc si on perd de l’eau par la transpiration, on provoque des pertes de ces précieux électrolytes, au risque de pénaliser un peu plus les fonctions cellulaires, et de mettre en danger bien plus que la performance. S’hydrater, pas qu’à l’eau Donc pour passer à la pratique, plusieurs solutions doivent être choisies, chacune nous aidant un peu à affronter le réchauffement climatique : Premièrement boire une quantité suffisante d’eau, pas forcément glacée, et tout au long de la journée. Attention à ne pas tomber dans l’excès d’eau, car boire de l’eau pure ne permet pas de remplacer les électrolytes perdus par voie urinaire ou sudorale. Au contraire, on risque de provoquer une hyponatrémie (manque de sodium, dont le rôle est de maintenir l’eau dans les liquides corporels). Pour information, chaque année, des personnes âgées décèdent en buvant trop d’eau, et on a de nombreux exemples d’athlètes qui ont fini leur carrière et leurs jours sur une route surchauffée de la même façon. A l’effort : une boisson d’effort s’impose, mais en version hypotonique. C’est à dire que l’on va veiller à mettre moins de poudre (jusqu’à moitié moins de ce qui est indiqué par le fabriquant, rarement plus) pour la même quantité d’eau. Comme nous avons eu l’occasion de le dire dans les articles précédents, la présence de glucides et d’électrolytes améliore l’absorption de l’eau par l’intestin, ne nous en passons pas ! Une boisson hypotonique sera plus digeste, et plus à même de compenser le manque d’eau sans vous écoeurer. A l’effort toujours : on veillera à boire un peu plus que d’habitude, sachant que la quantité de 300 ml par heure ne peut convenir par forte chaleur qu’à de très petits gabarits… et encore. Considérez que l’on peut aller jusqu’à 1litre par heure de boisson pour certains,

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Résultats Raid de l’Aqueduc 2017

Une belle participation pour cette première édition, avec 180 participants et avec 30 équipes sur les raids défi et découverte. Bravo à tous pour votre participation: Les résultats : Raid découverte: result-decouverte-details Raid Défi: result-defi-details  

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Résultats Swim and Run de Vaulx en velin

Swimrun de Vaulx en Velin 2017  Resultats   Hommes   1- Eaux Libres             1h04’25,2   CHAPUIS Quentin & MURARD Sylvain 2- Les vieilles gloires   1h04’49,1   JEAN Marc Robert & SALERY Emeric 3- A L’ouest                 1h05’09,3   PERRIER David & CAUDET Jean-Baptiste       Femmes   1- Les Collègues                     1h14’23,9 JACQUIN Lea & FLURIAN Solene 2- Les crevettes from Lyon2   1h15’38,5  BOURRIN Pauline & DUPORTAL Marie-Sarah 3- Les tortues                          1h21’15,2 LE CUNFF-GUILLARD Camille & CAISSE Marie-laure       Mixtes   1- Les Papayas                 1h07’32 CLIMENT Manon & TRADOTTI Romain 2- Shrek et son copain      1h15’42’5 BULIT Florence & CABOCHE Thomas 3- Slow motion                  1h15’46,4 BLANCHARD Ingrid & TERRASSON Arnaud  

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Résultats Trail des Pierres Dorées 2017

Un beau soleil pour cette première édition et une belle participation: Bravo à tous : La galoche 35 km: trail-des-pierres-dorees-35km-v2 Le télégraphe 17 km: trail-des-pierres-dorees-17-km La vigne des Garçons 7 km: trail-des-pierres-dorees-7-km

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