Baouw, aux origines !

La marque Baouw est né en 2017 sur les bords du lac d’Annecy et a été fondée par 3 passionnés de sports Outdoor : Gilles Galoux (CEO & expert agro-alimentaire), Benoît Nave (nutritionniste sportif) et Yoann Conte (chef doublement étoilé), qui défendent une nouvelle vision de la nutrition sportive respectueuse de la santé et de la nature. Baouw, [‘bau] : mot-valise formé par la contraction de “boum” et “waouw”, désigne la sensation ressentie lors de la consommation d’une barre ou d’une purée énergétique. Baouw propose en effet une large gamme de barres, purées et fruits secs nutritionnels bio, ainsi que des accessoires, à destination des sportifs et de tous ceux qui recherchent un snack sain. Une nutrition à emporter pleine de goût, facile à digérer, source d’énergie longue durée et sans coups de mou. Des ingrédients simples, naturels, les plus bruts possibles, avec de bons lipides, des protéines végétales et juste le sucre naturel des fruits. Zoom sur les purées énergétiques Baouw : Alternatives naturelles aux gels énergétiques, elles sont pratiques et gourmandes. Des recettes sans sucres ajoutés, fruitées comme salées, à consommer à l’effort ou comme en-cas sain. 4 recettes : – Framboise-Fraise-Basilic – Poire-Pomme-Menthe – Banane-Kiwi-Vanille (la petite nouvelle !) – Patate douce-Carotte-Poivre Timut Concoctées par notre chef 2 étoiles. Yoann Conte et notre nutritionniste Benoit Nave, elles ne contiennent que le sucre naturel du fruit. Parfaitement physiologique, ce sucre est donc assimilé et compris par le corps car il est combiné aux fibres, aux minéraux et autres micro-nutriments des fruits. Il permet de garder tous les apports nécessaires à la performance à l’effort, tout en préservant sa santé. Notre purée énergétique Banane-Kiwi-Vanille, petite dernière de la gamme, est un condensée de nos valeurs et de notresavoir-faire, fruit de la demande des Baouwers, la purée Banane-Kiwi-Vanille vient compléter à la perfection notre gamme de compotes énergétiques enproposant un produit particulièrement adapté aux efforts intenses. Avec son apport glucidique important, notre nouvelle recette s’avance comme une alternative bio, naturelle et savoureuse aux gels énergétiques. Plus d’infos et de conseils sur le blogbaouw : https://www.baouw-organic-nutrition.com/articles 

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GEM ALTIGLISS CHALLENGE – COUPE DU MONDE DE SKI ÉTUDIANTS

Terre de Running a accompagné du 12 au 18 mars la 23ème édition du GEM Altigliss Challenge, la coupe du monde étudiante de ski. Ambiance garantie ! Cette semaine de compétition est organisée par l’association Altigliss, qui réunit près de 1000 étudiants français et étrangers à Val d’Isère autour de 3 challenges et de concerts. Chaque soir, 2 artistes de renom ont fait leur apparition sur le village installé sur le front de neige. Pour cette 23ᵉ édition étaient notamment présents Kaaris, HDX ou encore Sound of Legend. Côté compétition, on retrouve le Challenge Ski à base de géant, slalom et ski synchronisé, le Challenge village tourné vers des activités plus loufoques telles que du curling humain et enfin le Challenge Montagne, une combinaison d’épreuves tournées vers la montagne : Recherche DVA, Biathlon, Ski de randonnée…  Chaque challenge est une combinaison de 5 épreuves qui s’étalent sur la semaine. Universités et grandes écoles s’y affrontent en équipes de 5 ou 6. Pour cette 23ᵉ édition, Terre De Running a soutenu 2 épreuves du Challenge Montagne organisé par Marius Leguy et Baptiste Lalanne. La mythique course de raquette, épreuve d’ouverture de la compétition au cours de laquelle les participants se sont affrontés en relais par équipes de 5 sur une boucle de 2 kilomètres en plein coeur de la station. Suite aux précipitations des jours précédents, certains passages se sont révélés être assassins pour les participants avec un enneigement supérieur à 1 mètres. Malgré ces conditions, l’équipe d’HEC Lausanne s’est imposée sur cette première épreuve en 45 minutes et 32 secondes avec seulement 9 secondes d’avance sur l’équipe de Télécom Paris. On retrouve à la 3ème place la Faculté de Médecine de Marseille. La dernière épreuve et 1ère édition du Kilomètre Vertical ou plutôt 2 x 140 mètres de dénivelés positifs en relais sur le Stade Legettaz. Cette ultime épreuve est venue clôturer le Challenge Montagne. Sous un soleil étincelant, c’est cette fois ci l’équipe de Telecom Paris qui a renoué avec la première place grâce à un temps record de 11 minutes et 25 secondes en cumulé devant l’équipe de l’ESSCA Bordeaux qui aura franchi la ligne d’arrivée avec 32 secondes de plus. Kedge Marseille prend la troisième place en 12 minutes et 7 secondes. La performance de l’ESSCA Bordeaux sur cette dernière épreuve aura permis à ses coéquipiers de prendre la 3ème place du classement général de la semaine à seulement quelques points de NEOMA Reims.  C’est Telecom Paris qui prend la 2ème place et HEC Lausanne qui monte au sommet du Podium. par Marius Legguy

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La respiration en course à pied, comment mieux l’appréhender ?

Parce que mieux courir passe aussi une bonne gestion de la respiration, Loréline CHAMP, membre du team Terre de Running et sophrologue vous livre quelques astuces pour tenir la distance ! Les bases de la respiration : La respiration est un cycle qui se divise en 2 temps : l’inspiration et l’expiration. A l’inspiration, l’air rentre dans les poumons, à l’expiration l’air ressort des poumons. Le diaphragme est le muscle de la respiration qui se contracte et s’abaisse sur l’inspiration, puis se relâche et remonte sur l’expiration. Faut-il respirer par la bouche ou par le nez ? Au quotidien, il est préférable de respirer par le nez, car sur l’inspiration les poils du nez, font barrières et filtre les particules qui se trouvent dans l’air, donc l’air amené dans les poumons est de meilleure qualité. De plus, le fait d’inspirer par le nez, permet à l’air de se réchauffer de quelques degrés avant d’aller dans les poumons. Et enfin, cela favorise une meilleure oxygénation du cerveau puisque l’air monte jusque dans les sinus qui sont à proximité de la cavité cérébrale. Cependant, la respiration par le nez est beaucoup plus lente que celle par la bouche, car la quantité d’air absorbée n’est pas suffisante du fait de la taille des orifices nasals. En course à pied on peut combiner avec la respiration par la bouche, car on optimise l’entrée de l’air qui va aller plus rapidement et directement dans les poumons. Le fonctionnement de la respiration en course à pied : Le rôle de la respiration est de favoriser l’oxygénation des muscles. Elle va être le « carburant » du coureur, permettant ainsi d’éviter les crampes, les courbatures et la fatigue musculaire. À l’inspiration, les globules rouges vont transporter l’oxygène depuis les poumons pour alimenter l’ensemble des tissus du corps, notamment les fibres musculaires quand nous courrons. À l’expiration, le dioxyde de carbone est ramené aux poumons par le retour sanguin, ce qui permet également l’élimination des toxines. Parfois, nous pouvons avoir le sentiment de manquer d’air, d’avoir le souffle coupé, avoir un sentiment d’asphyxie, pendant l’effort. Ceci est lié à une trop forte concentration de CO2 et non un manque d’oxygène. Pourquoi c’est important de bien respirer ? Le but de la respiration est d’équilibrer le taux de C02 dans notre organisme pendant l’effort. Son rôle est de réguler les échanges gazeux entre oxygène et dioxyde de carbone qui vont créer l’alternance acidose-alcalose. Pendant l’effort physique, les muscles sont continuellement en contraction/décontraction, nécessitant un apport de flux sanguin beaucoup plus important qu’au repos. Plus l’effort est intense plus les muscles vont être sollicités et plus la fréquence cardiaque va augmenter, ce qui peut générer de l’acide lactique et par conséquent des crampes musculaires. Comment améliorer son souffle ? La respiration peut se muscler puisqu’il y a des muscles sollicités dont le diaphragme. L’important est d’abord d’apprendre à bien respirer et prendre conscience du mouvement du diaphragme au repos. L’objectif, sera ensuite de garder le diaphragme relâché en courant. Comment bien respirer pendant l’effort ? Il s’agit de trouver un rythme régulier qui permet d’avoir une respiration fluide et non contraignante. Une respiration trop longue, sur une vitesse élevée, demande trop d’effort sur l’inspiration. Sur une respiration trop courte, le volume d’air absorbé est trop réduit. Commencer par s’entraîner sur du plat en se calant les foulées pour rythmer la respiration. Très souvent, on parle d’un rythme de 2-2 (2 temps d’inspiration et 2 temps d’expiration qui correspondent à chaque pose de pied).   Ce rythme va évoluer en fonction de la vitesse moyenne à laquelle nous courrons, qui va naturellement s’adapter et évoluer en fonction de la séance et de la distance, 3-3 puis 3-2 et 2-1 en fin de séance ou de compétition. L’important est d’être à l’écoute de soi et de ses sensations pour trouver le rythme qui convient. En montée, il est possible d’avoir une respiration plus abdominale car le rythme de course est plus lent et qu’avec la pente, le ventre est décontracté. Attention à l’apnée en descente, qui peut créer des blocages et des tensions ! Il va être primordial de bien respirer tout en maintenant la ceinture abdominale pour protéger le dos et les lombaires, comme dans la méthode Pilates.

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Courir pendant ses règles, j’y vais ou pas ?

Oh la poisse, j’ai mes règles… La vie est franchement injuste. Non seulement les filles n’ont pas les mêmes capacités et la même physiologie que les hommes (force musculaire, taux de masse grasse…), mais en plus elles doivent composer avec leurs hormones. Quand une course approche ou qu’une séance importante se profile et qu’on constate avec consternation qu’on va avoir ses règles, le moral plonge dans les abysses du bidon de ravitaillement. Mais courir pendant ses règles n’est toujours pas évident ni agréable… Bien qu’ il n’y ait aucune contre-indication à la pratique du sport pendant la période des menstruations. on constate juste ces sensations et symptômes parfois franchement désagréables : Poitrine douloureuse Ventre gonflé Prise de poids Douleurs au ventre Nausées Fatigue Pertes de fer Par ailleurs, le jeu hormonal entraîne une laxité ligamentaire accrue et une sensibilité plus forte pendant certaines phases du cycle (certaines études ont pointé les 12ème et 14ème jours). Alors je fais quoi ? Je cours ou pas ? En fait, tout dépend de votre état. Si vous vous sentez franchement épuisée, si vos douleurs sont insoutenables, alors repoussez la séance difficile qui était prévue et remplacez-la par un simple footing tranquille. Vous pouvez même vous octroyer du repos, cela ne changera pas la face du monde et ne vous fera pas régresser ! Vous permettrez à votre organisme de récupérer un peu pendant cette phase où le fer s’enfuit et le système hormonal tourne à plein régime. Si vous voulez absolument vous entraîner ou qu’une compétition tombe au moment de vos règles, vous avez plusieurs solutions : Pour atténuer les douleurs, vous pouvez prendre un antalgique. Mais demandez conseil à votre médecin car tous ne sont pas recommandés ! Par exemple, l’aspirine présente un risque hémorragique : elle est donc à bannir absolument pendant les règles ! Vous pouvez aussi vous tourner vers des médecins douces (homéopathie, phytothérapie…). Vous pouvez adopter un mode de contraception qui décale ou supprime vos règles. Pas forcément recommandée par tous les médecins, la prise de la pilule contraceptive en continu présente un intérêt très simple : elle permet de vivre une compétition importante sans subir les désagréments des menstruations. Certaines femmes choisissent carrément une contraception qui supprime les règles (implant hormonal, stérilet hormonal…). Dans tous les cas, mieux vaut consulter votre gynécologue pour être sûre d’adopter la bonne stratégie ! Avoir mes règles quand j’cours, j’m’en tamPonne ! Bon, rien à faire, vous avez vos règles. Et vous êtes bien décidée à aller courir quand même ! En matière de protection, il faut être honnête : il n’y a pas de conseils universels. Certaines ne jurent que par les tampons, pratiques et confortables, tandis que d’autres ne les supportent pas et ne portent que des serviettes. Les adeptes des coupes menstruelles vantent leurs mérites alors que d’autres estiment qu’elles ne tiennent pas bien en place. Conclusion : testez tous les moyens possibles et imaginables… et choisissez ce qui vous convient le mieux ! Adaptez votre entrainemenT Vous pouvez continuer à courir pendant vos règles, mais nous vous conseillons d’adapter votre entraînement : décalez les séances difficiles, allégez votre programme… Si vous avez une compétition, prenez un antalgique uniquement si les douleurs sont insupportables et surtout ne testez rien de nouveau (type de protection, remède antidouleur…). Ne négligez jamais une aménorrhée et, surtout, oubliez l’idée selon laquelle « maigreur = performance ». Des études ont montré que des athlètes maigres en aménorrhée qui reprenaient du poids et retrouvaient un cycle menstruel amélioraient leurs chronos ! Focus sur le sport et les troubles du cycle menstruel Minceur, maigreur : attention danger ! Nous, les filles, subissons la dure loi de la minceur. Et ce encore plus dans le milieu des sports d’endurance où la masse grasse est chassée comme le diable ! Pourtant la quête de la maigreur a des conséquences négatives, voire dangereuses. Une diminution des masses grasse et corporelle entraîne des modifications hormonales. Associée à la pratique d’un sport d’endurance comme la course à pied, elle entraîne très souvent des troubles menstruels, voire carrément la disparition des cycles (aménorrhée). Plus de règles, plus de soucis pour courir ! Oui, mais la médaille a son revers : qui dit aménorrhée, dit notamment problèmes tendineux et musculaires et fragilisation osseuse (risques accrus de fractures de fatigue et, à plus long terme, d’ostéoporose). Charge d’entraînement : une corrélation avérée Il a été démontré qu’à partir de 6 heures de running hebdomadaires et d’une augmentation de la charge d’entraînement exposent les femmes à des perturbations du cycle menstruel : aménorrhée (plus de règles pendant 3 mois consécutifs) oligoménorrhée (règles espacées de plus de 6 semaines et survenues de 5 à 9 fois pendant une année), règles très courtes ou peu abondantes… Loin de vous pousser à arrêter de courir ou à diminuer votre volume d’entraînement, cette constatation vise surtout à vous inciter à consulter votre médecin pour que ces perturbations n’aient pas de conséquences délétères sur votre santé. Marie Paturel, journaliste et coureurse

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Quelle eau pour le coureur à pied ?

Guide pratique pour bien s’hydrater avant, pendant et après la course L’hydratation est un élément essentiel pour tous les coureurs quelle que soit la saison. Que vous soyez un marathonien chevronné ou un jogger du dimanche, il est crucial de comprendre l’importance de l’eau pour maintenir vos performances et préserver votre santé. Mais quelle eau choisir pour vos entraînements et courses ? Faut-il prévoir une boisson d’hydratation sportive ?  Voici un guide complet pour répondre à vos questions et vous aider à faire les meilleurs choix pour votre hydratation. Les besoins en hydratation du coureur : quand boire et combien ? L’hydratation ne se limite pas à boire de l’eau juste avant ou pendant la course. Voici quelques conseils pour optimiser votre hydratation tout au long de votre entraînement. Avant la course Il est essentiel de bien s’hydrater en amont, surtout si vous prévoyez une séance longue ou intense. Buvez environ 500 ml d’eau deux heures avant votre sortie. Cela permettra à votre corps de bien s’hydrater sans risque de gêne pendant la course. Pendant la course : La quantité d’eau à boire dépend de l’intensité et de la durée de l’effort. Pour une course de moins d’une heure, une simple gorgée d’eau toutes les 15 à 20 minutes peut suffire. Pour les courses plus longues, il est recommandé de boire entre 150 et 200 ml toutes les 20 à 30 minutes. L’objectif est de compenser la perte d’eau due à la transpiration. Après la course : Après un effort, il est primordial de réhydrater son corps. Boire environ 1,5 fois la quantité d’eau perdue pendant l’exercice peut être utile. Si vous avez beaucoup transpiré, optez pour des boissons contenant des électrolytes (sel et potassium) pour rétablir votre équilibre hydrique. Pourquoi s’hydrater ? Que l’on recommande de boire avant d’avoir soif ou, au contraire, de boire uniquement lorsque la sensation de soif se fait sentir, le résultat est le même : à un moment donné de la pratique sportive, il faut s’hydrater. Il faut même s’hydrater en permanence, autrement dit en amont, pendant et en aval de l’entraînement. Pourquoi ? Parce que l’eau est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Un déficit hydrique engendre des problèmes de santé qui peuvent être particulièrement nuisibles à la performance (crampes, tendinites, fatigue…). L’eau est également un moyen d’éliminer les toxines via l’urine et de réguler la température corporelle via la sudation. Robinet ou bouteille : entre les deux, mon cœur balance Deux types d’eau peuvent être consommés : La bonne vieille eau du robinet Contrôlée étroitement, elle peut être bue sans crainte a priori, même si de récents reportages ont pointé d’un doigt inquiétant des pollutions chimiques. C’est parfois son goût (très variable d’une région à l’autre) qui peut rebuter. Aucune propriété particulièrement favorable à la santé ne la caractérise. L’eau en bouteille  on distingue deux sortes d’eau minérale embouteillée L’eau de source Issue de nappes souterraines et mise en bouteille à la source, elle ne présente aucun intérêt particulier pour la santé. L’eau minérale naturelle Issue de nappes souterraines et contrôlée étroitement, ses caractéristiques sont constantes. Elle possède des propriétés favorables à la santé. Et l’eau qui pique ? Parmi les eaux embouteillées, figurent évidemment l’eau plate, mais aussi l’eau gazeuse qui peut être : soit naturellement gazeuse ou renforcée au gaz de la source, soit gazéifiée avec du gaz carbonique, procédé utilisé en production industrielle ou à la maison avec une machine de type Sodastream. Comment choisir la bonne eau pour vous accompagner dans votre activité de running ? Les eaux se différencient par :– leur goût,– leur composition minérale. Pour le sportif, c’est surtout la composition minérale qui est intéressante car elle permet de choisir l’eau en fonction des besoins. Il faut toutefois garder à l’esprit que c’est avant tout l’alimentation qui apporte les sels minéraux indispensables au fonctionnement de l’organisme. Les minéraux contenus dans l’alimentation sont d’ailleurs bien mieux assimilés que ceux présents dans l’eau. Les eaux à privilégier au quotidien Au quotidien, le coureur à pied a intérêt à consommer de l’eau du robinet et des eaux normalement minéralisées, voire faiblement minéralisées. Il doit éviter les eaux trop riches en sodium et, à ce titre, se méfier des eaux gazeuses qui en recèlent souvent de grandes quantités. S’il veut boire de l’eau qui pique tous les jours, il privilégiera donc la Perrier ou la Salvetat. Côté eaux plates en bouteille, il adoptera de préférence la Mont Roucous et la Montcalm, mais pourra aussi consommer la Volvic, l’Evian et la Thonon. Les eaux à privilégier pendant l’effort Pendant l’activité sportive, les besoins du coureur diffèrent sensiblement. De l’eau plate agrémentée d’une boisson isotonique (60 g de sucre par litre maximum) sera bénéfique à la performance. Les eaux fortement minéralisées sont pertinentes pour les efforts d’une durée supérieure à 3 heures. Pour les efforts moins longs, une eau normalement minéralisée (eau du robinet incluse) s’avère suffisante. Les eaux en bouteille adaptées aux activités de plusieurs heures ou aux séances engendrant une forte sudation (fortes chaleurs ou sessions de sport en salle) sont l’Hépar, la Contrex, la Rozanna et la Courmayeur. Les eaux à privilégier après l’effort En phase de récupération, le corps a besoin de reconstituer son stock de sels minéraux perdus pendant l’activité sportive par le biais de la transpiration. Une eau riche en bicarbonates sera donc bienvenue. Par ailleurs, le gaz carbonique présent dans les eaux pétillantes favorise la récupération. La Saint Yorre, la Badoit et la Vichy sont donc particulièrement recommandées. Hydratation et course à pied, notre conclusion : Boire suffisamment d’eau est crucial pour maximiser vos performances, prévenir les blessures et maintenir votre bien-être lors de vos courses. Que vous choisissiez de l’eau plate, minérale ou gazeuse, l’essentiel est d’écouter votre corps et de vous hydrater régulièrement avant, pendant et après l’effort. En suivant ces conseils simples et pratiques, vous serez non seulement plus performant, mais aussi en meilleure santé ! Si le sportif peut varier les eaux qu’il boit afin de les adapter aux

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Résultats Trail des Cabornis 2023

Félicitations à tous les coureurs ! Découvrez les résultats des courses trail des Cabornis qui a eu lieu les 4 et 5 mars 2023 à Chasselay dans les Monts d’Or. Nous vous souhaitons une bonne récupération et espérons vous revoir sur de nouvelles courses très prochainement !

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TDR au marathon de New-York !

Le 6 novembre dernier Pierre Faure, Responsable des Achats chez Terre de Running, et Arnaud Thiebaut, gérant des magasins TDR d’Antony et Brétigny, ont participé au mythique marathon de New York avec notre partenaire New Balance. Si les deux concurrents n’étaient pas dans leur forme optimale, ils ont tout de même passé un moment exceptionnel sur l’une des courses les plus réputées au monde. Retrouvez ci-dessous le début du récit de course de Pierre Faure :   » Dans le SAS de départ, je suis avec les meneurs d’allure pour 3 h 10. Nous partons sur des bases un peu plus rapides mais les sensations sont bonnes à part une petite alerte au mollet au 5° km.L’ambiance est exceptionnelle avec des spectateurs tout le long des barrières ! On est bien à New York ! Sur le pont rejoignant Manhattan, l’allure est encore rapide et nous doublons pas mal de concurrents. La suite du parcours en direction du Bronx allait tout d’un coup devenir beaucoup plus difficile avec plus du tout d’énergie et encore 15 km à courir… J’essaye de maintenir une allure minimale en comptant sur le public en nombre (1 million de spectateurs !) pour me porter jusqu’à la ligne finale. L’objectif est seulement de finir ce monument, tant pis pour le chrono… J’atteins ainsi la ligne en 3 heures 18, heureux d’avoir bouclé mon premier marathon mais terriblement fatigué !  »  

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Runners, randonneurs et chiens comment cohabiter?

La cohabitation entre les chiens et les traileurs, runners, marcheurs, randonneurs, ou encore cyclistes, est un sujet récurrent de polémique qui fait souvent remonter des peurs parfois irraisonnées de pratiquants d’activités naturelles. Aujourd’hui nous partons à la rencontre de Nathalie Andri, éducatrice canine professionnelle dans les monts du Lyonnais (à retrouver ici : http://www.natanddogs.fr/), Bonjour Nathalie – merci de partager avec nous vos conseils de professionnelle pour adapter nos comportements avec les chiens que nous sommes amenés à rencontrer lors de notre pratique sur les chemins, les parcs …. « C’est avec plaisir que j’accepte d’échanger avec vous au sujet du comportement de nos compagnons les chiens envers les sportifs qu’ils soient joggers, marcheurs, cyclistes etc….. En effet, je m’aperçois au quotidien qu’il n’est pas facile de cohabiter dans un même environnement pour deux espèces différentes qui n’ont pas le même langage. Mon but est de vous aider à mieux comprendre, interpréter les intentions, les signaux de nos amis les chiens lors de vos rencontres pendant des séances sportives. » Quelles sont les clefs essentielles à comprendre pour une rencontre avec un chien ? « Il est indispensable que ce soit l’homme qui adopte les bons comportements, l’inverse n’étant pas obligatoirement en faveur d’un bon échange car le chien est un animal. Le chien ne peut avoir le discernement approprié pour analyser et réagir avec empathie par rapport au comportement inadapté de l’homme dans sa confrontation avec lui. Il va agir instinctivement pour sa survie. » La nature est effectivement à tout le monde – Comment le pratiquant de sport nature doit il se comporter pour faciliter ces rencontres avec des chiens ? « Dans un premier temps il faut déjà se rappeler que le chien est un animal domestique certes, mais un animal avant tout. Il n’est donc pas naturel pour le chien de percevoir les vélos et les joggers (et autres pratiquants) comme des éléments sans danger faisant partie de son quotidien. D’autant plus que le chien est doté d’un instinct de poursuite et qu’il est relativement élevé chez certaines races. C’est donc d’instinct que le chien poursuit. » Qu’est ce qui peut pousser un chien à attaquer un coureur, cycliste ou marcheur ? et comment réagir ? « Les différentes raisons qui peuvent pousser un chien à vous poursuivre sont les suivantes avec à chaque fois un comportement différent à adopter. Il est à noter que toutes ces raisons sont valables pour 95% des chiens qui ne sont pas « méchants » :  1- L’agression territoriale : Nous parlons dans ce cas présent d’un territoire mal défini, par exemple le terrain est non clôturé par le maître. Il peut également s’agir d’un territoire qui est sous la garde du chien. Dans ce cas, le chien ne sait pas où s’arrête son rôle de garde et en passant à proximité vous envahissez son domaine. Ce chien cherche à vous faire fuir car il se sent menacé par l’intrusion d’individus sur ses terres. Cela peut être le cas par exemple des Kangall ou Patou qui gardent leurs troupeaux. Dans une situation comme celle-ci, il est préférable de partir sans le menacer et plutôt en reculant ou en faisant des pas de côté (ne tournez pas le dos complètement). Lorsqu’il jugera que vous n’êtes plus menaçant et assez loin de chez lui il arrêtera de vous suivre. 2- L’agression par peur : Le chien tout comme l’homme peut avoir peur lorsqu’il perçoit une menace, ce sentiment lui permet d’assurer sa survie en milieu hostile. C’est le cas aussi des coureurs ou des marcheurs, lorsqu’ils ont peur, ils dégagent une odeur (et des phéromones), des attitudes « figées », … qui inquiètent le chien et paradoxalement lui font peur. Si un chien a été mal sociabilisé ou s’il a vécu un traumatisme lorsqu’il était chiot en période d’éveil et que la situation lui rappelle ce traumatisme il peut agresser, mais seulement s’il se sent dans l’impossibilité de fuir. Il faut donc dans ce cas ne pas menacer un chien qui a peur (oreilles baissées, queue rentrée entre les pattes arrière, postures basses …), ne pas l’affronter et suivre le comportement décrit ci-dessus : reculer sans tourner le dos complètement ou faire des pas de côté.  3- L’agressivité prédatrice : La prédation est un comportement naturel et instinctif, le chien avant sa domestication devait chasser pour manger. Bien qu’aujourd’hui ce ne soit plus le cas, cet instinct est encore très ancré chez certaines races. Ces sont notamment les chiens conducteurs de troupeaux comme les Border Collie, les bouviers d’Appenzell, les mâlinois, …. que les bergers continuent d’utiliser pour rassembler et surveiller les troupeaux. Ce chien peut effectivement pincer ou mordre plus facilement. Il est alors conseillé d’arrêter tout mouvement rapide (pied à terre pour les cyclistes ou marche pour les coureurs) pour ne pas attiser cette soif de poursuite et de faire le tour du troupeau. Tout devrait rentrer dans l’ordre si vous partez calmement sans crier ni vous affoler, toujours en évitant de tourner le dos de préférence. 4- Le chien joueur qui s’ennuie : Plus ou moins dans la même catégorie que la précédente, ce chien recherche plutôt le jeu, l’interaction, et c’est un chien plutôt sympa qui s’ennuie chez lui et manque de stimulations intellectuelles et physiques.  Il ne vous voudra pas de mal : accroupissez-vous pour l’inviter à vous rejoindre afin d’échanger – une caresse devrait le satisfaire, ce qu’il souhaite c’est qu’on s’occupe de lui, et vous repartez calmement. Ce chien risque de vous suivre tout au long de votre balade car il recherche de la compagnie. 5- Rencontre avec un congénère : Si vous êtes en balade avec votre propre chien et que vous rencontrez un congénère, il serait préférable de savoir lire les intentions de celui-ci pour éviter d’avoir les mauvais comportements par rapport à la situation. Pour cela, il faut déjà connaître son animal et savoir décrypter le langage canin. Quoi de mieux que de faire des cours d’éducation ! Il ne m’est pas possible de développer sur ce chapitre car la situation évoluera en fonction de l’attitude de chaque

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« Ma Diagonale des Fous », par Greg De Doncker, gérant TDR Bourgoin-Jallieu

Si l’on ne devait citer qu’une course dans le paysage mondial de l’Ultra-Trail, nul doute que la Diagonale des Fous à la Réunion (aussi appelé GrandRaid) arriverait en première position, avec l’UTMB. Mais la comparaison s’arrête ici avec le festival du Trail de Chamonix tant les deux évènements diffèrent sur bien des points.Gregory De Doncker, le gérant de Terre de Running Bourgoin-Jallieu, s’est rendu sur l’ile de la Réunion pour affronter le mythe de 165km et 10000m D+. Retour sur cette aventure mêlant sueur, François D’Haene, team TDR, Ludo Pommeret, Laurent Jalabert et surtout un plaisir incommensurable… « Le jour où je suis devenu Fou » La Diagonale des fous ne faisait pas partie de mes projets d’ultra à la base. En effet, bien trop attaché à mes bâtons sur les longues distances, je ne m’imaginais pas faire un 100 miles sans ! (ndlr : les bâtons sont interdits sur la Diag) Mais les envies évoluent avec le temps et, les retours émerveillés des différents amis revenus de l’île intense mêlés à l’implication grandissante de mes proches dans ma pratique, vont finalement faire germer l’idée d’allier voyage en famille et ultra de renom… Le projet était né : ce serait pour 2021… Mais le COVID nous poussera à le reporter à 2022… Avec le recul, ce report m’a été bien utile. En effet, après un DNF sur le Trail du Verbier Saint Bernard en juillet 2021, l’ultra Race du lac d’Annecy en octobre, que j’ai terminée, n’a pas été une grande réussite. Et si les bâtons m’étaient fondamentaux à la réussite d’un ultra ??? En manque de confiance et à moitié blessé en début d’année, je tremblais un peu à l’idée de m’inscrire à ce montre de l’ultra trail… Au final, et grâce à l’aide de mon ami Stéphane de Raidlight, le dossard 2020 était pour moi… un numéro qui fera sourire bon nombre de personnes tout au long de mon aventure Réunionnaise… Passionné par l’entraînement, je découpais mon année afin de tenter d’arriver en pleine possession de mes moyens physiques et frais mentalement à la fin du mois octobre. Un début de saison axé sur le vélo (Paris-Roubaix) avant d’entamer la prépa spécifique ultra. Séances d’escalier (merci Rémi), gainage, et volume rythment alors les semaines du printemps. Travailler et maitriser ses allures est souvent banalisé par les coureurs qui souhaitent aller sur du long alors que 70 à 80% du volume doit se faire en endurance. Aussi, il faut intégrer de la variété : répétition des sorties en amoureux, un triathlon en équipe, des randos en famille en montagne… rien de tel pour limiter la monotonie et embarquer ses proches dans l’aventure. Un moment fondamental de ma préparation restera le RUN MATE du Lac Léman où mon ami Fabrice nous a convié à l’accompagner dans un incroyable relai avec Joëlettes. Un week-end qui vous change un homme, nous y reviendrons ! L’arrivée sur l’île Le mois d’octobre arrive finalement assez vite et l’excitation de notre premier voyage en famille prend le pas sur le stress de la course. A vrai dire, je suis en pleine confiance ! Physiquement, mis à part la crainte de la blessure, je me sens fort ! Mentalement : inarrêtable ! Tout cela m’inquiète un peu quand même car je ne voudrais pas payer très cher un excès de confiance qui m’a déjà coûté un DNF. Je profite avec les miens des quelques jours sur l’île et la course me semble très loin quand j’admire les rouleaux de l’océan une Dodo à la main. La météo capricieuse de ce début d’été me cache les sommets imposants de l’île. Tout est rassemblé pour me détendre au maximum. Entre le retrait des dossards le mercredi matin, la préparation du sac et la petite sieste du jeudi, le moment de rejoindre le départ avec ma troupe arrive assez vite. Toujours peu de stress, un peu de peur quand-même, mais surtout une énorme envie de prendre le départ. Je quitte les miens non sans une crainte de les décevoir, et tente de rentrer dans ma bulle en rejoignant mon SAS. Je croise des champions, des anonymes et des têtes connues (Stéphane de Oxygène, Ludo du CAV et des Terre de Runners de Craponne). Une ambiance incroyable au départ Les élites partent avec la première vague. 21h10 : c’est à mon tour ! On m’avait parlé du départ. Ça ne sert à rien ! Il faut le vivre. C’est indescriptible. Un coureur du Tour de France pourrait peut-être ressentir la même chose en gravissant l’Alpe d’Huez ou le Tourmalet. A part cela, je ne vois pas. Pour les Réunionnais le grand Raid est LEUR course… et ils nous le rendent bien ! La foule est incroyable sur les cinq premiers kilomètres. Des dizaines et des dizaines de mains tendues, des cris et des chants se mêlent aux odeurs de barbecue et de substances plutôt illicites. Quand on quitte le bord de mer, la foule est toujours aussi présente et bruyante mais avec un peu moins de densité. Cette foule sera présente sur l’ensemble du parcours et, parfois, à distance respectable de la première route ou habitation. Sur les 40 premiers kilomètres, le tracé n’a rien à voir avec le profil. Si c’est globalement montant, à de nombreuses reprises, les routes ou chemins (souvent tracé dans les champs de canne à sucre) redescendent un peu. Ça permet de relancer et j’arrive au premier point de rencontre avec mon assistance quatre étoiles en quatre heures (Nd de la Paix : km 30 / 2000m D+). Tout va bien malgré une température fraîche et une humidité grandissante. Premiers passages techniques, premiers bouchons… mais je ne m’en fais pas. La route est encore longue, inutile de dépenser de l’énergie pour doubler. Elle me sera bien utile plus tard. Surtout que je commence à retrouver bon nombre de coureurs de la vague une (partis 10 mn avant moi) et que je suis en avance sur mes prévisions (35mn à Nez de Bœuf). A Mare à Boue, le ravitaillement est interdit pour l’assistance. Je retrouve donc mon équipe de choc quelques

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