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L’ultr’Ardèche, ou comment jeter l’éponge au 165ème kilomètre

Après avoir inclus les 12h de St-Fons dans sa préparation, notre coureuse Karine s’est lancée sur l’Ultr’Ardèche. Un défi de taille qu’elle raconte avec humilité et sagesse pour avoir préféré abandonner. Récit d’une course pas comme les autres Les 18 et 19 mai derniers ont lieu lieu la 3ème édition de l’Ultr’Ardèche, pour les initiés l’UA#3. Mais qu’est-ce donc ? Déjà ce n’est pas un trail mais une course sur route avec uniquement 25km de voie verte et un total à atteindre de 222kms pour plus de 4500m de D+ et donc de D-, la précision ayant une grande importance. Comme son nom l’indique cela se passe en Ardèche et les 80 bénévoles sont menés de main de maître par Laurent Bruyère, surnommé Lolonidas, et son épouse Isabelle, sans oublier toutes les autres personnes. Car il en faut du monde pour l’ensemble des ravitaillements assurés par l’orga, avec drop bag, superbes sourires et assistance. C’est une course d’ultra et comme toutes ces courses l’esprit premier y est l’entraide et surtout pas la concurrence entre coureurs. Le camping est d’ailleurs réservé pour ce week-end et tout le monde s’y retrouve dès le vendredi soir pour repas et briefing, dépôt des sacs, rencontres et retrouvailles. Alors qu’est-ce qu’une circadienne, spécialiste donc des courses sur circuits d’environ 1km, sans aucun dénivelé, et des centaines de boucles pendant 24h est venue faire sur 1 seule boucle de 222kms ? La réponse est simple : voir du paysage et me frotter aux éléments ! Et pour les éléments j’ai été servie. De la pluie était annoncée tout le week-end. Au final, la situation a évolué favorablement – au début du moins – car c’est le soleil qui nous a accompagnés en début de course dès les premières montées après le feu d’artifice tiré à 6h du matin. Nous partions alors tous à allure réduite pour courir et marcher au maximum 37 heures, car barrières horaires il y avait. Ce ne sont pas les barrières qui m’ont posées problème, ni même les montées et les premières descentes. Par contre, on commençait à moins rire à escalader (par la route) le Mont Gerbier de Jonc et surtout à le redescendre. En bas, il y avait mon deuxième drop bag, au kilomètre 117. Et le bas fut long à atteindre… A ce moment j’avais déjà effectué quelques kilomètres en compagnie de Maria Pierre, qui finira 2ème féminine, tout en discutant et nous avons rejoint Saint Pierre et la BH 2. Julia Fatton était alors loin devant, sur une tête de course qu’elle ne quittera pas. A ce moment nous savions que les cuisses avaient « pris cher », comme on dit, dans la descente; et le reste n’étant qu’une succession de bosses, que la nuit serait longue. La journée était passée très vite, pour moi du moins car les premiers abandons étaient déjà à compter, et il fallait appréhender la nuit. Vêtements chauds et prendre l’habitude de la pluie qui avait commencé de tomber depuis 18h sans interruption. Il était alors moins de 21 heures, comme prévu sur la feuille de route. Ce serait la dernière fois que cette feuille pourrait être respectée. Car ensuite il y a eu des montées, interminables, puis des descentes, tout aussi interminables. La nuit tombée, seuls les PC pouvaient nous permettre de sentir un peu de présence humaine. Après quelques kilomètres avec Pascale Bouly, et son mari qui l’accompagnait à vélo, je me suis effectivement retrouvée seule dans la nuit avec ma frontale et en combat avec les éléments. La pluie ne cessait pas et certains cols étaient mémorables. Le dernier pour moi, alors que je venais de me changer et remettre des vêtements secs à Saint Julien, avec plus d’une heure de retard sur mes prévisions, a été le col de la Croix de Ferrières. En haut, à seulement 918m d’altitude, la tempête avait décidé de se déchaîner sur moi. Cachée entre buff, bonnet et mes gants pour me cacher le visage, j’ai passé le col, trouvé la flèche pour redescendre et fait le terrible constat : je n’avais plus rien de sec et surtout j’en avais archi marre de cette pluie. Alors j’ai fait tous les calculs possibles et imaginables et passé quelques coups de fils, à près de 5h du mat’. Cela faisait plus de 22 heures que j’étais en route, j’avais fait le plus dur, j’étais alors 2ème féminine, élément qui m’avait permis de repartir à Saint Julien, mais j’estimais qu’il me faudrait encore au moins 10 h, peut être 11 ou encore plus pour rallier Alboussière. J’ai occulté l’élément nuit car pour une fois je n’avais pas sommeil, mais pas l’élément pluie. Depuis plus de 2 heures il n’y avait plus aucun plaisir dans cette aventure. Et j’étais avant tout venu pour le plaisir. Je ne voulais pas disputer les championnats de France de 24 heures à Brive et j’avais choisi ma course plaisir. Il n’était plus là. J’ai donc trouvé ma conclusion : jeter l’éponge qui était gorgée d’eau. Je signais là mon premier abandon sur une course et ce quelle qu’en soit la distance. Mais je le signais avec courage et positivisme. Pour ne pas mettre 3 mois à m’en remettre et pour conserver ce que j’étais venue chercher : l’envie et le plaisir. J’avais toujours des jambes, j’avais toujours ma tête, mais j’avais perdu mon coeur. Ce n’était pas un abandon mais le choix d’un stop pour continuer ensuite. Mes Kinvara 10 ont assuré avec brio la mission qui leur avaient été confiée, mes 5 paires de chaussettes trempées aussi. Les pieds vont bien, les jambes toujours et je serai donc prochainement au départ de la suite de tout ceci : un marathon, pour un autre objectif, mais toujours en Kinvara. J’invite tous les coureurs d’ultra qui aiment la route à la prochaine édition de l’UA#4 donc, les 30 et 31 mai 2020 ! Vous ne le regretterez pas. Pas de bouchons, la nature, la vraie, les éléments, les vrais et un bon dénivelé à

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1999-2019, 20 ans d’innovation Raidlight !

1999-2019, 20 ans d’innovation Raidlight ! La marque Raidlight spécialisée en Trail-Running et implantée depuis 2011 en Chartreuse fête cette année ces 20 ans. Dans son ADN, l’expérience et l’innovation produit. Retour sur les étapes et les dates clés d’une histoire riche qui continue son chemin… 20ème anniversaire Raidlight – dates clés 1999 – CRÉATION DE RAIDLIGHT Raidlight est né en 1999 à Saint-Genest-Malifaux, dans le massif du Pilat, à quelques encablures de Saint-Etienne. Benoît Laval crée RaidLight, marque de produits de Trail et de raids, en associant ses compétences d’ingénieur textile et sa passion de la montagne et de la course à pied qu’il pratique sous toutes ses formes depuis l’âge de 10 ans. Dès le départ, la volonté de Raidlight est d’innover et de concentrer son savoir-faire pour proposer des produits toujours plus légers, innovants, performants et astucieux, et accessibles à tous. 2003 – UN PREMIER CHAMPION DU MONDE EN RAIDLIGHT En 2003 Thierry GUEORGIOU, icone montante de la course d’orientation en France, gagne son premier titre de champion du monde en Raidlight, alors partenaire officiel de la Fédération française de course d’orientation. 2003 – INVENTION : LE BÂTON EN Z Devenu un concept aujourd’hui in contournable sur le marché outdoor, Raidlight a été la première marque au monde à commercialiser le bâton pliable « en Z ». Invention du savoyard Thierry BARBOUX, il a rapidement confié la production et la commercialisation à Raidlight, ce bâton a constitué une véritable rupture technologique. Dès ses débuts la marque innove comme le montre l’utilisation de la membrane imperméable et respirante hydrophobe « MP+ ». La veste HYPERLIGHT JACKET affiche 95g pour 20K d’imperméabilité et 25K de respirabilité. 2007 – OLMO, DES SACS À DOS CRÉÉS PAR UNE LÉGENDE En collaboration avec Marco OLMO notamment vainqueur de l’UTMB, la marque créée une gamme de sacs à dos directement issue des prototypes réalisés des mains de Marco OLMO pour ses aventures. Ultralégers et efficients, portage des bidons sur les bretelles de façon astucieuse, cette gamme deviendra un must à la hauteur de la passion et de la légende de Marco OLMO. 2008 – CRÉATION DU «TEAM OUVERT À TOUS» En 2008 Raidlight est la 1ère marque à créer un véritable réseau social autour de ses clients et de leur passion commune, le Trail et compte plus de 8000 membres. Depuis 2003, la marque organise via ses salariés de nombreuses courses notamment sur son territoire d’implantation. Plus de 150 courses sont partenaires de la marque. 2010 – INTÉGRATION DE VERTICAL : marque de vêtements de ski de randonnée et d’alpinisme, pionnière des vestes et pantalons techniques, imperméables et respirants. 2011 – INSTALLATION DE L’OUTDOOR-LAB À SAINT-PIERRE DE-CHARTREUSE et PREMIÈRE STATION DE TRAIL Un bâtiment éco-responsable où est implanté le siège social,  l’atelier R&D de Raidlight ouvert aux clients. C’est aussi l’année de lancement d’un nouveau concept, les stations de trail; un lieu 100% dédié au Trail proposant des parcours balisés, des services (douches, vestiaires, produits de tests), des outils et des conseils mais aussi un lieu pour organiser des stages ou des weekend complets. Les stations ayant le label sont regroupées et valorisées à travers un site internet de présentation de la destination touristique et des parcours, et une application smarthphone avec géolocalisation et GPS vocal. Le réseau compte 30 stations de trail labellisées. 2014 – LANCEMENT DE L’ATELIER DE PRODUCTION MADE IN FRANCE INO-FAB Afin de produire une partie de ses produits en France, RaidLight-Vertical créée en 2014 INO-FAB, un atelier de production textile Made in France, implanté à Saint-Pierre-de-Chartreuse. L’utilisation de technologies innovantes comme la découpe laser, et le thermocollage permet de rendre les produits encore plus innovants et légers. 2016 – Dream Team : un team d’athlètes élite est constitué autour d’ultra-traileurs comme Nathalie Mauclair et Antoine Guillon ou d’aventuriers. 2016 – INTÉGRATION DANS LE GROUPE ROSSIGNOL : cette étape est un moyen pour la marque de rejoindre un grouper aux multiples ressources et de poursuivre sa croissance et son développement. 2019 – NOUVELLE GAMME DE CHAUSSURES et NOUVELLE GAMME REVOLUTIV Désignées par les équipes d’ingénieurs chaussures du groupe Rossignol, au pied des Dolomites, la nouvelle gamme innovante de chaussures est une étape primordiale pour Raidlight et une innovation de plus. Légers et performants, la nouvelle gamme de produits REVOLUTIV concrétise les 20 ans d’expérience et d’innovation de Raidlight.       Retrouvez la gamme Raidlight dans les magasins Terre de Running et sur www.terrederunning.com Pour fêter les 20 ans de la marque, profitez de -20% sur l’ensemble des produits disponibles en magasins du 27 mai au 15 juin.

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Nouveaux modèles route Hoka One One

Envolez-vous avec la gamme Fly de la marque Hoka One One ! 2 modèles ont particulièrement évolué cette année et sont disponibles en version 2 : la Mach et la Cavu. Tous deux proposés dans des coloris très sympa à porter ! Présentation des chaussures Mach 2 et Cavu 2 Mach 2 Cette version est une superbe évolution pour ce modèle dotée de la nouvelle semelle Profly. Il s’agit d’une mousse en caoutchouc qui assure une foulée encore plus légère et absorbe encore mieux les chocs – Au menu, dynamisme et stabilité pour cette chaussure qui compte une tige en mesh technique ventilé et aéré. Le profil de semelle incurvé apporte une propulsion de la foulée. Petit plus, la languette rembourrée offre pour plus de confort. La MACH 2 est une chaussure pour les courses et les entraînements rapides sur route jusqu’au format marathon Poids affiché : 227g   Cavu 2 Cette chaussure de running polyvalente est idéale pour vos défis sur route (jusqu’au 10km et semi-marathon) mais aussi vos pratiques multi-sports. Comme la Mach 2, l’évolution de son modèle est dotée de la nouvelle semelle Profly mais légèrement plus basse. Son Mesh technique, aéré et respirant auquel a été rajouté une doublure en lycra pour un meilleur confort du pied offre un onfort incroyable. La CAVU 2 vous offre une foulée fluide, dynamique et légère sans négliger l’amorti et le confort. Avec son coloris tendance et le logo Hoka floqué vous êtes parés ! Disponible en coloris Homme et Femme.   Retrouvez les modèles Cavu 2 et Mach 2 dans les magasins Terre de Running.  

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La Tchimbé, une course atypique en Martinique

La Martinique n’est pas qu’une destination de vacances pour la farniente. Depuis quelques années, la Tchimbé est une course regroupant de multiples formats à la renommée redoutable. En effet, avec un terrain atypique et très accidenté ainsi qu’une humidité affolante, le parcours du 53km a donné du fil à retordre à Gaëtan, gérant du magasin Terre de Running  Albertville. Récit d’une course plutôt atypique ! Belle ambiance martiniquaise au départ. De 11h à minuit du très bon Reggae permet de détendre l’atmosphère. Tout le monde affiche un calme trompeur, on a tous peur je crois. Enfin ceux qui ne la ressente pas sont inconscients ! Le départ est donné à Minuit Première péripétie, après 3 min sur la route erreur d’aiguillage et on se retrouve 150 à tourner en rond dans une impasse à chercher un chemin qui n’existe pas… Donc demi tour et deuxième départ fictif et on doit faire monter le cardio pour retourner dans le groupe de tête pour ne pas être bloqué à l’entrée de la Jungle ! On entre donc dans la forêt. Un premier beau talus, sans les mains agrippées aux arbres et à la main courante, les pieds calés sur des racines : tu montes pas. Puis une belle descente est prévue sur le profil de la course que j’ai glissé dans la coque du tel, lui même bien emballé dans une pochette étanche. La descente est encore plus improbable que la montée. je pense qu’on va moins vite encore…. je continue à m’agripper aux arbres, je pousse de grandes feuilles comme celles des bananiers pour voir où je pose les pieds, descends de grosses marches naturelles entremêlées de racines énormes… et ça va durer environ 35 km… Les quelques parties plates sont vraiment boueuses à en laisser plusieurs fois ma chaussure collée. Et me voilà en chaussettes en tentant de me rechausser pour la 4ème fois. Je prends finalement 2 min pour tout resserrer et c’est reparti pou un tour 🙂 Au 20èm km et environ 3h30 de course, je commence à douter sur le fait de finir cette course… 20 min pour parcourir 1 petit km ! Finalement une descente sur la « route forestière » nous fait prendre rapidement 5km, mais nous casse bien les jambes. C’est une route avec beaucoup de pièges : cailloux, trous,… au milieu de bananiers. Je dis nous car j’ai presque toujours couru avec quelqu’un. (j’ai peur du noir et des bestioles 🙂 ) Parti avec 2 l d’eau, j’ai ravitaillé dès que possible. Englouti environ 1l par heure. Moi qui ne transpire habituellement pas beaucoup, ça fait drôle d’être trempé dès les premiers km. Puis à nouveau la forêt tropicale, que des petites montées en vu sur le profil, mais les jambes ont déjà bien données ! En fait les bras aussi et les abdos encore plus…. Je pensais souffrir de maux d’estomac, mais non ce sont bien les abdos qui ne sont pas habitués à bosser autant dans la boue !   La fin de course est de plus en plus propre car ont rattrape petit à petit les coureurs (fous) de l’ultra parti 12 h avant nous. Au ravito suivant, une bonne compote et une tranche de jambon comme petit dej’ et je retrouve le moral et surtout la forme qui va avec, je me régale presque dans les descentes plus sympas, de belles côtes vraiment raides faites de grandes marches en rondin. Le soleil arrive et la chaleur étouffante aussi, la mer est proche… enfin je l’aperçois à un moment, elle parait vraiment loin…. En effet la descente est longue et se termine par 3km de goudron bien chaud ! Délivrance et satisfaction à l’arrivée. J’apprends que je suis 8ème à ce moment là car on avait vraiment aucune idée du classement dans la jungle 🙂 Un poulet boucaner à 9h du mat’, une bonne douche, un bon restau à midi et un peu de répit sur la plage en famille 🙂   La Tchimbé, j’y reviendrais dans  10 ans !  

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Mon premier trail : le choisir, le courir, le finir

Le calendrier est pléthorique en matière de trails. De plus, tout le monde me parle d’ultra… Quelle course choisir ? Si je commence par une distance courte, serai-je ridicule ?  Parler de trail de manière générale, c’est comme parler de running sans autre précision. Or on trouve de tout : des courses nature de 5, 10 ou 15 km, des trails courts de 25 km, des montées sèches, des trails longs de 50 km ou encore des ultras d’une centaine de bornes. Sachez raison garder : ce n’est pas parce que tout le monde parle d’UTMB® et autres défis hyper longs que vous devez vous aussi courir plus de 100 bornes ! La progressivité est essentielle, donc commencez par des épreuves courtes. Vous venez d’ouvrir un calendrier de trails… et vous avez le tournis. Si on voulait (et si on pouvait), on pourrait épingler un dossard plusieurs fois chaque week-end sans forcément aller très loin de chez soi ! Néanmoins, lorsqu’on est débutant dans la discipline, filtrer l’offre se révèle nécessaire : 1.    Commencez par éliminer les distances trop longues : quand on veut apprivoiser une nouvelle activité, on débute modérément ! Si vous avez déjà l’habitude de courir régulièrement, sélectionnez les courses oscillant entre 10 et 20 km. Si vous venez juste de vous mettre à courir, optez pour une distance inférieure à 10 km. 2.    Essayez d’identifier le type de terrain que vous allez rencontrer. Pour débuter en trail, mieux vaut commencer avec des sentiers pas trop techniques et avec un profil pas trop vertical. Misez sur un dénivelé positif : autour de 800 m si vous avez un bagage de randonneur habitué à crapahuter sur les pentes, autour de 400 m si vous êtes un vrai débutant en matière de montées. 3.    Misez sur la pédagogie de la réussite, histoire de ne pas vous dégoûter tout de suite : choisissez une course qui représente un challenge personnel (cela vous motivera) mais qui reste un objectif réaliste (l’idée est de rallier l’arrivée sans souffrir le martyre pendant des heures et non d’abandonner en cours de route). 4.    Si vous êtes une fille et que le dossard vous effraie, cherchez une course nature 100 % féminine : l’ambiance y est généralement plus zen et l’esprit communautaire vous aidera à vivre cette première expérience plus sereinement. De plus, les distances proposées sur ce type d’épreuve sont généralement accessibles. Faut-il continuer à s’entraîner juste avant la course ? Une certitude : ce n’est pas la dernière semaine qu’il faut se mettre à courir comme un acharné ! La semaine qui précède le jour J doit être consacrée à un repos relatif.  Faites un ou deux footings à allure tranquille. Vous pouvez encore réaliser une ultime séance de fractionné, sans réelle difficulté, au plus tard le mardi ou le mercredi. L’objectif est de « faire du jus », c’est-à-dire d’emmagasiner de l’énergie et de la fraîcheur. La veille de la course, faites un petit échauffement composé de 20 à 30 minutes de footing léger suivi de quelques accélérations progressives (par exemple, 5 fois 1 minute à allure soutenue avec 1 minute de récupération).  Je me suis inscrit sur internet. Comment récupérer mon dossard ? Les horaires et le lieu du retrait des dossards sont forcément indiqués sur le site web de la course. Sur les grosses épreuves, un retrait est généralement organisé la veille de l’épreuve. Récupérer le dossard à ce moment-là est préférable car cela évite le stress de dernière minute, les épingles qu’on a oubliées à la maison ou enfouies tout au fond du sac. Si le retrait s’effectue uniquement le matin de la course, mieux vaut prévoir d’arriver en avance : là encore, cela évite un stress délétère. Je suis hyper angoissé… C’est normal ?  Rien de plus normal que l’appréhension d’avant-course. L’inconnu effraie toujours ! De nombreux coureurs chevronnés sont, eux aussi, soumis aux affres de l’angoisse pré-compétitive. Pour désamorcer le stress, l’imagerie mentale se révèle d’un grand secours. Allongé sur le dos, en position de détente, les yeux fermés, respirez profondément plusieurs fois. Visionnez le film de votre futur trail : imaginez-vous le matin en train de manger votre gâteau sport, puis en train de vous habiller, puis sur la ligne de départ, puis sur le parcours. C lôturez la visualisation par votre bonheur de franchir la ligne d’arrivée (avec le sourire !). Projetez-vous dans des émotions positives. Cela désamorcera le stress et vous rassurera. En tout cas, évitez de ruminer tout seul dans votre canapé la veille de l’épreuve et sortez plutôt vous balader tranquillement en famille. L’action inhibe l’émotion, donc mieux vaut s’occuper que gamberger sans bouger ! Comment dois-je m’équiper ? Une règle d’or : il vaut mieux avoir un peu froid au départ qu’être trop couvert et faire un sauna pendant la course. En trail, l’équipement de base se compose d’un short, un tee-shirt, un accessoire de portage pour emporter du petit matériel (sifflet, couverture de survie, eau, barres énergétiques…) et, selon la météo, une casquette ou une visière, des manchettes, un léger coupe-vent. Question chaussures, il faut évidemment un modèle déjà éprouvé moult fois à l’entraînement et adapté au terrain. Dans tous les cas, je ne teste aucun matériel neuf le jour de la compétition. Vérifiez aussi le règlement de l’épreuve : une liste de matériel obligatoire ou conseillé est généralement détaillée. A quelle allure dois-je courir pendant la compétition ? Si l’allure de compétition reste évidemment propre à chacun, un principe s’applique à tous : la gestion de course est l’une des clés de la réussite. Le point fondamental, c’est de ne pas partir comme une fusée ! Gérer l’effort est indispensable pour ne pas être complètement cramé au bout de dix minutes. L’allure doit donc être soutenue, sans être maximale. Si besoin, marchez dans les montées. Et s’il reste de l’énergie dans la machine à deux kilomètres de l’arrivée, lâchez les chevaux ! Dans tous les cas, comme il s’agit d’une première expérience, mieux vaut rester prudent –

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Présentation de la nouvelle Garmin 945

La famille des Forerunners s’étoffe ! Après la montre 245/245music, la marque Garmin nous propose la 945. A chaque runner sa forerunner ! Evolution de la 935, cette « mini » Fénix 5x Plus allie légèreté, ergonomie et une évolution dans les fonctionnalités afin de satisfaire tous les sportifs. Les nouvelles fonctions et les évolutions de la Garmin Forerunner 945 cartographie embarquée en couleur  musique : stockage et synchronisation avec les plateformes Spotify et Deezer. Téléchargez jusqu’à 1000 titres ! paiement sans contact 40h d’autonomie suivi des performances : VO2 max personnalisée et analyse des données qui permettent notamment de vous proposer des fonction d’équilibrage de la charge d’entraînements et de prédiction les performances Mode triathlon avec les transitions simplifiées Autre nouveauté, des fonctions de sécurité et de suivi sont intégrées, telles que la détection d’incident (pour certaines activités) et la demande d’assistance. cela vous permet d’envoyer aisément votre position en temps réel à vos contacts d’urgence Et bien sûr, les fonctions incontournables GPS Glonass et Galiléo, Cardio poignet. La Garmin Forerunner 945 existe en noir et en bleu pour la version pack triathlon. Présentation en vidéo de la nouvelle Garmin 945     Retrouvez la Garmin 945 dans les magasins Terre de Running et sur www.terrederunning.com Prix de vente conseillé 599€ et 749€ selon les modèles.

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Nouveau magasin TDR Luberon

Fraîchement ouvert depuis ce matin, le magasin Terre de  Running Luberon est le 21ème magasin du réseau Terre de Running. Situé à Coustellet (84) entre Cavaillon, Apt et Isle sur la Sorgue, le magasin Terre de Running Luberon  est votre nouvel espace Running – Trail – Athlétisme – Triathlon – Marche. Agréable, aéré et doté un petit comptoir pour discuter et échanger vous serez accueillis par Jérôme, gérant mais aussi pratiquant qui vous conseillera pour vous équiper. Venez découvrir notre concept basé sur l’analyse vidéo de votre foulée sur tapis. Une étape indispensable pour vous accompagner dans le choix de vos chaussures et afin de prévenir les blessures. Cette analyse sera complétée par l’empreinte et la mesure de vos pieds.   Entouré du magnifique environnement naturel du Luberon, ce terrain de jeux est un bel écrin pour que chaque sportif s’y épanouisse. Quel que soit votre budget et votre pratique sportive, les conseils personnalisés et avisés de Jérôme vous permettront de trouver l’équipement qui vous convient.   Suivez l’actualité du magasin sur  la page facebook Terre de Running Luberon

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Découvrez le nouveau magasin de St-Etienne

Après une petite semaine de travaux, le magasin Terre de Running St-Etienne a ré-ouvert ce samedi 11 mai pour le plus grand plaisir des nouveaux clients. Un « lifting » qui a permis de rafraîchir le magasin et de le mettre au concept de l’ensemble du réseau et de la charte. Ce nouvel espace modernisé permet de mieux vous accueillir et vous conseiller dans vos pratiques : RUNNING – TRAIL – TRIATHLON – ATHLÉTISME – MARCHE NORDIQUE   Analyse vidéo de foulée sur tapis Découvrez ou re-découvrez notre expertise d’analyse de foulée sur tapis pour vous accompagner dans le choix de vos chaussures.   Au plaisir de vous accueillir. Pierre et Jean-Christophe.     Suivez l’actualité du magasin sur facebook 

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Test réussi pour Kinvara 10 pendant 12 heures non stop !

C’est Karine, du magasin Terre de Running Quétigny mais aussi athlète spécialiste de la circadie; c’est à dire des courses sur des circuits de 24h qui nous parle des Kinvara 10. Des chaussures qu’elle a utilisées lors des 12h de St Fons, course effectuée en vue de sa préparation pour l’Ultr’Ardèche : une course en ligne sur route de 222kms en Ardèche, un nouveau défi pour cette ultra-runneuse ! Adepte des Kinvara, un modèle incontournable en running Le choix de la chaussure est plus que jamais primordial sur de telles distances. En tant qu’ambassadrice Saucony, je suis une adapte de la Kinvara. J’ai utilisé avec grande satisfaction les Kinvara 8, puis les Kinvara 9. Quand Saucony a annoncé un grand changement avec la n°10 et surtout une toe box élargie, j’ai eu du mal à me faire au changement. Ayant des pieds fins, et en pointure 42 femme, la chaussure me semblait trop grande par rapport à mes anciennes Kinvara 9. Néanmoins, le confort lui était toujours là, ainsi que la légèreté et la stabilité. Avec la Kinvara on peut autant courir vite que longtemps. Elle est adaptée aux séances de fractionné (plutôt long) avec son amorti réactif, comme aux courses de longue distance. Une fois de plus mes affirmations antérieures me semblaient plus difficiles à adapter à la Kinvara 10. J’ai donc fait mes courses préparatoires en Kinvara 9 : semi marathon de Montargis couru en 1h34 et 6 heures de Challes-les-Eaux avec 68km400 au compteur. Test terrain des Kinvara 10 pendant les 12h de St Fons Pour le 12h de Saint Fons, couru de 22h à 10h le lendemain matin, les 20 et 21 avril 2019, j’avais au pied les nouvelles Kinvara 10, qui avaient préalablement déjà 300km à l’entrainement. C’était parti pour une nuit entière et un bout de la matinée avec les mêmes chaussures au pied et un objectif de 115km. A aucun moment la chaussure n’a été une gêne dans ma gestion de course. Bien entendu, il y a eu d’autres points à gérer comme sur tous les ultra. Mes Kinvara, elles, ont été à la hauteur du résultat final : 2ème féminine avec 115km364m Si vous avez un pied plus large que le mien, la Kinvara 10 sera parfaite de 10km à 42km et encore plus si affinités ! Vérifiez néanmoins votre pointure dans votre magasin Terre de Running le plus proche, car il peut y avoir un petit décalage par rapport à l’ancien modèle. Les autres points positifs : lacets qui tiennent bien, languette très stable, mesh souple, chaussure confortable, drop de 4 mm du talon à la pointe pour une foulée plus naturelle.   A propos de la Kinavra 10 : Ce modèle révolutionnaire créé par Saucony est depuis devenu légendaire. Encore améliorée, cette version 10 de la kinvara vous propose une nouvelle expérience de running pour allier légèreté et performance sans oublier le maintien, le soutien et la respirabilité. Une chaussure idéale pour vos courses et entraînements sur route.   Alors convaincu ? Venez essayer les Kinvara 10 en magasin. Disponible en coloris Hommes ou Femmes.

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