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Courez en légèreté et en confort avec les Salomon Sense Ride

Aujourd’hui c’est Mervin, vendeur-conseil à Terre de running Limonest et runner assidu qui vous parle du nouveau modèle Salomon Sense Ride après l’avoir testé sur les sentiers…     La nouvelle Salomon SENSE RIDE est un subtil compromis entre confort et légèreté ! Salomon sense ride, A conseiller si… : Vous êtes « léger » (recommandée < 80kg) Avec mon gabarit léger, je souhaitais une chaussure « poids plume » pour des trails polyvalents: la Sense Ride répond parfaitement à mes attentes. Vous cherchez de l’accroche Coté semelle, son grip est marqué et procure une très bonne accroche dans toutes les conditions. La semelle est bien là pour durer car malgré des nombreux passages sur la route et dans des terrais très secs et caillouteux, il n’y a aucune trace d’usure majeure apparente. La semelle « Contagrip »  procure effectivement une très bonne adhérence sur tous les terrains. Vous voulez quand même de l’amorti J’ai vraiment été surpris par l’efficacité de la technologie VIBRE (opal + EnergyCell) qui apporte de la douceur sur tout le déroulé du pieds et filtre parfaitement les passages sur routes. Les autres points forts : Les habituels points forts de chez Salomon sont toujours présents avec : une tige robuste, confortable et protectrice une voute marquée et le laçage rapide. Caractéristiques :  275gr – universelle – Drop 8 mm Je la recommande à tous les coureurs évoluant sur des terrains et des courses aux profils variés.   Disponible dans vos magasins Terre de running et sur www.terrederunning.com

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En confort et en confiance avec les Nike Pegasus 34

Mathilde runneuse addict et membre de Terre de running Toulon nous fait son retour  sur les NIKE Pegasus 34. Version améliorée de la 33 Voilà maintenant un mois, j’ai eu la chance de recevoir en test les petites dernières de Nike. Ayant déjà usé 2 paires de Pegasus 33 je connaissais bien la gamme et je n’ai pas été déçue. Comme les 33 on retrouve des chaussures qui allient amorti et dynamisme grâce à la technologie Zoom Air située au niveau du talon mais également au niveau de l’avant pied. Elles s’adressent donc à des coureurs à la foulée universelle, quelle que soit l’attaque du pied au sol (talon ou médio pied) pour des run plutôt sur route ou chemin. On retrouve également les câbles Flywire qui permettent un bon maintien du pied et de la voûte plantaire pendant la course. LES CHANGEMENTS Ce qui change : Le design : les câbles sont cachés par l’empeigne et il n’y a plus le talon réfléchissant.  L’empeigne sans couture en tissu Flymesh qui se veut plus respirant pour plus de confort. AVIS ET UTILISATION Mon avis : pas de surprise par rapport aux Pegasus 33, je les ai enfilées comme des chaussons et retrouvé des sensations similaires ! Concernant l’empeigne, honnêtement difficile à dire si mes pieds « respirent » plus lorsque je cours surtout avec la chaleur de ces dernières semaines…. Si vous êtes habitués aux Pegasus 33, vous ne prenez pas beaucoup de risque en les remplaçant par les 34 ! Pour ma part elles ont remplacé ma paire de 33 un peu fatiguée sur mes footing, sorties longues, séances de PPG et même mes sorties vélo ! Pour les séances sur piste, elles peuvent être bien pour commencer, mais si vous avez un peu « de pied » elles vont paraîtront lourdes par rapport à des chaussures plus minimalistes qui privilégient légèreté et dynamisme à l’amorti ! Caratéristiques : – 295g (homme 44) / 247g (femme 39) – Drop 10mm Les Pegasus 34 sont disponibles dans vos magasins et sur www.terrederunning.com

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Notre avis sur la M430 Polar

On a testé la montre GPS Cardio Polar M430. Voici notre retour d’expérience suite à quelques semaines de running et de prise en main. POlar M430, entre la M600 et la M400 La M430 est la dernière née de POLAR. C’est l’évolution de l’efficace M400 avec le cardio poignet en plus. Cette nouveauté est sortie en début d’année avec trois couleurs de bracelets (gris, orange, blanc) au prix de 229€ et elle se place entre la M400 (vendue à 129€ chez Terre de running) et le M600 (vendue 329€ en magasin et en ligne).   M430 : montre GPS et plus.. Cette montre est avant tout une montre GPS, donc elle permet de calculer la distance parcourue, la vitesse instantanée et la vitesse moyenne. Dotée d’un nouveau capteur de fréquence cardiaque avec 6 leds, sa précision est correcte comparée à une ceinture cardio à la poitrine. On retrouve le look d’une M400 avec un design qui manque un peu de travail par rapport à la concurrence. On retrouve dans le logiciel de la montre, un outil facile à prendre en main. Cette montre est étanche jusqu’à 30m permet le suivi d’activité (sommeil, pas…) peut se connecter avec un téléphone permettant de recevoir notifications, sms et mails sur la montre en présence de votre téléphone. vous retrouverez des plans d’entrainements directement via Polar pour vos différents objectifs. Prise en main de la M430 Maintenant en regardant la montre de plus près, elle est très facile à prendre en main avec des fonctions simples que l’on découvre dans le menu avec par exemple un test fitness qui permet de calculer des données physiologiques de l’utilisateur. En parcourant le menu, on arrive facilement aux activités avec bon nombre de sports renseignés. Le signal GPS est plutôt facile à avoir, précisons quand même qu’il est préférable de s’éloigner des arbres et des habitations pour le trouver plus rapidement. Nouveauté Nouveauté sur la M430 : un enregistrement GPS sur trois paliers : 1 s, 30 s ou 60 s. => L’intérêt est de pouvoir choisir la précision du GPS selon l’activité pratiquée. Cela influence grandement l’autonomie de la montre puisqu’elle passe de 8h (1 s) à 30h (60 s). Egalement, on retrouve la l’alerte par vibration que nous n’avions pas sur le M400. Connexion Polar Flow L’interface pour échanger avec la montre est Polar Flow que vous retrouverez en application pour téléphone et tablette ou sur internet. Il est possible de réaliser beaucoup de choses avec cette plateforme. Un petit temps de découverte vous permettra de mieux comprendre son organisation.   En résumé : la M430 Polar est une montre multisport assez complète et facile à utiliser avec des plans d’entrainement adaptés à chacun, un cardio poignet qui permet de gagner en confort sans utiliser la ceinture à la poitrine. Seul bémol, son design qui est peu travaillé au regard de la concurrence.

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Guides nutritionnels trail et running par Overstim’s

La marque de diététique sportive Overstim’s vient d’éditer 2 guides sur la nutrition en running et trail. Il s’agit de 2 guides pratiques qui abordent les thèmes de l’alimentation au quotidien, de conseils, de l’aliment avant-pendant et après l’effort.   Pour les consulter : guide_nutritionnel_running_overstims guide_nutritionnel_trail_overstims     La gamme Overstim’s est disponible dans les magasins Terre de running et sur www.terrederunning.com    

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Premier IronMan pour Hugo !

Hugo Altmeyer, vendeur à Terre de running Décines membre du team TDR régional et du team Scott, est un coureur accompli qui aime les défis. Après son bon résultat aux France de duathlon (14ème) il participera à son « objectif » de l’année : l’IronMan de Nice. Portrait de ce sportif qui partage son temps entre ses passions… Hugo, peux tu te présenter ? J’ai 25 ans, j’ai un master en Finance de marché et je travaille actuellement à mi-temps au magasin terre de running de Décines pour concilier plus facilement mon entrainement, le travail, le repos et les loisirs. J’ai grandi côté de Reims où habitent encore mes parents. Là-bas je faisais du tennis et du foot avant de partir à 15 ans en Haute-Savoie pour faire du biathlon qui était un rêve pour moi. La course à pied était jusqu’à mes 19 ans une activité annexe avant d’arrêter le biathlon et je m’y suis mis plus sérieusement pour des raisons anecdotiques et des défis à relever. Par exemple, quand j’ai effectué mon année d’échange à Moscou et que j’avais arrêté le sport pendant les 2 années d’avant, j’allais à la salle de sport 4 fois par semaine où je ressemblais plus à un gymnaste qu’à un coureur ! Puis au printemps je me suis dit qu’il était temps de recourir donc je me suis inscrit à mon 1er marathon à Lyon, j’ai été sérieux dans ma prépa et je l’ai fini en 2h30 du coup je me suis dit que j’avais fait le bon choix en m’y remettant. Tu es un coureur multi-terrain (trail, route, trai) mais cette année ton principal objectif sera l’Ironman de Nice. Pourquoi ce choix et comment t’organises-tu pour tout concilier? Par les différents sports que j’ai pratiqué, je me suis rendu compte que j’avais des qualités d’endurance et de vitesse. Je suis plutôt polyvalent dans les sports et vu mon gabarit, des copains sportifs m’avaient dit que je devais essayer le triathlon, sauf qu’à l’époque, j’avais ni vélo de route et je ne savais pas nager le crawl 😉 Donc pour aller dans leur sens, et après avoir encouragé un ami à moi à l’Ironman de Nice en 2015,  je me suis décidé à faire cette course avant mes 30 ans ! La fin de mes études a accéléré ma décision, car j’ai décidé d’arrêter la Finance et la vie à Paris pour me lancer dans l’Ironman cette année, revenir à Lyon pour mieux m’entraîner et faire également pas mal de courses sur route et trail. N’aimant pas prendre mes défis sportifs à la légère, je savais que pour l’Ironman il fallait beaucoup de temps pour s’entraîner et faire mon apprentissage en triathlon du coup je travaille qu’à mi-temps. Après c’est moi qui m’auto-gère sur mon programme, je suis assez flexible en fonction de la météo, des horaires de piscines, de la pollution, de mes envies et d’où je suis car je bouge beaucoup pendant mes jours de repos, mais j’essaye de garder une trame globale. Globalement je fais mes journées « volume » en milieu de semaine, plus cool le vendredi et samedi, puis les compétitions le dimanche. La préparation n’a pas été monotone et longue d’un point de vue mental, vu que j’ai fait beaucoup de courses (23 en 2017) et sur des profils variés, et je change souvent mes coins d’entrainement. De plus, j’ai continué à profiter de ma jeunesse entre les amis, les festivals de musique et les autres petits plaisirs sans trop de privations mais tout en gardant une très bonne hygiène de vie pour bien assimiler les grosses semaines (en moyenne 20h/ sem) et les courses sans se blesser. Quelles sont tes ambitions pour ce premier IronMan et comment vas-tu gérer la course? Malheureusement cette année je bascule dans la catégorie 25-29 ans, c’est donc mission quasi impossible de faire un top 3 dans cette catégorie dû au retard que je vais prendre en natation du coup je me suis juste fixé un objectif de temps sous les 10h. Sur la natation vu que c’est un départ par vague, je vais essayer de me mettre dans les premiers concurrents afin d’éviter « le gros du trafic ». Puis sur la 1ère partie en vélo  où il y a le gros du dénivelé, je dois faire mon effort pour profiter de mes qualités de grimpeurs ensuite la fin du parcours est roulante donc il faudra les optimiser et bien s’hydrater et manger afin d’avoir assez de jus pour attaquer le marathon que j’espère faire -de 3h où le mental dira à mes jambes de continuer à avancer encore et toujours ! Et je pense que la foule de spectateurs le long de la promenade pour nous encourager sera juste une bouffée d’énergie. À titre personnel, j’espère aussi qu’il fera chaud car c’est là où j’ai le plus mes chances 😉 Quelle sera la suite de ta saison? As-tu déjà organisé la suite de ta saison? Après une petite pause, je vais reprendre par le trail, avec notamment l’Ultraks à Zermatt fin août, puis le Bike & Run de l’Ancilevienne mi septembre que j’avais remporté l’année dernière avec un ami. Enfin, retour sur marathon avec Lyon début octobre et j’espère celui de Reims 2 semaines après. Pour finir par d’autres courses comme l’urban trail nocturne de Lyon et la Saintéxpress. Je vais être moins gourmand que l’année dernière où j’avais du abandonner sur la SaintéLyon après 50 km..   Merci et bonne course Hugo !

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Pierra Menta d’été : une ambiance hors norme !

Stéphanie Duc, du team Terre de running Mizuno a participé en duo mixte à la Pierra Menta Eté. 3 jours de course dans le Beaufortain réparti dans 3 secteurs soit : 26km-2500+, 27km-2900+,13km-1200+. Native de cette belle région, Stéphanie revient avec nous sur ses impressions de cette épreuve atypique. La Pierra c’est une ambiance ! La PIerra, c’est une superbe course de trail technique en duo à faire au moins 1 fois ! Une course atypique cumulant 70 km et 7000 d +, avec un paysage magnifique. C’est une belle aventure avec des souvenirs, des images, et encouragements des sons de cloches plein la tête. Tout le long du parcours, y a les spectateurs qui sont là pour nous encourager; un peu comme c’est le cas pour la célèbre version en hiver 😉 La Pierra c’est de la gestion (mais faut rien lâcher!) Le 1er jour, on se donne pas vraiment à fond puisqu’on sait qu’il nous reste 2 jours à faire. Par contre on ne voulait pas lâcher l’équipe devant (Fanny et Pierre) avec qui on a fait une bonne partie de la course, sachant qu’ils étaient un peu plus forts que nous en descente et qu’en montée Fanny se faisait tracter… Pour cette première journée on termine 5ème équipe mixte Pour le 2ème jour, j’ai connu un coup de mou dans la montée de la forclaz. Patrice m’a bien soutenue et encouragée n me disant de rien lâcher ! Toujours au coude à coude avec Fanny et Pierre, le classement du 2ème jour s’est joué dans le passage de l’arête : ils sont partis plus vite (et ont sûrement mieux passer l’arête) car on s’est retrouvé à 2′ après la passage.  On a donc essayé de faire une belle descente sans rien lâcher jusqu’au Chornais et sur la dernière bosse on a tout donné pour revenir sur eux..On termine  à 20 sec en finissant 6ème équipe mixte. La dernière étape, on l’a faite à fond ! On a tout donné et on finit 4ème équipe…Sans regret car les 3 premières équipes étaient intouchables, la différence se fait notamment parce que les filles se faisaient tracter tout le long…. Au final on aurait pu avoir un super classement général en mixte mais j’ai pris 2h de péna  pour avoir jeté un bouchon de compote juste après un ravito. La Pierra c’est en duo… La course s’est très bien passé avec Patrice que je connais depuis longtemps puisqu’il y a plusieurs années on avait fait le GR5 ensemble. On s’est entraîné ensemble une quinzaine de jours avant la pierra dans le beaufortain. des sorties en montagne type rando-course notamment, pour m’habituer à marcher avec des bâtons. Et après? Les prochains objectifs à venir : je participerais à l’X- Trail de Courchevel sur 30 km début août puis en septembre au CHAMPIONNAT DE FRANCE de trail. Je ferais sans doute d’autres courses de préparation suivant la forme du moment.  

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TOP 10 Des conseils avant un Ultra avec Fabien Antolinos

Vous avez coché la case ultra sur votre calendrier estival ou automnal? Il n’est jamais trop tard pour prendre quelques bons conseils ou changer de mauvaises habitudes ! Aujourd’hui le coach c’est Fabien Antolinos, récent vainqueur du Lavaredo Ultra Trail et membre du Team terre de running-Mizuno 🙂 Suivez son « top 10 des conseils avant un ultra-trail » qui allie conseils et pratique. Planifier votre entraînement de manière raisonnée et raisonnable : Vous avez un travail, une famille, des obligations, vous n’êtes pas des professionnels de la course à pied alors ne surchargez pas vos semaines au risque de tomber en sur fatigue… En pratique : Je vous conseille de fonctionner en cycles de trois semaines avec à chaque début (ou fin…) de cycle une période de repos afin de surcompenser et de bénéficier des effets de l’entraînement.Placer le dernier « week-end choc » et/ou la dernière compétition de préparation trois semaines avant l’Ultra. 2. La récupération fait partie de l’entraînement : J’insiste mais entre les séances, en fin de période intense, après un week-end « Choc », à l’approche de votre objectif, il faut savoir récupérer pour arriver frais et disponible physiquement et mentalement le jour de la course d’ultra. En pratique : Observer un repos complet après une compétition ou une grosse sortie à J+2. Dernière grosse séance de préparation à J-10 après il faut se reposer ! 3. Le travail « aérobie » doit être au cœur de l’entraînement : Si la progression se réalise grâce aux multiples sollicitations dans les différentes filières énergétiques (endurance fondamentale, endurance active, seuil, travail de VMA…) le travail à des allures modérées et sur des durées relativement importantes doit rester une priorité. En pratique : La traditionnelle sortie longue bien entendu (plus de 120’ d’effort) peut-être placée en moyenne tous les 15j. Endurance fondamentale (footing) à jeun jusqu’à 60’ en terminant par 3 à 5 lignes droites rapides (100m). On peut ainsi travailler sur la filière des lipides sur un temps court. N’oubliez pas de vous hydrater et de « petit déjeuner » après. Plus de conseils en nutrition ici. 4.Croiser l’entraînement c’est se protéger : Toute activité qui soulage les articulations et qui permet de travailler les groupes musculaires de la course à pied est bonne à prendre. Du vélo, du step, de la marche, du ski de randonnée, du ski nordique… vous permettront de travailler en aérobie mais aussi de diminuer les impacts de la course à pied. En pratique : Travail de seuil en vélo de route : 6X6’30 de montée en « danseuse » avec un bon développement (distance 2,5km, déniv 115m). Récupération en descente (3’30). Travail de Fartlek (« jeu de vitesse ») en Vélo Tout Terrain avec des accélérations fortes sur des durées variées mais courtes (1’ à 4’) avec un volume de 12’ à 20’ et une récupération courte. 5 Une rando-course toutes les trois semaines : Solliciter l’organisme avec des entraînements courts et de qualité c’est très bien, marcher et courir longtemps c’est ce qui se rapproche le plus de ce que vous allez vivre ! Pour travailler sur la longueur il y a les trails de préparation mais aussi ces sorties longues où on alterne la marche et la course avec son gilet, ses bâtons, ses boissons, ses chaussures, histoire de préparer le corps et de parer aux aléas en anticipant les problèmes qui peuvent survenir après plusieurs heures dehors… En pratique : Essayez de vous rapprocher le plus possible du type de terrain et de dénivelé que vous aurez à affronter sur votre ultra. Effort entre 6h et 12h à des allures très modérées, il ne s’agit pas d’une compétition. 6. Travailler les descentes : Aucun plan d’entraînement, aucun entraîneur n’oublie de travailler « les bosses » mais quand un UTMB annonce 10000mètres de D+ il s’agit aussi de 10000mètres de DESCENTE. Pour ses aspects physiques (effort excentrique traumatisant), techniques et psychologiques la descente est aujourd’hui un paramètre essentiel de la performance. Il faut donc l’intégrer dans vos entraînements. Si une séance spécifique peut-être consacrée pour les plus assidus, les autres pourront alterner seuil en montée puis en descente… sortie longue avec « descentes vite »… En pratique : Séance spécifique : montée au train (5’ à 8’), sans trop forcer, descente rapide (2’30 à 4’) sur une durée de 45’ à 60’. Sur une sortie longue ou une rando-course placer un thème comme « je vais vite dans les descentes ». 7. Matériel et alimentation testés égale sécurité : Avant la course vous devrez essayer tout votre matériel et votre alimentation : combien d’autonomie a la frontale, est-ce que les flasques d’eau bougent, où je mets mes bâtons sur le sac, est-ce que mon vêtement me fait des échauffements, est-ce que la couture du sac est désagréable après 6h de course, est-ce que ma boisson énergétique passe encore bien après 8h d’effort, j’arrive à mâcher a barre de céréales après 80km ??? Toute surprise désagréable le jour de l’épreuve peut devenir une contrariété insurmontable. En pratique : Mes deux coups de cœur matériel : Gilet Raid Light Responsiv 10L, (lire le test), Chaussures Daichi 2 de chez Mizuno. Mes deux coups de cœur alimentation : Boisson énergétique AC+ (mandarine givrée) de chez Nutrisens (500 ml /h) et la Jelly Bar (1/h).   8. Partir avec le plein d’énergie et reposé : Si l’alimentation pendant la course est primordiale, manger de façon saine et équilibrée au quotidien est primordial. Faire des « efforts » d’alimentation la dernière semaine c’est bien mais il faut aller plus loin en essayant d’équilibrer vos assiettes et de bien vous hydrater tout l’été. Bref, le barbecue pourquoi pas, pas tous les jours et avec des légumes c’est bien aussi… Je parle également de repos car un ultra c’est au moins une nuit dehors voire deux pour beaucoup de coureurs. Faites la sieste si possible, couchez vous de bonne heure les jours précédents l’épreuve. En pratique : Un petit déjeuner avec des protéines (jambon blanc, dinde, œuf…), du

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Test de la tenue Li-Ning

Marion coureuse et membre du team terre de running Quétigny a testé la tenue Li-Ning. Vous ne connaissez pas la marque Li-Ning? Elle a été créée par un champion olympique de gymnastique et fait partie du groupe qui distribue Lutha et Icepeak. Les produits Li-Ning sont des produits techniques aussi bien destinés aux sportifs ayant une pratique intensive qu’à ceux qui pratique une activité en loisir. Le leitmotiv du groupe est de créer des produits technique,de qualité au bon prix. La marque possède de nombreux athlètes internationaux comme ambassadeur et notamment Asafa Powell, Dwayne Wade, Marin Cilic, Christian Taylor… Notre test de la tenue li-ning Le Cuissard : Le short/cuissard Li-Ning noir se porte prêt du corps et sa matière permet qu’il ne remonte pas lors des vos premières foulées. Idéal pour vos séances de fractionné du fait de son confort et de sa légèreté. Mais aussi idéal pour vos sorties longues grâce à son parfait maintient au niveau des vos cuisses, il évite les frottements et irritations dus aux sorties longues. Son cordon de maintien au niveau de la taille permet de bien l’ajuster à votre morphologie et évite qu’il ne descende lors de vos exercices et de vos footings longs. Petit accessoire en plus, il est muni d’une petit poche zippée à l’arrière, au niveau du bas du dos ce qui vous permet de pouvoir transporter vos clefs en toute sécurité ou autres objets personnels. Je l’ai essayé à différents occasions, lors de séance de piste mais aussi lors d’une sortie longue footing d’une heure et je l’ai adopté. Très confortable à porter et surtout en cette période de chaleur, sa matière est assez légère et il n’ajoute donc pas une chaleur supplémentaire au corps. Le débardeur : Le débardeur jaune Li-Ning est très agréable à porter lors de l’apparition des fortes chaleurs. En effet, sa matière très légère et fine permet à votre corps de bien respirer lors de vos efforts soutenus. Sa couleur claire permet aussi de ne pas apporter de la chaleur supplémentaire à votre organisme, De plus, il adhère parfaitement au corps, il ne remonte pas au niveau du nombril lors de vos accélérations par exemple. Sa matière évite aussi les frottements au niveau du dessous de vos bras, qui apparaissent parfois lors de vos efforts prolongés. Les plus : petits prix sans oublier la qualité! débardeur à 15,95€ cuissard à 24,95€ soit la tenue à 40,90€   En conclusion l‘ensemble Li-Ning permet d’effectuer vos sorties longues et exercices d’entraînement en toute légèreté. Ensemble qui adhère parfaitement à votre corps sans y rajoute de chaleur. Équipement idéal en été/automne.  

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Karine en route pour les mondiaux de 24h

Arrivée au running par hasard, Karine Zeimer responsable adjointe du magasin Terre de running Quétigny a été sélectionnée pour les Mondiaux de 24h dont le départ sera donné samedi 1er juillet. Un bel objectif pour cette runneuse passionnée qui s’est investit dans sa préparation. Karine, peux tu te présenter? Karine Zeimer 46 ans, licenciée dans un petit club nivernais que j’ai créé il y a 3 ans et qui s’appelle Courir en Charitois Run Amazones, également porteur d’un défi qui se court tous les ans au profit de SOS Féminité. J’ai commencé à courir un peu par hasard quand je travaillais à Poitiers pour faire connaissance avec mes nouveaux collègues. On allait au stade une fois par semaine le midi. J’ai fait quelques courses avec des chrono modestes (mon 1er 10km en 52′). Très vite je suis passée sur semi puis sur marathon. Après avoir couru en moins de 3h30 (3h28 à Annecy en 2014), j’ai été meneuse d’allure. Je trouvais que le marathon ça allait trop vite et me sentais mieux sur des courses de 6 heures. Sur quelle course et quelles conditions tu as eu ta qualification aux mondiaux? L’an passé, après deux courses de 6 heures, j’ai franchi le cap avec mon premier 24 heures en octobre à Vierzon. Avec Rémi (mon compagnon et entraineur) nous avions uniquement visé une référence pour pouvoir faire les France en 2017. L’objectif était à 180km. J’ai réalisé, en marchant beaucoup, 198km155. C’est ainsi que j’en obtenu ma sélection en EDF de 24 heures. comment s’est passé la préparation? J’avais un tout petit entrainement et aucune pression pour ce 1er 24 heures, je pense que cela m’a beaucoup aidé. Depuis début décembre 2016, sachant que j’étais 6eme au bilan, Rémi m’a accompagnée pour entamer une préparation sérieuse en vue de 2017, d’une éventuelle sélection et des championnats. Cela fait donc 6 mois que je me prépare avec à ce jour sans doute plus de 3000km au compteur et beaucoup de paires de Kinvara 8, la chaussure de chez Saucony avec laquelle je cours. Ma prépa s’est plutôt bien passée avec de nombreux records qui sont tombés : 1h34 sur semi à Bourg-en-Bresse, 3h28 sur marathon à Chalon et 9h39 sur 100km à Belvès. Un suivi kiné et ostéo, de nombreux partenaires grâce à Terre de Running Quetigny et le soutien de nombreuses personnes même si on s’entraîne souvent seul en circadie. J’ai créé une page fb qui s’appelle « au pays de la circadie » et qui permet de parler de la discipline peu connue du 24 heures.   Que redoutes-tu sur ce format de 24h ? À vrai dire, je ne me suis pas posé la question. Je vise un objectif, une marque en individuel et le meilleur pour l’équipe. On a un peu tous peur des conditions météorologiques, pluie surtout. Les températures seront idéales à Belfast. (17-18 degrés). Le championnat débute samedi 1er juillet à midi heure locale (+1h en France). Quelles sont « tes ambitions » et objectifs individuel et par équipe? Dans l’idéal je vise 216km mais c’est une épreuve très particulière, la nuit est longue. Nous sommes une équipe féminine très homogène. Les 3 premières comptent pour le classement des mondiaux. Les hommes peuvent viser un titre. Ils sont exceptionnels. Nous aurons le soleil en nous en ?? Et l’après championnat? Pour la suite de la saison, selon comment se passeront les championnats à Belfast, j’envisage de participer aux France à Vierzon.

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Nos 80 kilomètres du Mont Blanc

On retrouve Greg, responsable du magasin de Bourgoin sur son défi des 80km du Mont Blanc. Un récit de course émouvant partagé en famille et avec les amis…une arrivée finisher collective 😉 80km du Mt-Blanc, Comment j’en suis arrivé là? 26 aout 2016… Chamonix : venu pour faire une surprise au cousin Fredo engagé sur la CCC, je prends une immense claque dès que je pose le pied sur le bitume brûlant Chamoniard. Je n’ai plus posé mes valises au pied du mont blanc depuis mon arrivée de l’UTMB 2014 ! Une éternité pour mon âme d’ultra-traileur. Une fois les premières émotions dispersées, l’évidence me saute aux yeux pour 2017 : objectif 80 km du Mont-Blanc. Ce choix, pourtant spontané, est finalement assez réfléchi : une distance raisonnable pour un D+ qui annonce la couleur (6000m D+). Les mois passent, le dossard est assuré et l’hébergement pré-réservé mais j’hésite… Je ne peux assurément pas m’entraîner correctement alors que mon quotidien baigne dans le running. Pour ce qui est du temps libre, il s’oriente plus vers la famille que vers le tartan, les chemins ou les cimes. Samedi 13 mai, presque tremblotant je valide mon ticket pour le graal ou l’enfer… Je ne sais dire. Mais la XL Race avec les copains fin mai et la perspective que la famille soit à l’arrivée à Chamonix éclaircit quelque peu un ciel encore bien chargé en vue d’une troisième arrivée triomphante sur la place du Triangle de l’Amitié. quand faut y aller…. C’est donc sans objectif « officiel », ni assistance que je prends la route le jeudi 22 juin… enfin presque sans assistance, Fab ayant gentiment proposé d’assurer toute la logistique d’avant course. Et je peux vous dire que ça assure un max. Aux petits soins, je n’avais que le stress à gérer ! Au top mon Fab, une nouvelle fois merci ! Je vous passe la visite aux partenaires du village, le retrait des dossards et toutes ces heures interminables à attendre l’heure du départ. Vendredi 24 juin, 4h, moins quelques secondes, Fab m’a laissé, je suis seul au sien d’un peloton de coureurs que je sais bien plus préparés que moi. A cet instant, je décide que la course ne se fera que contre moi. Départ ? NON, il me faut le premier message d’encouragement de ma chérie. On a nos codes, message court pour que je puisse les voir en entier sur la montre, le voilà… Maintenant, c’est parti ! Après un léger échauffement dans les rues de Cham, nous voilà dans les premiers lacets du Brévent est ses 1450m de D+. Très vite, une lumière rouge pointe son nez. Oups, les piles de la frontale sont HS et celles de rechanges, pourtant obligatoires, sont restées à l’appart. Pas de stress, il faudra rentrer avant la nuit. Simple, il suffit de remplir l’objectif officieux que, comme tout coureur, je me suis fixé. La luminosité gagne au fur et à mesure que nous quittons la forêt. Le mont Blanc se dégage parfaitement sur notre gauche, c’est magnifique ! Je monte à ma main – souvent contraint de suivre le groupe de coureur qui me précède – ce qui me permet de profiter pleinement de ces premières heures de course. Sur la partie finale de l’ascension, j’accélère un peu histoire de tester un peu la machine en prenant au passage une revanche sur le Trail des Aiguilles Rouges abandonné en 2013. Tout se passe alors pour le mieux quand je passe le sommet en un peu plus de 2h (2h16 – 394ème). doucement mais surement Je passe les points de contrôle de Planpraz et de Flégère – les souvenirs de l’UTMB plein la tête – avec une avance confortable sur ces premières barrières horaires que je craignais (3h18 – 327ème) avant la montée de la tête au vent. Des coureurs me doublent – je sais que certains n’iront pas au bout comme cela, pour d’autres, je ne les verrais plus – j’en double aussi, et tout cela s’équilibre avant de basculer sur la première descente significative, longue et technique, vers le Col des Montets. Si les premiers pas sont hésitants, élasticité et tonicité musculaires reviennent pour, peu à peu, rendre la descente rapide, efficace et maîtrisée. L’option zéro drop vers laquelle je me suis orienté paie, à minima à cet instant de la course. Une énième faute de pied – je suis déjà tombé sur le sommet du Brévent – me met presqu’au sol et, alors qu’un coureur bien intentionné souhaite me faire éviter la chute, me fait sortir complètement de la course. Les kilomètres me menant alors au ravitaillement du Buet sont difficiles. La foulée est lourde, le pas moins assuré et l’état général plutôt moyen au tiers de la course. Dix minutes de pause salvatrices me permettent de repartir dans une meilleure dynamique. Si l’éventualité de ne pas aller au bout m’a effleuré l’esprit, il n’en est nullement question à cet instant de la course.   Dans la Loriaz (800m de D+) les sensations sont plutôt bonnes, je ne m’affole pas quand on me double dans les parties roulantes car mon ascension est efficace et économe si bien qu’à l’approche du sommet, je me permets de lever les yeux pour contempler le magnifique paysage sauvage qui s’offre à moi. Les écarts entre les coureurs commencent à être conséquent ce qui me permet de profiter d’instants de solitude dans ce décor extraordinaire. Seule surprise, je passe le point de contrôle en compagnie de la 35ème féminine, ce qui laisse à penser que je suis assez loin au classement, mais peu importe. quand la chaleur et la fatigue s’y mêlent Vendredi 24 juin, Le Molard, 10h49 (245ème) : Je suis dans mes plans, au pied du barrage d’Emosson, mon état de fraîcheur est idéal. A la sortie du ravitaillement, les forts pourcentages des premières pentes font de gros dégâts autour de moi. Il n’y a que peu d’endroits pour s’abriter d’un soleil, intense pour ce milieu de matinée, et un

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