Conseils

Partagez l’expérience et les conseils de nos experts pour progresser dans votre pratique en running et trail : des conseils sur l’entraînement, la gestion de course, la diététique au quotidien et en course…

Anti-bonnes résolutions running : bonne année 2019 !

Le nouvel an est souvent synonyme de nouvel élan. On fait table rase et on repart sur de bonnes bases ! Avec de très bonnes mauvaises idées qui garantissent une saison pleine de blessures, de lassitude, d’incohérence, d’épuisement… Voici 7 « anti-bonnes résolutions » à éviter pour garder le plaisir de courir tout au long de l’année et d’éviter de vous blesser ! Par Marie Paturel. 7 anti-bonnes résolutions 2019   Résolution n°1 : Je monte à 6 séances par semaine. Faut c’qu’il faut pour progresser  Passer du runner du dimanche au coureur acharné qui s’entraîne tous les jours, c’est forcément la bonne solution pour progresser et relever le défi 2019 : finir un marathon, un trail ou une grande classique comme Marseille-Cassis. Du coup, j’augmente brutalement le volume et l’intensité de l’entraînement. A la clé de cette excellente idée : des blessures, de la fatigue ou encore du surentraînement. On oublie donc ce mauvais plan et on respecte plutôt quelques principes fondamentaux. La progressivité est la clé d’une pratique respectueuse du corps et de l’esprit. Les experts en physiologie recommandent d’accroître de 15 % maximum le volume d’entraînement chaque année. Autant dire que pour passer d’une sortie hebdomadaire à 6 séances par semaine, il va falloir être patient ! L’idée n’est pas de courir énormément pendant une saison, mais plutôt de courir pendant des années en restant en bonne santé. On calme donc ses ardeurs et on raisonne sur plusieurs saisons. Résolution n°2 : Cette année, je me lance sur un marathon ou un ultratrail. Habituellement, je suis plutôt un coureur de 10 kilomètres et je m’entraîne 2 ou 3 fois par semaine. Mais là, j’ai une furieuse envie d’effort long, alors j’ai prévu un marathon au printemps. Et puis peut-être bien un ultra au début de l’automne parce que le trail, c’est cool ! Non, un marathon n’est pas anodin. Tout comme un ultratrail n’est pas juste une grande balade en montagne. L’un comme l’autre exigent de longs mois, voire plusieurs années, de préparation progressive et adaptée. Pour « monter » sur les longues distances, l’organisme a besoin de temps pour s’adapter au volume élevé parcouru à l’entraînement. De plus, gérer un marathon ou un ultra nécessite une solide expérience, une excellente connaissance de soi et le franchissement de paliers. Avant de s’aligner au départ de 42,195 km, on valide l’étape du semi-marathon. Tout comme on valide sa capacité physique et mentale à assumer un trail de 30, 50 et 80 km avant de lorgner vers 100 km. Attention à la banalisation des longues distances qui occulte toute l’importance d’une bonne préparation et d’un réel respect de l’organisme ! Résolution n°3 : Je programme tout un tas de compétitions. Les compet’, c’est bon pour la tête : ça motive, ça incite à s’entraîner et ça permet de rencontrer plein de monde. Je m’inscris donc à une bonne vingtaine de courses, histoire de multiplier les expériences. Un dossard tous les 15 jours, c’est le bon rythme ! A moins d’avoir envie d’être complètement cramé à la fin de l’année, multiplier les compétitions n’est pas très recommandé. En revanche, il est conseillé de définir 2 à 3 objectifs phares au maximum dans la saison, pas davantage. En amont de chacune de ces courses importantes, une ou deux épreuves peuvent faire office de préparation. Par ailleurs, il est capital d’identifier les périodes pendant lesquelles on sait ne pas être très disponible ou accuser systématiquement un coup de fatigue, quelles qu’en soient les raisons (surcharge périodique au travail, période intense de rentrée scolaire, etc.). On évite alors de programmer des séances difficiles ou des compétitions pendant ces créneaux. Résolution n°4 : Je prends un plan d’entraînement sur internet et je l’applique aveuglément. Google. « Plan entraînement marathon ». Entrée. Bing ! Des dizaines de pages de résultats s’affichent. Il n’y a plus qu’à se servir dans cette offre pléthorique et gratuite. Je choisis un planning et je l’applique à la lettre. Ben quoi, c’est bien un coach qui a dû l’élaborer, non ? Certes, le web est une mine d’informations parmi lesquelles on déniche de vraies pépites. Mais il regorge aussi de conseils mal avisés. En matière d’entraînement, on trouve de tout sur internet. La première règle consiste donc à identifier l’auteur du plan d’entraînement : est-ce un entraîneur diplômé ? Quelles sont ses compétences et ses références ? La deuxième règle est commune aux plannings proposés également dans les magazines : il est nécessaire de personnaliser la trame générique que vous avez trouvée. Les plans d’entraînement gratuits se veulent le plus universel possible. Néanmoins ils ne tiennent pas compte des spécificités individuelles (passé sportif, problèmes de santé, disponibilité, autres sports pratiqués…). Il faut donc absolument prendre du recul et adapter le plan pour en faire une programmation personnelle. Résolution n°5 : Je cours à bloc tout le temps et je ne me repose jamais : no pain, no gain ! Une petite douleur dans le mollet, des séances systématiquement finies à l’agonie, un entraînement quotidien (voire bi-quotidien), une fatigue qui s’installe petit à petit. Le corps et la tête envoient des signaux, mais je n’y prends pas garde. Ce n’est qu’en m’entraînant dur tout le temps que je progresserai. S’il ne s’agit pas de courir en se frisant les moustaches en permanence, il n’est pas question non plus d’être tout le temps au taquet ! Une grosse partie de l’entraînement doit être réalisée en endurance fondamentale, autrement dit à une allure qui permet de papoter tranquillement avec quelqu’un tout en courant. Après une compétition, on prévoit généralement une semaine de récupération pendant laquelle on relâche le rythme. De plus, un plan d’entraînement est structuré en cycles au sein desquels on programme une semaine allégée toutes les 3 à 4 semaines. Ce changement de rythme permet au corps d’assimiler le travail réalisé. Enfin, il est crucial de ménager une à deux coupures pendant l’année. Qui dit coupure, dit arrêt de toute activité sportive intense pendant une période donnée (en général, 2 à 3

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Conseils : comment reprendre le running après une coupure

Nous avions vu dans un précédent article l’intérêt d’une coupure annuelle ; à la fois dans un but de régénération mais aussi de progression et santé à long terme. Cette coupure peut être volontaire mais elle est parfois forcée par une blessure ou par des contraintes professionnelles ou familiales. En tout cas quelles que soient les raisons de votre arrêt nous allons voir les principes à respecter pour reprendre de manière optimale en régulant convenablement sa charge d’entrainement sans aller vers la sur-fatigue ou même à la blessure. Les principaux axes pour reprendre le running après une coupre Retrouver une condition physique générale Durant votre période de repos, votre organisme s’est plus ou moins désadapté au niveau musculaire, tendineux et cardio-vasculaire. Vous devez donc complètement occulter la charge d’entrainement qu’il était capable d’encaisser avant votre période de repos. Votre « niveau » de départ sera bien évidement malgré tout dépendant de la longueur de votre période de repos et des éventuelles sollicitations que vous lui aurez imposé durant cette période. Dans un premier temps il s’agira donc de vous remettre sur les rails pour vous permettre d’encaisser progressivement une charge de travail plus conséquente et spécifique à vos objectifs. Les désadaptations musculaires étant souvent les plus perceptibles, si vous en avez la possibilité, privilégiez d’abord les activités où les contactions musculaires excentriques sont limitées (vélo, marche en montée, ski, cardio-training en salle..) pour progressivement tendre vers la course à pied. Vous serez parfois surpris de vous retrouver avec de belles courbatures après un premier simple footing. Lors des 2 à 3 premières semaines, l’objectif sera de d’abord retrouver un niveau d’endurance correct. L’endurance fondamentale sera la base de votre entrainement avec progressivement un peu d’endurance active. C’est elle qui détermine grandement votre condition physique générale. En parallèle astreignez-vous à du renforcement musculaire de la ceinture abdominale et lombaire (gainage, abdominaux…) et profitez-en pour refaire du travail technique à base de gammes de course. Ajoutez-y dans un deuxième temps progressivement du renforcement musculaire des membres inférieurs.   Ce travail vous permettra de vous adapter progressivement à une charge de travail plus importante tout en ne l’augmentant pas trop brutalement sans faire uniquement de la course à pied. Pensez également à varier les activités pendant cette période pour vous permettre d’obtenir un plus large panel d’adaptations et parce que l’endurance est ce qu’il est le plus facile à mettre à place en terme d’entrainement croisé. Une bonne condition physique de base est indispensable avant de greffer des séances plus qualitatives. Progressivité : la clé de la réussite de votre reprise Durant cette période de reprise, le plus grand principe d’entrainement que vous devez garder à l’esprit est la progressivité. Progressivité dans le volume de vos séances, dans le volume hebdomadaire ainsi que dans l’intensité et le volume de vos séances d’intensité. Dès que vous allez solliciter un registre que vous n’avez pas encore travaillé, les adaptations du système qu’il sollicite vont se mettre place ; mais il faut laisser le temps à ce que ces adaptations puissent se faire. Si on prend l’exemple des courbatures qui peuvent être nécessaires à une adaptation ; celles-ci peuvent apparaître suite à une séance d’entrainement mais elles ne doivent pas augmenter au fil des séances, au contraire. Si c’est le cas c’est que vous augmentez votre charge d’entrainement trop rapidement. Globalement, n’ayez pas peur de reprendre à la fois lentement en termes de vitesse et sur des durées courtes. Par exemple : 20 ou 30’ de footing ou d’alternance course/marche peuvent être complètement suffisantes au départ. Je vous conseille dans un premier temps de rester sur de l’endurance de base en augmentant progressivement la durée de vos sorties (+10 à 15’ max). Progressivement vous pouvez y ajouter un peu d’endurance active (toujours progressive en termes de durée et d’intensité) puis du seuil anaérobie. A RETENIR : Ce n’est à partir que du moment où vous aurez une endurance de base minimum que vous pourrez inclure des sessions plus intenses (VMA/PMA, vitesse, capacité lactique…) et ainsi varier l’intensité de vos séances. Ce premier cycle d’entrainement doit durer 2 à 4 semaines. Pour ne pas risquer la blessure ou une fatigue excessive, il n’est pas conseiller d’augmenter sa charge d’entrainement de plus de 25 à 30% maximum chaque semaine. Mais attention la charge d’entrainement ne veut pas dire seulement le volume, elle tient compte également de l’intensité. Prenez votre temps pour la reprise en compétition Dans une période de reprise, la majorité des cas de mauvaise réussite sont dus à une reprise trop rapide. Pour cela il ne faut surtout pas se fixer d’objectifs trop proches en terme de compétition. Prenez le temps de bien planifier vos cycles d’entrainement en fonction de vos objectifs majeurs de la saison qui doivent être suffisamment éloignés pour vous permettre de placer tous les cycles de préparation dont vous avez besoin pour arriver à votre forme optimale. Se fixer un objectif de compétition trop rapprochée de la reprise c’est se mettre un ultimatum et prendre le risque de bousculer inconsciemment les choses. Prenez le temps de voir l’évolution de votre forme et de vos adaptations avant de planifier une première compétition de préparation qui correspond aux qualités que vous aurez développées au cours des cycles précédents. Progressivité, adaptations, patience, variété de travail et planification sont les maîtres-mots que vous devez garder à l’esprit dans une période de reprise. Le risque est souvent d’aller trop vite, trop fort ou trop longtemps de par l’envie décuplée qui nous anime durant ces périodes. Gardez en tête que la saison est longue ! Soyez raisonnable, votre corps vous le rendra 😉   Julien Rancon Athlète et coach www.julien-rancon.com

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SaintéLyon – comment gérer la dernière ligne droite ?

A 15 jours de votre objectif de fin d’année, ne gâchez pas votre préparation ! Voici nos conseils pour gérer la dernière ligne droite avant de prendre le départ de l’un des formats de la SaintéLyon. Votre préparation pour la grande classique hivernale touche à sa fin et vous appréhendez la course avec un mélange d’envie et d’impatience. Pour autant cette dernière ligne droite n’est souvent pas la plus facile à gérer aussi bien mentalement et physiquement. Car si comme on le conseille souvent le volume d’entrainement doit fortement baisser et vous laisse donc un peu plus de liberté, on a toujours tendance à trouver le temps long durant cette période. Que faire à l’entrainement ? Votre dernier cycle de préparation spécifique doit se terminer entre 12 et 10 jours avant l’épreuve ; en général avec une séance à allure spécifique voire une séance de « seuil » et une dernière sortie un peu longue les jours précédents. Une fois ce cycle terminé, on entre dans ce que l’on appelle une phase « d’affûtage » qui doit vous permettre de de gommer la fatigue accumulée pendant la préparation et sur-compenser au niveau physiologique. Tout d’abord, accordez-vous au moins 3 à 4 jours quasi-off ou avec très peu de volume et d’intensité si ce n’est un peu d’endurance fondamentale légère. C’est durant cette phase que vous allez commencer d’assimiler le travail effectué en amont. Votre niveau de fatigue doit s’estomper et les curseurs de l’état de forme (au niveau musculaire et central) doivent commencer à remonter nettement durant cette phase. A J-7 ou J-8 : vous pouvez remettre une légère séance d’intensité pour solliciter et ainsi entretenir vos qualités aérobies dans le secteur du seuil anaérobie. Le fait de vous remettre sur une intensité bien supérieure à votre allure spécifique vous permettra de garder à la fois une sollicitation musculaire plus importante et de commencer à réactiver votre organisme pour un effort intense. Pour cela, préférez une séance courte (exemple 3*7’ ou 3 à 4*6’ courues entre 80 et 85% de VMA en fonction de votre volume d’entrainement habituel) pour qu’elle laisse le moins de traces possibles et qu’elle vous mette en confiance pour la dernière semaine, sans être trop intense. Cette séance ne doit vraiment pas être perçue comme difficile, c’est uniquement une séance de maintien des qualités et ne doit pas générer de fatigue outre mesure. A J-5 ou J-4 : replacez une deuxième et dernière petite séance de qualité, cette fois plus orientée sur la puissance aérobie. A la fois d’un intérêt physiologique et musculaire mais aussi pour terminer sur une sensation dynamique et réactiver votre tonus. Encore une fois, nous ne sommes pas dans une séance de développement mais simplement de maintien des qualités physiques. Inutile d’en rajouter, ni en terme de volume, ni en terme d’intensité, elle sera courue en relative aisance. Cette séance doit vous rassurer sur vos sensations et non sur des vitesses et des chronos, détachez-vous complètement de cela. Exemple de séance type : 10*(45’’/30’’) ou 8*(50’’/40’’) à des intensités de +/-95%VMA. Autour de ces deux séances un peu plus intenses, vous pouvez en fonction de votre volume d’entrainement habituel, placer une ou deux sorties en endurance fondamentale à basse intensité, d’une durée de 50’ à 1h maximum mais 40’ suffisent largement, il est trop tard pour faire du volume. Ces sorties sont simplement là pour vous permettre de favoriser la récupération par une oxygénation musculaire. Cela peut très bien être fait à vélo par exemple pour vous épargner les contraintes musculaires et articulaires. Conseils clés : Accordez- vous malgré tout au moins 2 à 3 jours de repos complets la dernière semaine. Et placez une dernière petite sortie (30’ max) de mise en jambe le vendredi. Comme vous l’aurez compris, cette dernière phase doit vous permettre à la fois de récupérer et garder votre corps en éveil pour être en forme le jour J. Un mélange de repos et de réactivation sans toutefois tomber dans du repos total. Préparez-vous à courir une nuit entière Vous vous êtes surement préparer à courir la nuit, à la frontale, il est difficile de faire autrement pour beaucoup à cette période de l’année, mais n’oubliez pas de vous préparer à produire un effort dans une phase où votre corps a pour habitude d’être en sommeil. Pour cela vous avez peut-être organisé au cours de votre préparation une petite sortie (ou une autre activité physique) tard en soirée pour vous mettre en configuration de course. Mais attention, cette sortie est à éviter la dernière semaine. Privilégiez la récupération. Il ne faut surtout pas arriver le jour J avec une dette de sommeil. Les 10 derniers jours, obligez-vous à avoir chaque jour votre dose personnelle de sommeil. Vos entraînements sont réduits, profitez-en pour mettre ce temps à profit. Si possible faites une sieste le samedi après-midi avant de vous rendre au départ. Par contre à l’approche de la course, restez en éveil. On voit souvent beaucoup de gens dormir à même le sol dans le hall au départ, c’est à mon sens, trop tard. Adaptez-vous aux conditions le jour J Au niveau matériel, en amont de la course il vous faut absolument avoir prévu un peu toutes les éventualités au niveau des conditions météorologiques. Mais sachez adapter votre matériel aux conditions du jour : chaussures, textiles, portage, alimentation…(découvrez nos conseils sur les équipements et le matériel pour la SaintéLyon) en collant au plus près du terrain mais en choisissant des choses que vous avez testées et que vous connaissez tout en gardant à l’esprit que sur une durée d’effort longue la part de dépense énergétique liée au froid est très importante. Il vaut toujours mieux partir avec une couche de trop et l’enlever plutôt que de prendre un coup de froid durant la course. Optimisez votre réservoir énergétique Au niveau alimentaire, pour optimiser vôtre réservoir de glycogène source d’énergie importante, vous pouvez de J-6 à J-3 diminuer votre apport en glucides dans votre alimentation quotidienne (+/- -30% par rapports à

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Quels équipements pour la SaintéLyon?

A l’approche de la Saintélyon et avec une météo incertaine ou qui risquent de changer dans les prochaines semaines, – surtout pour une course qui se déroule la nuit – vous vous posez la question de l’équipement et du matériel à adopter. Découvrez nos conseils pour une course en toute sérénité  : Matériel conseillé : 2 à 3 couches de vêtements respirants dont une 1ère couche, une veste et un collant techniques Les incontournables en vêtements première couche sont : le sous-vêtement thermique Breath Thermo Mizuno, le modèle BlackComb Odlo, … A découvrir aussi, nos produits en laine mérinos (chez Karitraa notamment) pour rester au chaud même quand il fait froid. Pour les vestes, de nombreux modèles en fonction des technologies et protections recherchées : coupe-vent, déperlant, windstopper, Gore-Tex, etc. Concernant les collants ou collants trois-quart de nombreux choix existent selon les matières et l’épaisseur recherchées. Pensez aussi aux modèles compressifs. Protégez vos extrémités : gants, bonnet, tour de cou, bandeaux… Découvrez nos modèles variés d’accessoires pour vos protéger tout en évacuant la transpiration. Des modèles variés, légers ou chauds sont à découvrir chez Gore Wear, Odlo, Mizuno, Kari Traa…. Diététique et hydratation adaptées à l’effort et au froid : préparez-vous en amont en prévention et juste avant l’effort avec notre sélection de produits diététique. Pendant l’effort, trouvez le produit adapté : gels, barres, boissons, n’hésitez pas  à faire une pause sur les ravitaillements disponibles. N’oubliez pas l’après course et pensez à régénérer votre corps Meltonic, Stimium, Overstim’s, Nutrisens…nos marques partenaires propose un large choix de produits avec des goûts et des textures variés. Préférez les chaussures mixtes . Pour la neige, adaptez les Yaktrax ou les chaînes.     Faites-vous conseiller en magasin spécialisé pour trouver la chaussure la plus adaptée. Consultez notre sélection de chaussures trail. SAINTELYON Matériel obligatoire : Vous trouverez ci-dessous la liste du matériel obligatoire diffusée par l’organisation de la Saintélyon : Une frontale avec pile de rechange Une couverture de survie Un système d’hydratation de 1L minimum Un vêtement de pluie et coupe-vent Une réserve alimentaire Un sifflet et un gobelet personnel Un équipement vestimentaire adapté à la météo, évacuant la transpiration. La dernière couche doit être réfléchissante. Un téléphone portable avec batterie chargée.   Retrouvez ces équipements dans les magasins Terre de Running et sur www.terrederunning.com Nos équipes sont à votre écoute en magasin.

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L’équilibre nutritionnel

En partenariat avec Terre de Running St-Etienne, Maud PERICHON Diététicienne – Nutritionniste nous fait part de ses conseils en matière de nutrition sportive. Premier volet sur l’équilibre nutritionnel et les erreurs alimentaires les plus fréquentes. Quelques précisions et définitions Bien s’alimenter repose sur un principe simple : l’équilibre…entre les apports et les dépenses énergétiques. Donnons d’abord quelques définitions. –          Les apports : ce sont tous les aliments et boissons que nous mettons dans notre assiette et notre bouche au cours de la journée –          Les dépenses : elles ont plusieurs origines et se cumulent o   Le métabolisme de base : c’est la quantité d’énergie nécessaire pour permettre au corps de fonctionner dans des conditions de repos (en position allongée). Il dépend du sexe, de l’âge, de la taille, du poids et de la masse musculaire. o   La dépense énergétique journalière : elle est liée à notre activité du quotidien, c’est celle qui nous permet de passer de l’état de repos à celui d’actif (travail, déplacements, marche, escaliers, ménage, bricolage…) o   La dépense liée à l’activité physique ou sportive : elle dépend de la nature de l’activité, sa durée, son intensité, les conditions climatiques… Perdre ou prendre du poids ? Pour ne pas perdre ou prendre de poids, il faut donc un équilibre entre les apports et les dépenses. Mais est-ce si simple que cela ? Bien sûr que non… Sommes-nous tous égaux ? Malheureusement non ! Outre le facteur génétique non négligeable, c’est le système hormonal qui peut jouer sur la silhouette. Certains vont brûler plus rapidement les calories (vous savez, ce sont les personnes qui disent « je peux manger ce que je veux, je ne prends pas un gramme » …les chanceux ?), d’autres, à l’inverse, auront plus de mal à perdre du poids ou auront tendance à en prendre facilement en raison d’un métabolisme lent (vous savez, ce sont les personnes qui disent « juste en voyant ce pain au chocolat, j’ai déjà pris un kilo ! ») …mais soyez rassurés, vous pouvez modifier cette tendance grâce à votre alimentation et votre activité physique. Peut-on apporter l’énergie dont l’organisme a besoin en mangeant toujours de la même manière? Surtout pas ! Il est donc important de bien manger en quantité, mais également en qualité ! Tous les aliments contiennent des macronutriments, énergétiques (glucides, lipides, protéines) et des micronutriments (vitamines, minéraux, oligo-éléments, fibres, acides gras…) non énergétiques mais pas moins indispensables au bon fonctionnement de l’organisme. Tous ces éléments se trouvent en quantité variable selon le type d’aliments, il est donc important et fortement conseillé d’avoir une alimentation variée et diversifiée pour couvrir l’ensemble des besoins Vous l’aurez compris, lors de la pratique d’une activité physique, la dépense énergétique augmente, les apports doivent donc être modifiés, en quantité et en qualité. Quelles sont les erreurs nutritionnelles les plus fréquentes chez un sportif ? –          Une hydratation insuffisante –          Une quantité énergétique déséquilibrée par rapport aux besoins –          Une qualité alimentaire souvent négligée –          Une diversité alimentaire faiblement appliquée –          Une gestion des aliments « plaisirs » anarchique –          Une répartition des prises alimentaires aléatoire –          Un temps de repas trop rapide –          Un délai entre repas et activité physique trop court –          Une orientation alimentaire due à des fausses croyances et autres idées reçues   Ces erreurs, répétées au quotidien, ont un impact sur votre performance…qu’on soit un adepte du chrono, ou tout simplement en recherche de bien-être. Alors amis sportifs, vous reconnaissez-vous dans ces erreurs ? Changez-vous votre alimentation en fonction des périodes de l’année, de votre préparation, de la fréquence de votre activité… ? — Maud PERICHON Diététicienne – Nutritionniste 06 10 85 86 78 – maudperichon.diet@gmail.com Page Facebook

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Quelle lampe frontale BlackDiamond choisir ?

Les jours raccourcissent. Pour courir en toute sécurité, voir et être vu lors de vos prochaines sorties nocturnes, notre partenaire BlackDiamond spécialisé dans les lampes frontales, vous proposent un récapitulatif des 5 lampes présentent dans les magasins Terre de Running : Icon, Storm, Revolt, Cosmo, Spot ainsi que sur le site www.terrederunning.com L’occasion d’y voir plus clair…:-) Présentation des modèles de frontales Black Diamond   MODÈLE ICON Que vous soyez secouriste en pleine opération nocturne ou alpiniste dans une descente en rappel, la frontale Icon de Black Diamond offre une puissance inégalée de 500 lumens, ce qui fait d’elle la plus puissante des lampes frontales de la marque. Etanche jusqu’à 1 m de profondeur, elle est parée pour toutes les aventures. Son mode vision nocturne rouge est accessible sans avoir à passer par le mode blanc et optimise la vision de nuit ; ses modes variateur, clignotant et verrouillage fournissent de nombreuses options d’éclairage pour un large éventail de conditions. LES PLUS :  – La fonction Mémoire de Luminosité Programmable vous donne la possibilité de déterminer le niveau de luminosité que vous souhaitez à l’allumage. – Batterie amovible (câble plus long fourni) – Modes vision nocturne à lumière rouge, verte et bleue pour couvrir le spectre des besoins en terme de vision nocturne – Réglages incluant la pleine puissance (en mode courte et longue portée), les modes variateur, clignotant, vision nocturne RVB et verrouillage – L’indicateur de charge à 3 niveaux affiche la quantité d’énergie disponible pendant 3 secondes après allumage de la frontale Certification IP67: Protection contre la poussière et l’immersion dans l’eau   MODÈLE REVOLT Rechargeable et étanche, la version actualisée de la frontale Black Diamond Revolt offre une puissance impressionnante de 300 lumens. Elle facilite le repérage des relais, la progression sur sentier et éclaire généreusement le coin cuisine du camp le moment venu. Le design de la Revolt à alimentation hybride fonctionne sur piles alcalines standard et piles lithium, ainsi que sur piles rechargeables Black Diamond AAA, qui peuvent être rechargées dans la frontale par USB. Six modes d’éclairage différents assurent un éclairage sur mesure adapté aux besoins de chaque situation. La technologie PowerTap permet un ajustement immédiat de l’intensité.     LES PLUS : – Une LED QuadPower et une LED DoublePower blanche offrent une puissance de 300 lumens – Une LED SinglePower rouge permet une vision nocturne en réglage variateur et clignotant ; s’enclenche sans passer par le mode blanc – Technologie PowerTap™, permet de passer directement de la puissance maximale à une puissance modulée – Design épuré, à volume réduit, fonctionne sur trois piles rechargeables Black Diamond AAA ou des piles alcalines ou lithium standard – Réglages incluant la puissance maximale en modes proximité et longue distance, variateur, clignotant, vision nocturne rouge et verrouillage – Témoin lumineux d’usure des piles durant trois secondes suivant l’allumage de la lampe – Étanche ; protégée contre l’immersion dans l’eau jusqu’à 1 m de profondeur pendant 30 minutes (IPX 8)   MODÈLE SPOT Lampe frontale de choix en matière de polyvalence, elle convient aux courses matinales en milieu de semaine comme aux rappels en nocturne. La Black Diamond Spot est désormais dotée d’une puissance impressionnante de 300 lumens, d’un éclairage modulable et d’une construction entièrement étanche. En plus de son faisceau précis, fiable et puissant qui aide au repérage des relais ou des cairns en montagne, la Spot offre un éclairage périphérique optimisé qui facilite les activités de proximité telles que la cuisine, la lecture ou le tri du matériel tout en augmentant l’intensité générale. La Spot dispose également de la fonction Mémoire d’intensité qui permet d’allumer et d’éteindre la lampe sur l’intensité souhaitée sans revenir à la puissance maximale. Sept modes d’éclairage différents, y compris la vision nocturne rouge, assurent un éclairage sur mesure totalement adapté aux besoins de chaque situation. La technologie PowerTap permet un ajustement immédiat de l’intensité. LES PLUS : – Une LED QuadPower et une LED DoublePower blanche offrent une puissance de 300 lumens – Une LED SinglePower rouge permet une vision nocturne en réglage variateur et clignotant ; s’enclenche sans passer par le mode blanc – Technologie PowerTap™, permet de passer directement de la puissance maximale à une puissance modulée – Design épuré, à volume réduit, fonctionne sur trois piles AAA – Fonction Mémoire d’intensité, permet d’allumer et d’éteindre la lampe sur l’intensité souhaitée sans revenir à la puissance maximale – Réglages incluant la puissance maximale en modes proximité et longue distance, variateur, clignotant, vision nocturne rouge et verrouillage – Étanche ; protégée contre l’immersion dans l’eau jusqu’à 1 m de profondeur pendant 30 minutes (IPX 8) MODÈLE STORM LA lampe de référence : robuste, entièrement étanche, résistante aux intempéries et aux conditions difficiles. La Black Diamond Storm est désormais dotée d’une puissance de 350 lumens et de trois modes d’éclairage nocturne de couleur différente. Redessiné, son design nouvelle version offre un éclairage périphérique optimisé qui facilite les activités de proximité telles que la cuisine, la lecture ou le tri du matériel. La Storm dispose également de la fonction Mémoire d’intensité qui permet d’allumer et d’éteindre la lampe sur l’intensité souhaitée sans revenir à la puissance maximale. Huit modes d’éclairage différents assurent un éclairage sur mesure totalement adapté aux besoins de chaque situation. La technologie PowerTap permet un ajustement immédiat de l’intensité. LES PLUS : – Une LED QuadPower et une LED DoublePower blanche offrent une puissance de 350 lumens – LEDs SinglePower de couleur rouge, bleue et verte pour la vision nocturne, avec réglages variateur et clignotant et enclenchable sans passer par le mode blanc – Technologie PowerTap™, permet de passer directement de la puissance maximale à une puissance modulée – Fonction Mémoire d’intensité, permet d’allumer et d’éteindre la lampe sur l’intensité souhaitée sans revenir à la puissance maximale – Design épuré, à volume réduit, fonctionne sur quatre piles AAA – Réglages incluant la puissance maximale en modes proximité et longue distance, variateur, clignotant, vision nocturne rouge, bleue, verte et verrouillage – Étanche à l’eau et à la poussière : boîtier

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Mesdames, votre meilleur allié, le soutien-gorge de sport !

Le saviez-vous? Une Runneuse sur 2 ne porte de soutien-gorge de sport pendant ses activités sportives… Une Runneuse sur 2 ne porte pas la bonne taille de soutien-gorge… Et pourtant, il est primordial de s’équiper d’un bon soutien-gorge/brassière de sport qui corresponde à votre morphologie et vos pratiques sportives. On dit pourquoi et on vous conseille : 1.Accepter de bien s’équiper et de prendre soin de sa poitrine Quel que soit votre niveau sportif, quelle que soit sa taille, un bon maintien de la poitrine est essentiel et s’équiper d’un bon soutien-gorge est aussi important que de s’équiper d’une bonne paire de chaussures. 2.Pourquoi un bon soutien-gorge de sport ? Les seins n’étant pas des muscles, ils sont donc très sensibles au mouvement. A chaque foulée, leur poids est multiplié par 5 ! Un mauvais maintien est gage de relâchement et d’affaissement prématuré de la poitrine… ☹ Petite ou généreuse, à chaque poitrine son soutien-gorge ! Les coupes et les tailles variées permettent d’assurer un maintien idéal selon chaque morphologie, tout en assurant esthétisme et efficacité. 3.Les bons gestes : Connaître précisément sa taille et ses mensurations afin d’adapter le soutien-gorge à sa pratique sportive et à sa morphologie. Essayez les différents modèles disponibles (coupes, bretelles ajustables, matières, …) pour affiner votre choix. Si vous êtes prêtes à dépenser 150 € pour vos chaussures, pourquoi ne pas investir 60 à 70 € pour protéger votre poitrine… ? Le sujet n’est pas tabou en magasin ! Nos équipes sont à votre écoute. Retrouvez nos marques partenaire ANITA  et Thuasne afin de vous équiper efficacement. En conclusion, mieux prendre soin de votre santé !

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Une rentrée sur 10km, nos conseils

L’été tirant à sa fin, la rentrée pointant le bout de son nez, le temps est venu de remettre le pied à l’étrier, ou plutôt, les runnings aux pieds.Les conseils de Manu Duranton, coach et membre du team Terre de Running Craponne pour cette reprise sur 10 km. Que les dernières semaines aient été consacrées à la reprise sportive ou à la détente et la plage, pourquoi ne pas envisager un 10km en guise de test de début de saison? Les adeptes de la deuxième solution prévoiront tout de même deux semaines de reprise progressive de la course avant de s’aligner au départ.   PRÉFÉREZ LA QUALITÉ A LA QUANTITÉ Cette semaine doit amorcer le retour à la compétition; on veillera donc à maintenir le nombre de sorties sans augmenter la charge globale d’entraînement. L’essentiel est d’affiner le contenu spécifique de l’exercice se profilant. Le début de semaine pourra être consacré à un footing sur route, éventuellement vallonné, d’une durée équivalente à deux fois le  temps escompté sur la compétition. L’intensité ne devra pas excéder 60 à 70 % de FCM (Fréquence Cardiaque Maximale), ce qui doit permettre de rester dans une aisance respiratoire et de discussion. En milieu de semaine, on envisagera un temps fort plus spécifique à la compétition sous la forme de quelques répétitions à l’allure visée. Par exemple : 6 à 8 fois 500m ou 3 à 5 fois 1000m, avec une récupération en marche rapide égale à la moitié du temps de course. Cette séquence sera bien entendu précédée d’un échauffement type avec 15 à 20 minutes de footing suivi d’une dizaine de lignes droites techniques (talons-fesses, montées de genoux…) et de 2 ou 3 accélérations progressives. Elle sera complétée par un retour au calme trottiné de 10 minutes. Naturellement, l’hydratation, la nutrition de récupération et les étirements doux dès la fin de séance et dans les 2 heures qui suivent sont indispensables à l’assimilation de l’exercice. Une dernière sortie pourra être placée deux jours avant ou la veille de la compétition sous la forme d’un footing de 30 à 40 minutes, incluant 5 à 6 changements d’allure sur 30 à 45s à la vitesse recherchée lors du 10km. Il n’est pas nécessaire d’en rajouter et de fatiguer inutilement l’organisme à moins de 24 à 48h de l’objectif. La fraîcheur est donc de mise pour la pertinence de cette première évaluation ouvrant la saison. A vos marques … et bonne saison ! Retrouvez les inscriptions en ligne de nos courses partenaires sur www.terrederunners.com

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Protocole nutrition sur la TDS par Fabien Antolinos

A quelques semaines de la TDS, Fabien Antolinos nous livre ses conseils et son protocole nutrition, avant-pendant et après l’effort avec les produits de notre partenaire Nutrisens Sport. Je n’utilise que des produits énergétiques principalement sans Gluten pour une meilleure digestibilité. 72h avant l’épreuve 1,5L de Pro Dextro saveur Thé Pêche par jour pour la recharge glucidique. La veille de la course, j’opte pour une part de gâteau énergétique saveur Fruits rouges ou Chocolat selon l’envie. Le matin de la course, je prends une à deux parts de ce même gâteau énergétique avec de la compote de pomme et une tisane. Avant le départ 1/2L de boisson énergétique AC+ saveur Mandarine givrée pour attendre. Pendant la course : j’alterne deux boissons énergétiques avec principalement du AC+ mandarine givrée à raison de 1/2L heure au moins toutes les deux à trois heures une boisson de récup (speed récup saveur cerise cassis ou citron cactus) plus riche en acides aminés. Pour m’alimenter je vais essentiellement manger des Jelly Bar (pâtes de fruits avec des saveurs variées) à raison de une pâte par heure d’effort. Je peux aussi selon le besoin prendre un gel Tonik’s liquide et toutes les 4h une crème lactée de récupération nommée Récup 10 saveur chocolat.  Pour ceux qui aiment davantage le solide les « 9 Bar » au Potiron sont excellentes. Après la course, la Crème Récup 10 saveur chocolat et deux heures après l’arrivée un milk shake de récupération hyperprotéiné au chocolat « Récupération Pro« .   Bien sûr tout cela a été testé pendant des entraînements ou des courses et correspond à Fabien. Vous pouvez vous en inspirer mais il est indispensable de s’approprier les goûts et les textures et surtout de les tester notamment lors de vos efforts longues durées. N’hésitez pas à demander conseils à nos équipes en magasin. Retrouvez les produits Nutrisens dans les magasins Terre de Running et sur www.terrederunning.com Bonne fin de prépa et bonne course à tous/toutes !

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Travailler le fractionné en montée

La séance de fractionné fait partie du quotidien notamment des coureurs en recherche de progression et de dépassement. De différents types, elle permet de progresser dans bien des domaines, indispensable pour envisager de performer en fonction de son potentiel. Sur le plat, les séances d’intervalles ou de fractionné sont relativement bien maitrisées du grand public grâce à des mesures de VMA (Vitesse maximale Aérobie). Chaque séance peut être calibrée en termes intervalles de distances ou de temps, de vitesse, de temps et d’intensités de récupération, du nombre de répétitions et de séries en fonction de la qualité physiologique que l’on veut travailler. Pour les courses d’endurance on parle alors de Capacité Anaérobie Lactique (CAL), Puissance aérobie (VMA), endurance de Puissance (Temps de soutien à des intensités proches de VMA), seuil 1, seuil 2….. Pourquoi et comment fractionner en montée? Mais quand il s’agit de travailler en montée, les gens ont souvent du mal à s’y prendre. Pourtant au niveau physiologique, il n’y a pas vraiment de différences. Le système cardio-vasculaire travaille de la même façon. La composante qui diffère est l’aspect musculaire. D’une part le mode de contraction musculaire devient prioritairement concentrique (au lieu de pliométrique sur le plat) et les angulations au niveau de la jambe et du tronc sont modifiées D’autre part le fait d’élever le corps vers le haut demande plus de force (d’endurance de force ou de puissance en fonction du temps d’effort). C’est souvent ce deuxième paramètre qui fait défaut et qui va souvent limiter les facteurs physiologiques. Dans le jargon on dit souvent que l’on sature musculairement avant de saturer cardiaquement. Avec le coût énergétique c’est souvent ce paramètre qui fait la différence entre deux coureurs de même niveau sur la plat. Alors si il est possible de développer la force par du renforcement musculaire, de la musculation ou du vélo, il peut s’avérer très intéressant de le faire en même temps qu’un développement physiologique, complètement contextualisé avec du fractionné en montée. progressivité dans la pente et l’intensité ! Un des grands principes de base sera d’augmenter progressivement la degré de pente de manière à ce qu’on ne soit pas trop limiter par la force pour développer la qualité que l’on cherche à développer spécifiquement (PMA, endurance de PMA, seuil….) Ainsi on pourra passes de pentes faibles (+/-5%,) à de vrais « raidars » à 30% (dans la période de préparation spécifique, il conviendra bien évidemment de se rapprocher du profil de la course préparée). On peut également pallier ce retard de force au cours de la pré-saison en incluant à l’entrainement des séances de capacité lactique en montée. Ces séances sont accessibles à tous, une petite rampe suffit pour des intervalles courts courus proche du maximum. On restera dans le domaine de l’anaérobie avec un gros travail de puissance de puissance musculaire. Ce travail en anaérobie aura double effet car on remarque que même sur des courses d’endurance le système anaérobie est plus sollicité que sur des courses à plat du même format à plat, du fait du niveau de force requis plus élevé et de variations d’intensité dues aux variation de pente. Faîtes vous confiance ! Dans le domaine de la Puissance aérobie, du temps de soutien à des intensités hautes et du seuil, on pourra procéder de la même manière que sur le plat en termes d’intensités, de durées, de temps de récupération, de nombre de répétitions et de séries… tout en gardant à l’esprit cette notion de progressivité dans la pente. On ne parlera alors pas souvent de distance d’intervalles mais de temps et le principal enjeu sera de maîtriser l’intensité qu’on ne peut contrôler comme sur une piste ou une portion de route étalonnée. Ici on pourra parler de VMAa (VMA ascensionnelle) ou de PMA (Puissance Maximale aérobie) au lieu de VMA que l’on pourra éventuellement mesure par un test d’effort maximal sur 5 ou 6’. Malgré tout cette VMAa ou PMA est relativement dépendante de la pente et de la nature du terrain et sera donc peu reproductible d’un endroit à l’autre (à moins d’avoir un tapis roulant inclinable), d’autant que les pentes sont très rarement vraiment régulières. Et si sur des intervalles longs les données de dénivelé indiqués par les montres GPS barométriques seront utiles au même titre que la fréquence cardiaque, sur des fractions courtes cela sera beaucoup moins valable. L’expérience et la maîtrise des différentes intensités par le ressenti seront souvent le meilleur indicateur. Cela demande un peu plus d’expérience et d’écoute de ses sensations et des signaux de son corps. Exemples de séances Voici quelques exemples de séances de fractionné en montée en fonction du domaine physiologique sollicité : Capacité Anaérobie lactique : – 12*30’’ à intensité proche du maximum pour 30’’ – récupération retour départ en trottinant (1’10’’ à 1’30’’) – 5*45’’ – 5*30’’ -5*20’’ à intensité proche du maximum pour chaque durée d’effort – récupération retour départ en trottinant Puissance Aérobie : – 2*8*(50’’/40’’) R=3’30’’ : 50’’ effort à +/-100%PMA avec 40’’ de récupération trot en descente / 3’30’’ entre les séries – 3*7*(45’’/15’’) R=2’30’’ : 45’’ effort à +/-95%PMA avec 15’’ de récupération en trottinant en descente / 2’30’’ entre les séries – 14*(1’/1’) : 1’ à +/-95%PMA et récupération en descendant activement jusqu’en bas Endurance de Puissance Aérobie : – 8*3’ r=1’30’’ : 3’ à +/-90%PMA, récupération 1’30’’ trot en descente – 2’-3’-4’-5’-4’-3’-2’ r=1/2 tps effort : de +/-90 à 85%PMA, récupération trot en descente ou en montée – 6*4’ proche de 90% PMA avec récupération active en redescendant jusqu’en bas (petit travail excentrique par la même occasion) Séance typée « seuil 2 et 1» : – 3*10’ à +/-85%PMA r=2’30’’ trot en descente ou en montée – 4*8’ entre 85 et 90%PMA avec redescente actives jusqu’en bas (petit travail excentrique par la même occasion) – 2*20’ à +/-80%PMA r=5’ à 7’   Conseils : Toutes ces séances sont précédées d’un échauffement complet (footing progressifs + gammes + accélérations) et suivies d’un retour au calme classique d’une dizaine de

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