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L’infernal trail des Vosges : 3ème place pour Véronique (team TDR Ambérieu)

Bien plus qu’un simple trail, une institution. L’ultra-trail des Vosges, composé de 5 courses pour l’édition 2021 est un véritable challenge. Créé en 2009, ce mythique rendez-vous est un incontournable dans le paysage francophone et cette année, c’est Véronique Forget du team TDR Ambérieu-en-Bugey qui nous raconte son aventure. Entre ténacité et dépassement de soi sur le format 120 kms. « L’IT120 c’est la digne héritière de l’IT200 et la deuxième course principale de l’événement. Le parcours est orignal, entre passage en forêt et singles sur les hauteurs, dans un cadre exceptionnel à travers le massif des Vosges. Un ultra pas comme les autres… Samedi 11 septembre 2021, 00h00, le départ du 120kms et 6000D+ de l’Infernal est donné ! J’ai mon plan de vol en tête : je cours sur les faux plats, je marche en montées ???? ???? Km 8 : On passe sur mon terrain d’entraînement quand j’habitais dans les Vosges, puis au mur d’escalade que je pratiquais, de bons souvenirs remontent en tête. ???? Km 20 : Mon assistant Ludovic Dupuis m’attends, tout est prêt, je ne perds pas de temps, je suis 2ᵉ femme. Étonnement, comparés aux autres trails de la saison, les jambes sont là sur la première partie de la course. Je reprends ma route avec la musique sur les oreilles. ???? Km 40 : Je me surprends à reprendre la 1ère femme, pourtant je suis resté dans un rythme cool. Serait-elle en train de ralentir ? Je passe devant elle et j’arrive au ravito peu de temps après. Mon assistant n’est pas là, mais pas grave puisque les bénévoles nous proposent suffisamment de choses à manger et à boire. Je repars en voyant la 3ᵉ femme arriver ! Elle en revanche, elle a accélérée !!!  Je sors en 1ère du ravitaillement, mais je ne le resterai pas longtemps puisque la 3ᵉ femme me double 2-3 kms plus tard. Elle est facile ???? ???? Km 60 : Base de vie frère Joseph, la 3ᵉ femme m’a repris il y a environ 5 kms, je n’ai pas arrêté de me tromper de chemin avec un balisage très petit et mal placé… je suis en colère, je ne prends aucun plaisir ! Je ne fais que courir, je n’avais pas prévu ça comme ça … ça grimpe quand dans les Vosges ? ???? Je ne peux pas me perdre dans mes pensées, car il faut rester attentif au moindre croisement, à la moindre flèche d’indication… Je me pose donc quelques dizaines de minutes au ravito pour manger une bonne assiette de pâtes. Les 2 premières femmes sont là aussi et ne tarderons pas à repartir. Je prends mon temps, je ne cherche déjà plus la 1ère ou 2ᵉ place, car le plaisir n’est pas au rdv. Ludo me précise même qu’Etienne (un ami parti avec moi), ne s’éclate pas non plus et pense à abandonner…   Je suis trempée et je décide de me changer entièrement. J’en profite pour échanger 2-3 mots avec un ami que je n’avais pas vu depuis plusieurs années. C’est tellement agréable et cool de revoir les Vosgiens ! Mon moral est remonté ! Je reprends les sentiers avec l’envie d’y arriver !  ???? Km 73 : Un nouveau ravito, le temps est passé assez vite même si le plaisir n’est toujours pas là ???? Franck Nassif, Linda Mil sont venus rejoindre Ludo. Ça me fait plaisir de les voir. J’ai également un super message de la famille Rabec (Vincent Rabec) qui me booste et mon chéri Jerome en visio (qui accompagne Fany Cat sur une distance voisine). Quelques larmes de joies et de fatigue, mais ça repart et la portion suivante ne fait que 9 kms. ???? Km 82 : j’étais en retard sur mes horaires de passage et puis j’ai réussi à reprendre ça en main. Ainsi je suis encore dans mes clous (mais j’annonce à Ludo que la prochaine partie me fera perdre à nouveau du temps). Je prends le temps de me masser les cuisses et les mollets assez rapidement et … ça repart !  ???? Km 97 : Rien ne va plus ! Déjà 2kms de plus que le parcours annoncer et si je calcul bien le total sera de 134kms au lieu de 120 à la base. Le ravito et mes assistants sont présents (et ainsi qu’un ami de longue date), je suis en colèr, je pleure, je n’en peux plus ! Je n’arrive presque plus à courir (trop de course en début de parcours … ). J’ai envie d’abandonner, mais mon cœur et ma tête savent que j’irai au bout. Alors après une grosse pause (qui me fait perdre complètement le fil de mes horaires de passage), je reprends les chemins Vosgiens. 15kms avant le prochain ravito. Je reprends du poil de la bête. Véro, tu ne vas pas te laisser abattre ! Je trottine tant que je peux, je ne perds pas de temps ! La nuit commence à tomber, je remets la frontale. ???? Km 117 : Dernier ravitaillement, le moral n’est vraiment pas au beau fixe, je voudrais que ça s’arrête maintenant… Mes assistants me soutiennent, plus que 17kms … Mais comment vais-je faire 17kms ? Mon corps et mes jambes me lâchent au fil des heures … ma cage thoracique me fait mal à chaque respiration… J’échange quelques mots avec Stéphane (organisateur président) et je me remets en route. Ma tête ne veut pas abandonner, je veux aller au bout ! Et enfin les 10 derniers kms, interminables … les gens autour de moi en ont marres aussi ???? Et puis une voix dans la nuit … mon chéri ! Quelle joie ! Ça veut dire que c’est presque fini … et puis le pont … Etienne qui est là pour mon arrivée, mes amis et … mes neveux et ma sœur qui sont venus en pleine nuit pour quelques minutes passées avec moi ????  Un passage sous l’arche avec mes deux neveux … je suis fière et soulagée ????‍???? Fière

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Récit course championnat de France 2021

Championnat de France de course en montagne, récit de Rémi Bibard (conseiller TDR Anthy)

Reporté au 12 septembre dernier, le Championnat de France de course en montagne 2021 s’est tenu dans les Hautes-Alpes depuis la station d’Ancelle. Rémi Bibard, votre conseiller au magasin TDR Anthy et engagé sur le 13,6km avec 780md+, nous raconte sa course pour une 27e place Senior. « Après 2 ou 3 blessures cet été (genoux, côtes, mains) qui auront entravées ma préparation, je réussis malgré tout à être en bonne forme et reposé ce 12 septembre 2021 à Ancelle. Aucune pression donc cette année pour affronter ces Championnats de France de course en Montagne. Je n’ai rien à prouver et je suis conscient que je ne pourrais pas faire de merveilles même si mes New Balance Summit V2 vont très vite (rire). C’est une paire idéale pour ce type de parcours, très stable et polyvalente. Au programme, presque 14 km pour 780 m de D+ sur deux boucles. Pistes caillouteuses et chemins herbeux, c’est en somme un parcours magnifique qu’il nous est donné d’arpenter, dans cette vallée du Champsaur, entouré de jolis sommets à plus de 2000 m. Je prends un départ très prudent, je sais qu’il y a 2 montées au programme et que la deuxième sera plus difficile que la première. Je remonte le peloton sur une bonne allure, mais sans me mettre trop dans le dur. Sur le haut de la première bosse, les écarts entre les coureurs sont déjà conséquents et je préfère ce schéma pour rester concentré sur ma course. J’ai bien repéré la descente la veille : elle sera commune aux deux boucles que nous faisons et il s’agit là de mon point faible. J’aborde celle-ci sans gestion en donnant le meilleur de moi-même et en essayant de garder ma place. En bas environ 600 mètres de faux plats sont nécessaires pour rejoindre la deuxième montée du jour. Au bout de 10 minutes de montée je suis content d’avoir géré la première bosse, car je commence à peiner et perd quelques places. Mais heureusement pour moi le final est assez technique en montée comme en descente et je regagne quelques positions avant l’arrivée ! Cela fait 5 ans de suite que je participe à ces championnats et je n’avais toujours pas été satisfait de mes courses. Cette année était la bonne ! Le parcours m’a beaucoup plu pour ses changements de terrain, de pente et pour la qualité du balisage. Mes sensations ont été bonnes et largement à la hauteur de mes attentes, vivement l’année prochaine ! » Le modèle utilisé pour la course, New Balance Summit V2

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Un podium au GRP 2021 pour Simon, Team TDR Grenoble

Simon Edouard, membre du Team TDR Grenoble, a terminé 3ème du Grand Raid des Pyrénées 2021 en 27h35 après 160km et 9000 D+. Une performance exceptionnelle réalisée avec des Peregrine 11 de notre partenaire Saucony. Découvrez son compte-rendu de course. 3 ème en 27h35 ! Celà aurait dû être 2020, mais la course ayant était annulée, le dossard reporté, la patience a payée ! Levé 4h du matin, je prends le petit déjeuner et je saute dans mes fidèles Pérégrine de chez Saucony. Elles m’accompagnent lors de tous mes ultras, et me sont fournies par ma boutique de coeur : Terre de Running Grenoble ! Départ vendredi 5h du matin :  Grosse montée pour commencer et étirer le peloton, on se retrouve vite à 2, puis je laisse filer Baptiste qui courait un peu trop vite à mon goût pour un 100 miles ( ndlr : 160 Kms).  Ensuite le futur vainqueur me passe à fond la caisse, je le laisse alors filer et me concentre sur mon rythme. Nous en sommes au 20 ème km, le soleil s’est levé, les paysages sont magnifique, le GRP 160 3021 est bien lancé ! Premier ravitaillement à la Mongie, on court ensuite vers le Pic du midi, puis s’enchainent des petits cols avant l’arrivée à Hautacam où mes parents sont venus me voir. Il fait chaud , une grosse descente sur Pierrefitte où des crampes viennent me perturber alors que mon rythme était plutôt bon jusque là.  Après ce ravitaillement où Anne-Lyse et mes parents m’attendent, 1h difficile m’attend, car c’est perclus de crampes que j’entame une partie vallonnée. Je rattrape le deuxième, qui est dans un état pire que moi, et dans la foulée je me fais doubler par le futur second. Les jambes reviennent progressivement et j’utilise mes bâtons comme jamais. La nuit arrive avec sa fraicheur, et la longue descente sur Lie St sauveur en mode droit dans le pentus De long kilomètres jusqu’à Tournaboup (j’adore ce nom) avant la remontée vers le Nouvelle. Le terrain se durcit, il y a beaucoup de cailloux et de ruisseaux dans ce pays pyrénéens, bien différent de mes Alpes Habituelles, ainsi que des descentes compliquées, surtout de nuit. Avant l’entame de la dernière ascension, le soleil se lève, dernier ravitaillement avant la dernière descente sur Vieille Aure, Anne-Lyse me met la pression, en me disant que le 4 ème revient progressivement . Du coup je pars à fond dans la descente pour ne pas me faire rattraper, je tiens tellement à cette troisième place et ce podium qui me tend les bras. Objectif réussi !!! Mes parents, Elina et Anne-Lyse m’attendent pour fêter ça ! Merci à ma famille de m’avoir encouragé tout au long de ce voyage, et à ma chérie d’avoir fait une superbe assistance et de m’avoir soutenu tout du long et jusqu’au bout de la nuit Merci à Terre de Running Grenoble pour l’équipement et le soutien à distance Et aussi biensûr à l’organisation du GRP qui est une formidable course ! Découvrez les SAUCONY peregrine 11 dans votre magasin tdr et sur notre site internet DDécouvrir sur le site Découvrir sur le site Découvrir sur le site

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TDS 2021 : le recit de Laurent, Team TDR Luberon

Laurent Toutain, membre du team Terre de Running LubEron, vient de boucler la TDS 2021 sur le podium (3ème V2). Après 26h50 de course, 147 km et 9200m de dénivelé positif. Un résultat encourageant pour ce trailer aggueri qui prépare la diagonale des fous en octobre. récit. Je ne commencerais pas sans avoir une grosse pensée pour ce Trailer Tchèque qui est malheureusement décédé suite à une mauvaise chute en course.La TDS… pour « Trace des Ducs de Savoie » n’était pas à mon programme initialement mais une bonne surprise est arrivée par email fin juin avec la possibilité d’avoir un dossard. Ok, on ajoute cet Ultra au programme sans perdre de vue que la Diagonale des fous approche à grands pas… Pour la première fois, je n’avais pas Martine pour l’assistance alors c’est mon frère Christophe qui a effectué son baptême du feu ! Merci beaucoup à lui, pour une première, c’était top ! Les conditions de course ont été très changeante mais globalement assez bonnes. A part un violent orage de quelques minutes vers de 30ème km, la nuit a été assez douce et la chaleur en journée largement supportable. Sur ce parcours très, très sauvage de 147km pour 9200 de D+ parfois très technique, j’ai pris beaucoup de plaisir. Un départ encore trop rapide (comme d’habitude… ) puis j’ai levé un peu le pied pour me préserver. A la 1ère base de vie de Bourg St Maurice au km 51, la nuit s’installe et je suis encore assez frais (tout est relatif) mais j’ai décidé d’attaquer le gros morceau à venir (1700 D+ d’un coup) en levant fortement le pied. Sans perdre trop de places, j’ai effectué une montée prudente pour atteindre le Passeur de Pralognan et sa descente hyper technique (Gros moment d’émotion pour ce passage dans lequel un concurrent a chuté lourdement quelques minutes avant mon passage. Les secours sont déjà sur place mais on apprendra quelques temps après qu’il y a malheureusement perdu la vie). Très lourd émotionnellement et j’avoue avoir gambergé longuement… En bas de cette descente, j’arrive au ravitaillement du Cormet de Roseland puis je continue la nuit à ma main en montant avec des sensations moyennes mais en descendant bien et en courant « facile » sur les quelques portions roulantes. Arrive la base de vie de Beaufort au km90 après une descente que j’ai trouvé assez longue, pas plaisante mais abordée avec prudence. Je me change complètement, un peu de crème sur les pieds et me ravitaille bien. C’est reparti pour une nouvelle section. Dans cette longue montée qui suit, je sens que ça me lâche un peu, alors je prends 2 compotes et une purée de fruit pour vite apporter du sucré. Nickel, quelques minutes après ça revient bien. Je rejoins le ravitaillement des Contamines (km 123) ou je commence à sentir la fatigue et en pensant aussi à la section qui arrive et qui s’annonce corsée. En effet, la montée du col de Tricot est terrible !!! Arrivé au sommet, je sais que c’est presque terminé puisqu’il me reste une petite descente puis un chemin en balcon et enfin la longue descente vers les Houches pour ensuite retrouver un chemin montant et ses 8 derniers km vers Chamonix. A partir des Houches, je ne garde plus rien mais le réservoir est vide et je commence à m’éteindre sérieusement ! Pas grave, puisque je boucle cette TDS en 26h50 (pour environ 28h00 de planifié) à la 77ème place et 3ème de ma catégorie (V2). Un podium sur une épreuve de la semaine de l’UTMB, c’est toujours ça de pris et ça fait énormément plaisir. L’Espagnol qui gagne est loin devant et l’italien qui fait 2 était sûrement abordable mais bon… Au final, je suis super content d’avoir partagé cette aventure avec mon frère Christophe, je termine sans « bobo » mais avec les quadriceps bien entamés… Une bien belle épreuve comme j’aime dans un environnement magnifique ! Nous avons une chance énorme d’être en bonne santé et de pouvoir faire de tels parcours, de vivre de telles aventures.Vivement le mois d’octobre et l’Île de de Réunion pour une nouvelle Diagonale des Fous. J’ai déjà hâte… Pour suivre Laurent dans son objectif de Diagonale des fous, c’est par ici : FB/LADIAGONALEDELAURENT

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Nouveau magasin Terre de Running à Ambérieu-en-Bugey !

C’est aux portes du Bugey dans l’Ain (01) qu’ouvre ce mercredi 25 août le 31ème magasin Terre de Running. Non loin de la métropole lyonnaise, Cyril Castaingt, gérant du magasin et nouvel Affilié TDR, accueille les sportifs et pratiquants de course à pied dans un espace flambant neuf. Ils pourront y retrouver tous les produits pour la pratique du running, du trail et de la marche nordique. Pompier volontaire, ancien rugbyman, Cyril souhaite faire de son magasin LE spécialiste running incontournable du secteur du Bugey, entre plaine et montagne. Le nouvel Affilié n’a d’ailleurs pas attendu l’ouverture de son magasin pour nouer des partenariats avec des évènements locaux comme la Foulées des Carrons, la Sandenienne, le RaidOFeminin ou encore la Ronde des Grangeons. RENDEZ-VOUS AU 370 AVENUE LEON BLUM 01500 AMBERIEU-EN-BUGEY pour dÉcouvrir le magasin ! Jours et Horaires d’ouverture : Lundi ferméMardi 10h-19hMercredi 10h-19hJeudi 10h-19hVendredi 10h-19hSamedi 10h-19hDimanche Fermé. Suivez toute l’actu de votre magasin sur les réseaux-sociaux ! Facebook Instagram

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Paire de chaussures running NewBalance 880 V11

New Balance 880 V11 : Le test par Sophie !

Présentation de la New Balance Fresh Foam 880 v11, testée par Sophie Valantoine, spécialiste de la course à pied, styliste et modéliste ! « Le plaisir, c’est de mettre un pied devant l’autre de recommencer et puis tant qu’à faire d’accélérer un peu ! La New Balance 880, tombe à pic pour la reprise. Avec son coloris gai ultra chlorophyllé* et son mesh double souple et aéré, cette running ressemble à un bonbon qui dégage les bronches et respire le dynamisme et les petits chemins frais ; test visuel validé. Je chausse mes nouvelles baskets avec un plaisir non dissimulé. Il fait grand beau, la jambe n’est pas encore au summum du bronzage en ce début de saison, mais je les imagine déjà sur une peau hâlée ; on peut être coureuse et coquette et New Balance ne badine pas avec le style. C’est plutôt chouette. Il me reste à les tester. Jolies, c’est un fait, je veux du confort et un bon amorti pour courir ma trace préférée ; une succession de routes bitumées et de chemins de halage gravillonnés. Mon conseiller Terre de running me propose plusieurs largeurs de chaussant. J’ai pas mal hésité. J’ai le pied fin, mais je me connais ; en plein soleil le pied à tendance à s’échauffer. L’analyse de ma pratique et de mes objectifs permet de cibler rapidement le width, traduisez, la largeur. New-Balance en propose 4, pas moins, depuis « étroit » jusqu’à « extra large » en passant par du « standard ». Je choisis les larges pour une raison simple ; je prévois de courir l’été et sur des sorties longues pour préparer une épreuve de grand-fond. Bingo. Mon pied est parfaitement tenu, mais il respire parfaitement, aussi bien sur de l’asphalte que sur gros gravier ; test du chaussant validé. Ma première sortie test se fait sur un aller-retour de 2 × 10 km environ sur une piste cyclable pas toujours stabilisée ; je me rends à un évent sportif qui me permet de tester la 880 en course à pied sur l’aller, en jeux sportifs sur place puis en course à pied retour, soit 4 heures de sport avec des chaussures sorties tout juste de la boîte ; je suis joueuse… et satisfaite ! La promesse d’amorti ne se dément pas et la semelle encaisse bien les chocs. Je teste quelques accélérations sur le chemin du retour et la chaussure assure avec confort mes envies passagères de nervosité ; test fartleck validé. Ma seconde sortie test se fait sur un chemin de halage un peu plus cabossé. La trace est bourrée d’ornières et de gros gravier. Je teste plus spécifiquement le confort de la semelle, d’autant que je cours médio-pied et que je suis assez sensible au relief. Je joue encore sur cette sortie, la Fresh Foam 880 est une citadine conçue pour la route, et pour les coureuses qui recherchent avant tout un confort de foulée. Je suis très éclectique et ma pratique est variée, lorsque je sors pour une séance d’endurance, j’aime pouvoir bifurquer sur un chemin ou reprendre le bitume sans avoir à craindre la blessure ou un échauffement. Sur ma trace du jour, la New-Balance tient encore ses promesses ; mes 16 km se font principalement sur une trace crayeuse, je place également quelques gammes d’escaliers, et je ne déplore aucun échauffement à l’arrivée ; test confort de la semelle validé. Je vous fais un résumé ? Jolies, légères, confortables, réactives. La New Balance Fresh Foam 880 V11 sera votre meilleure alliée sur vos sorties quotidiennes entre ville et campagne. À glisser impérativement dans la valise de l’été ! » Venez découvrir la NewBalance 880 V11 dans votre magasin Terre de Running et sur votre site internet. *Coloris light cyclone et visual sky. Elle existe en d’autres coloris.

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Les chaussures « maidine France » VEETS débarquent dans vos magasins TDR !

Courir avec des chaussures fabriquées en France à partir de matière recyclée est désormais possible. C’est la promesse de la marque française VEETS (groupe BV Sports), qui arrive dans l’ensemble des magasin Terre de Running. L’histoire de la chaussure de course VEETS Après 8 années passées à vendre des chaussures de running 100 % Made in China dans son magasin, Steve Brunier, sportif de très bon niveau a la volonté de créer la première chaussure de Running française et éco-responsable. Conscient des difficultés (concurrence asiatique, rentabilité économique…), c’est dans l’originalité, le confort et la technicité qu’il oriente ses travaux, en imaginant une géométrie de semelle favorisant une posture de course plus naturelle et moins traumatisante. C’est ainsi qu’est né VEETS.Amoureux de la nature, il place l’écoresponsabilité au premier plan dans la conception de ses produits, en développant le tissu EcoVeets, issu de bouteilles en plastique recyclées, pour le mesh des chaussures. Une technologie au service d’une posture de course plus naturelle Grâce à sa technologie brevetée « Géométrie 3 Points Instinctech », VEETS propose une chaussure de course qui favorise une posture de course plus naturelle. Concentré de technologie et d’ingéniosité, la chaussure VEETS permet à tous les coureurs et coureuses (débutants ou réguliers) d’adopter spontanément et sans contrainte une posture plus naturelle avec une pose de pied qui se portera vers le médio-pied, permettant un travail musculaire bénéfique, tout en réduisant les risques de blessure et en sécurisant le pratiquant. Les bénéfices utilisateurs L’Éco-Responsabilité au cœur du projet Preuve de son engagement éco-responsable, le mesh des chaussures VEETS sera produit en tissu EcoVeets, un textile fabriqué à partir de bouteilles recyclées.En utilisant des matériaux produits localement et les plus naturels possibles, la fabrication de la chaussure permettra de limiter son empreinte carbone et son coût écologique. Engagée pour l’environnement VEETS a lancé le projet Api-Reuneurs afin que chaque achat d’une chaussure VEETS contribue à développer des initiatives locales en faveur d’un développement plus durable et de la protection de l’environnement. Chaque paire de chaussures vendue permettra l’essor de projets verts : plantation d’arbres, patronage de ruches… Découvrez les produits VEETS dans de votre magasin TDR !

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Brooks Glycerin 19 : le test par Maxime !

En ce début d’année 2021, la marque américaine Brooks nous propose une nouvelle version de sa chaussure running orientée route, la Glycerin 19. Une paire testée par Maxime Papon, alternant digital dans l’équipe Centrale Terre de Running ! Amorti et confort comme principales caractéristiques Autant être clair tout de suite. Si vous cherchez du dynamisme et de la performance pure, passez votre chemin. En revanche si vous êtes en quête d’une paire stable, ultra confort pour vos entrainements sur route à rythme modéré, alors la suite devrait vous intéresser ! La gamme Glycerin a toujours été pensée pour offrir une stabilité et un confort certain et la petite dernière de la marque de Seattle ne déroge pas à la règle. Côté chiffres, la chaussure pèse 289g pour un drop de 10mm en taille 42,5. La semelle se veut plus tendre que celle de sa petite sœur. Ce n’est pas pour rien que Brooks la présente comme étant la paire « la plus moelleuse » de sa gamme. Cette dernière a été reconfigurée pour ajouter plus de DNA LOFT (composant en mousse) afin de garantir plus de douceur sous l’ensemble du pied. Le tissu utilisé sur la chaussure est doublé pour offrir un grand confort. La languette est molletonnée et protège bien l’avant du pied. La nouvelle tige en Mesh rend le chaussant encore plus agréable. Le test sur le bitume lyonnais C’est parti ! Il est quasiment 9 h. Le ciel lyonnais est dégagé et les quais bétonnés de la ville semblent être un terrain de jeu parfait pour tester cette paire à la réputation de « chausson ». Une fois la chaussure aux pieds, on ressent tout de suite ce confort bien significatif des autres paires de la gamme. On se lance pour une séance de « récupération ». La chaussure tient à merveille son rang. Le déroulé est fluide et accompagne très bien la foulé. Le maintien est bon et corrige rapidement les approximations de poses, surtout dans des passages un peu accidentés. Une fois les premiers kilomètres avalés, le confort de ces Glycerin 19 résonne comme une évidence. La tenue de route est bonne. Parfait pour un running à allure modéré sur du plat. Sur le plan du dynamisme par contre, la chaussure atteint vite son maximum et peine à renvoyer efficacement les quelques accélérations, mais son confort donne l’impression de pouvoir courir éternellement. Conclusion Cette Glycerin 19 est une très bonne chaussure. Elle est une alternative certaine pour vos entrainements à allures modérées et vos sorties de récupérations. L’essayer c’est l’adopter et on aurait tendance à vouloir la garder aux pieds toute la journée, tellement on se sent bien dedans ! Elle saura séduire les coureurs débutants ou les personnes en phase de reprise et qui cherchent de la sécurité et une très grande durée de vie. Les points forts : Sa durabilité et sa résistance dans le temps Son grand confort Les points faibles Léger manque de dynamisme (ce n’est pas son ADN), ceci étant compensé par son confort même après une longue sortie. En résumé Type Confort Drop 10 mm Poids (modèle homme) 289 g Venez découvrir la Glycerin 19 dans votre magasin Terre de Running et sur votre site internet.

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La Mizuno DAICHI 6 testée par Murielle, TDR BIDART

Mizuno lance cette année le 6ᵉ modèle de la gamme trail « Daichi ». Une chaussure qui allie amorti et stabilité, destinée à des sorties trails de courte et moyenne distance.Murielle Miguelgorry du team Terre de Running Bidart a passé au crible ce dernier opus trail du célèbre fabriquant japonais. Spécialiste de l’ultra trail (3ème du grand trail de la vallée d’Ossau, top 10 du trail du Bourbon à la Réunion en 2019…), Murielle a testé ce modèle lors de ses sorties montagneuses dans le Pays Basque. Ma toute première impression en ouvrant la boite des toutes dernières DAICHI 6 de chez MIZUNO a été : « elles sont trop canon !!!! ». J’ai testé la scuba-blue / snow white / tea rose comme on le voit sur la photo. Sérieusement, la couleur est top, vraiment trop jolie ! Je sais bien que ce n’est pas ce que l’on recherche en premier sur une chaussure de Trail, mais j’avoue – mon côté girly peut-être ? – ça a fait sa petite impression et j’adore ! Après je les ai regardées de plus près, et j’ai noté la semelle extérieure Michelin que je connaissais déjà pour avoir déjà couru en Daichi 2 et en Mujin. Cette technologie utilisée dans la conception de pneumatique pour notamment les VTT est très adhérente, résistante et elle évacue plutôt efficacement la boue. Je pars donc en confiance et très excitée à l’idée de les tester ! Deux autres éléments m’intéressaient immédiatement : le pare-pierres et le mesh. En effet, mon réflexe de Babinski n’étant pas totalement intégré, j’ai tendance à m’abîmer les orteils et à déchirer le mesh assez rapidement. Je note un insert semi-rigide interne pour la protection des orteils ainsi qu’un insert en EVA dur que je ne connais pas et dont l’objet est de protéger l’avant-pied des chocs et des cailloux sous la semelle. Je suis très intriguée par cette nouvelle technologie. Enfin je note un Airmesh doublé, ce qui me rassure vis-à-vis de mon Babinski. Tout est prêt, « y’a plus qu’à ! ». Première sortie : tout terrain  La DAICHI 6 est prévue pour les coureurs de poids moyen et pour du trail courte ou moyenne distance. Je pèse 54kg pour 1m64 et me prévois donc des sorties de moins de 20km sur le testing Première sortie autour de là où j’habite, à Cambo-les-Bains, au Pays basque. Au programme du casse-pattes type montagnes russes, ça monte, ça descend, du caillou, de la terre, des racines, de la boue, de l’herbe, de la forêt, du sous-bois et de la colline. J’essaie de tester tous les coins techniques des alentours, en tapant un peu sur les traces de la course du village ! Je ne suis pas déçue ! Ce qui me marque tout de suite : le confort du chausson ! De vraies pantoufles ! Mais je m’y sens bien tenue. C’est confort et ça n’a pas l’air de bouger. Je le confirme au cours de ma sortie, notamment dans le sous-bois, en fin de sortie, donc sur un peu de fatigue au bout de 17 km, ma cheville gauche part, mais est tout de suite retenue (à ma grande surprise, mais qui me ravit !) par le chausson, et dans la lancée, c’est ma cheville droite qui part et elle est retenue de la même manière. J’avoue j’ai pensé « whaouh ! » et « ouf ! » à peu près simultanément. Vraiment j’étais bluffée. Ça met vraiment en confiance. Au niveau de la colline, je m’engage dans les descentes afin de tester les crampons et le grip, surtout dans les parties boueuses, car c’est toujours un peu la crainte du trailer : il lui faut pouvoir avoir confiance en sa chaussure dans les descentes. Tout tient, ça ne glisse pas, bonne accroche, les sensations sont bonnes, le chausson tient bien. C’est vraiment solide et rassurant. Quant à l’amorti, la célèbre plaque Wave fait le job, le résultat est excellent! Deuxième sortie : séries de descentes techniques ! Sortie rando en famille donc distance réduite mais je m’octroie des séries de descentes techniques et ultra techniques avec de la bonne pente histoire de tester la chaussure sur terrain sec et terrain glissant. La première pente glisse avec beaucoup de petits cailloux fuyants et dérobants qui ont vite fait de nous faire chuter. Je décide de faire confiance à la chaussure et joue l’engagement. Ça passe et ça passe même plutôt bien et partout ! On se sent en confiance. Je n’ai pas besoin de revoir le laçage non plus, une fois en place les lacets ne bougent pas et le pied est très bien maintenu. C’est très important en course de savoir que l’on n’a pas besoin de s’arrêter pour relacer la chaussure. La deuxième pente que je teste est un terrain plus terreux et herbeux avec une grosse pente beaucoup plus technique! Je suis très agréablement surprise par la tenue de la chaussure et son incroyable stabilité ! Il faut lui reconnaître son incroyable accroche, ça ne bouge pas ! Troisième sortie : parcours montagne sur le Mont Baigura En montagne, la DAICHI 6 se comporte parfaitement bien dans les montées, très jolie tenue et excellent maintien du pied dans le chausson, elle est confort, on se sent vraiment bien, à l’aise et en confiance. Il y a du caillou dessous et sur les côtés mais aucune gêne. Les pare-cailloux jouent leur rôle, franchement la course est facile. Arrive la montée très caillouteuse et même impression. Une fois au sommet on attaque la descente sur l’autre versant, et la grosse descente ultra technique qui descend vers Adarre passe facilement, la chaussure passe partout et accroche fort, on est très en confiance, l’engagement est possible, la vitesse suit. C’est très agréable ! En résumé, que penser de ce testing ? En toute honnêteté, deux semaines pour tester la chaussure m’ont paru court pour 2 raisons : 1/ je travaille et termine à 17h30 et 2/ nous sommes confinés à 18h ! Je n’ai donc pu sortir aussi souvent que je l’aurais souhaité, et j’ai manqué une première sortie ultra boueuse où j’aurais aimé la tester mais mon réflexe a été de prendre une autre paire qui me permet

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