Maxime Papon

Baouw, aux origines !

La marque Baouw est né en 2017 sur les bords du lac d’Annecy et a été fondée par 3 passionnés de sports Outdoor : Gilles Galoux (CEO & expert agro-alimentaire), Benoît Nave (nutritionniste sportif) et Yoann Conte (chef doublement étoilé), qui défendent une nouvelle vision de la nutrition sportive respectueuse de la santé et de la nature. Baouw, [‘bau] : mot-valise formé par la contraction de “boum” et “waouw”, désigne la sensation ressentie lors de la consommation d’une barre ou d’une purée énergétique. Baouw propose en effet une large gamme de barres, purées et fruits secs nutritionnels bio, ainsi que des accessoires, à destination des sportifs et de tous ceux qui recherchent un snack sain. Une nutrition à emporter pleine de goût, facile à digérer, source d’énergie longue durée et sans coups de mou. Des ingrédients simples, naturels, les plus bruts possibles, avec de bons lipides, des protéines végétales et juste le sucre naturel des fruits. Zoom sur les purées énergétiques Baouw : Alternatives naturelles aux gels énergétiques, elles sont pratiques et gourmandes. Des recettes sans sucres ajoutés, fruitées comme salées, à consommer à l’effort ou comme en-cas sain. 4 recettes : – Framboise-Fraise-Basilic – Poire-Pomme-Menthe – Banane-Kiwi-Vanille (la petite nouvelle !) – Patate douce-Carotte-Poivre Timut Concoctées par notre chef 2 étoiles. Yoann Conte et notre nutritionniste Benoit Nave, elles ne contiennent que le sucre naturel du fruit. Parfaitement physiologique, ce sucre est donc assimilé et compris par le corps car il est combiné aux fibres, aux minéraux et autres micro-nutriments des fruits. Il permet de garder tous les apports nécessaires à la performance à l’effort, tout en préservant sa santé. Notre purée énergétique Banane-Kiwi-Vanille, petite dernière de la gamme, est un condensée de nos valeurs et de notresavoir-faire, fruit de la demande des Baouwers, la purée Banane-Kiwi-Vanille vient compléter à la perfection notre gamme de compotes énergétiques enproposant un produit particulièrement adapté aux efforts intenses. Avec son apport glucidique important, notre nouvelle recette s’avance comme une alternative bio, naturelle et savoureuse aux gels énergétiques. Plus d’infos et de conseils sur le blogbaouw : https://www.baouw-organic-nutrition.com/articles 

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La respiration en course à pied, comment mieux l’appréhender ?

Parce que mieux courir passe aussi une bonne gestion de la respiration, Loréline CHAMP, membre du team Terre de Running et sophrologue vous livre quelques astuces pour tenir la distance ! Les bases de la respiration : La respiration est un cycle qui se divise en 2 temps : l’inspiration et l’expiration. A l’inspiration, l’air rentre dans les poumons, à l’expiration l’air ressort des poumons. Le diaphragme est le muscle de la respiration qui se contracte et s’abaisse sur l’inspiration, puis se relâche et remonte sur l’expiration. Faut-il respirer par la bouche ou par le nez ? Au quotidien, il est préférable de respirer par le nez, car sur l’inspiration les poils du nez, font barrières et filtre les particules qui se trouvent dans l’air, donc l’air amené dans les poumons est de meilleure qualité. De plus, le fait d’inspirer par le nez, permet à l’air de se réchauffer de quelques degrés avant d’aller dans les poumons. Et enfin, cela favorise une meilleure oxygénation du cerveau puisque l’air monte jusque dans les sinus qui sont à proximité de la cavité cérébrale. Cependant, la respiration par le nez est beaucoup plus lente que celle par la bouche, car la quantité d’air absorbée n’est pas suffisante du fait de la taille des orifices nasals. En course à pied on peut combiner avec la respiration par la bouche, car on optimise l’entrée de l’air qui va aller plus rapidement et directement dans les poumons. Le fonctionnement de la respiration en course à pied : Le rôle de la respiration est de favoriser l’oxygénation des muscles. Elle va être le « carburant » du coureur, permettant ainsi d’éviter les crampes, les courbatures et la fatigue musculaire. À l’inspiration, les globules rouges vont transporter l’oxygène depuis les poumons pour alimenter l’ensemble des tissus du corps, notamment les fibres musculaires quand nous courrons. À l’expiration, le dioxyde de carbone est ramené aux poumons par le retour sanguin, ce qui permet également l’élimination des toxines. Parfois, nous pouvons avoir le sentiment de manquer d’air, d’avoir le souffle coupé, avoir un sentiment d’asphyxie, pendant l’effort. Ceci est lié à une trop forte concentration de CO2 et non un manque d’oxygène. Pourquoi c’est important de bien respirer ? Le but de la respiration est d’équilibrer le taux de C02 dans notre organisme pendant l’effort. Son rôle est de réguler les échanges gazeux entre oxygène et dioxyde de carbone qui vont créer l’alternance acidose-alcalose. Pendant l’effort physique, les muscles sont continuellement en contraction/décontraction, nécessitant un apport de flux sanguin beaucoup plus important qu’au repos. Plus l’effort est intense plus les muscles vont être sollicités et plus la fréquence cardiaque va augmenter, ce qui peut générer de l’acide lactique et par conséquent des crampes musculaires. Comment améliorer son souffle ? La respiration peut se muscler puisqu’il y a des muscles sollicités dont le diaphragme. L’important est d’abord d’apprendre à bien respirer et prendre conscience du mouvement du diaphragme au repos. L’objectif, sera ensuite de garder le diaphragme relâché en courant. Comment bien respirer pendant l’effort ? Il s’agit de trouver un rythme régulier qui permet d’avoir une respiration fluide et non contraignante. Une respiration trop longue, sur une vitesse élevée, demande trop d’effort sur l’inspiration. Sur une respiration trop courte, le volume d’air absorbé est trop réduit. Commencer par s’entraîner sur du plat en se calant les foulées pour rythmer la respiration. Très souvent, on parle d’un rythme de 2-2 (2 temps d’inspiration et 2 temps d’expiration qui correspondent à chaque pose de pied).   Ce rythme va évoluer en fonction de la vitesse moyenne à laquelle nous courrons, qui va naturellement s’adapter et évoluer en fonction de la séance et de la distance, 3-3 puis 3-2 et 2-1 en fin de séance ou de compétition. L’important est d’être à l’écoute de soi et de ses sensations pour trouver le rythme qui convient. En montée, il est possible d’avoir une respiration plus abdominale car le rythme de course est plus lent et qu’avec la pente, le ventre est décontracté. Attention à l’apnée en descente, qui peut créer des blocages et des tensions ! Il va être primordial de bien respirer tout en maintenant la ceinture abdominale pour protéger le dos et les lombaires, comme dans la méthode Pilates.

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Courir pendant ses règles, j’y vais ou pas ?

Oh la poisse, j’ai mes règles… La vie est franchement injuste. Non seulement les filles n’ont pas les mêmes capacités et la même physiologie que les hommes (force musculaire, taux de masse grasse…), mais en plus elles doivent composer avec leurs hormones. Quand une course approche ou qu’une séance importante se profile et qu’on constate avec consternation qu’on va avoir ses règles, le moral plonge dans les abysses du bidon de ravitaillement. Mais courir pendant ses règles n’est toujours pas évident ni agréable… Bien qu’ il n’y ait aucune contre-indication à la pratique du sport pendant la période des menstruations. on constate juste ces sensations et symptômes parfois franchement désagréables : Poitrine douloureuse Ventre gonflé Prise de poids Douleurs au ventre Nausées Fatigue Pertes de fer Par ailleurs, le jeu hormonal entraîne une laxité ligamentaire accrue et une sensibilité plus forte pendant certaines phases du cycle (certaines études ont pointé les 12ème et 14ème jours). Alors je fais quoi ? Je cours ou pas ? En fait, tout dépend de votre état. Si vous vous sentez franchement épuisée, si vos douleurs sont insoutenables, alors repoussez la séance difficile qui était prévue et remplacez-la par un simple footing tranquille. Vous pouvez même vous octroyer du repos, cela ne changera pas la face du monde et ne vous fera pas régresser ! Vous permettrez à votre organisme de récupérer un peu pendant cette phase où le fer s’enfuit et le système hormonal tourne à plein régime. Si vous voulez absolument vous entraîner ou qu’une compétition tombe au moment de vos règles, vous avez plusieurs solutions : Pour atténuer les douleurs, vous pouvez prendre un antalgique. Mais demandez conseil à votre médecin car tous ne sont pas recommandés ! Par exemple, l’aspirine présente un risque hémorragique : elle est donc à bannir absolument pendant les règles ! Vous pouvez aussi vous tourner vers des médecins douces (homéopathie, phytothérapie…). Vous pouvez adopter un mode de contraception qui décale ou supprime vos règles. Pas forcément recommandée par tous les médecins, la prise de la pilule contraceptive en continu présente un intérêt très simple : elle permet de vivre une compétition importante sans subir les désagréments des menstruations. Certaines femmes choisissent carrément une contraception qui supprime les règles (implant hormonal, stérilet hormonal…). Dans tous les cas, mieux vaut consulter votre gynécologue pour être sûre d’adopter la bonne stratégie ! Avoir mes règles quand j’cours, j’m’en tamPonne ! Bon, rien à faire, vous avez vos règles. Et vous êtes bien décidée à aller courir quand même ! En matière de protection, il faut être honnête : il n’y a pas de conseils universels. Certaines ne jurent que par les tampons, pratiques et confortables, tandis que d’autres ne les supportent pas et ne portent que des serviettes. Les adeptes des coupes menstruelles vantent leurs mérites alors que d’autres estiment qu’elles ne tiennent pas bien en place. Conclusion : testez tous les moyens possibles et imaginables… et choisissez ce qui vous convient le mieux ! Adaptez votre entrainemenT Vous pouvez continuer à courir pendant vos règles, mais nous vous conseillons d’adapter votre entraînement : décalez les séances difficiles, allégez votre programme… Si vous avez une compétition, prenez un antalgique uniquement si les douleurs sont insupportables et surtout ne testez rien de nouveau (type de protection, remède antidouleur…). Ne négligez jamais une aménorrhée et, surtout, oubliez l’idée selon laquelle « maigreur = performance ». Des études ont montré que des athlètes maigres en aménorrhée qui reprenaient du poids et retrouvaient un cycle menstruel amélioraient leurs chronos ! Focus sur le sport et les troubles du cycle menstruel Minceur, maigreur : attention danger ! Nous, les filles, subissons la dure loi de la minceur. Et ce encore plus dans le milieu des sports d’endurance où la masse grasse est chassée comme le diable ! Pourtant la quête de la maigreur a des conséquences négatives, voire dangereuses. Une diminution des masses grasse et corporelle entraîne des modifications hormonales. Associée à la pratique d’un sport d’endurance comme la course à pied, elle entraîne très souvent des troubles menstruels, voire carrément la disparition des cycles (aménorrhée). Plus de règles, plus de soucis pour courir ! Oui, mais la médaille a son revers : qui dit aménorrhée, dit notamment problèmes tendineux et musculaires et fragilisation osseuse (risques accrus de fractures de fatigue et, à plus long terme, d’ostéoporose). Charge d’entraînement : une corrélation avérée Il a été démontré qu’à partir de 6 heures de running hebdomadaires et d’une augmentation de la charge d’entraînement exposent les femmes à des perturbations du cycle menstruel : aménorrhée (plus de règles pendant 3 mois consécutifs) oligoménorrhée (règles espacées de plus de 6 semaines et survenues de 5 à 9 fois pendant une année), règles très courtes ou peu abondantes… Loin de vous pousser à arrêter de courir ou à diminuer votre volume d’entraînement, cette constatation vise surtout à vous inciter à consulter votre médecin pour que ces perturbations n’aient pas de conséquences délétères sur votre santé. Marie Paturel, journaliste et coureurse

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Quelle eau pour le coureur à pied ?

Guide pratique pour bien s’hydrater avant, pendant et après la course L’hydratation est un élément essentiel pour tous les coureurs quelle que soit la saison. Que vous soyez un marathonien chevronné ou un jogger du dimanche, il est crucial de comprendre l’importance de l’eau pour maintenir vos performances et préserver votre santé. Mais quelle eau choisir pour vos entraînements et courses ? Faut-il prévoir une boisson d’hydratation sportive ?  Voici un guide complet pour répondre à vos questions et vous aider à faire les meilleurs choix pour votre hydratation. Les besoins en hydratation du coureur : quand boire et combien ? L’hydratation ne se limite pas à boire de l’eau juste avant ou pendant la course. Voici quelques conseils pour optimiser votre hydratation tout au long de votre entraînement. Avant la course Il est essentiel de bien s’hydrater en amont, surtout si vous prévoyez une séance longue ou intense. Buvez environ 500 ml d’eau deux heures avant votre sortie. Cela permettra à votre corps de bien s’hydrater sans risque de gêne pendant la course. Pendant la course : La quantité d’eau à boire dépend de l’intensité et de la durée de l’effort. Pour une course de moins d’une heure, une simple gorgée d’eau toutes les 15 à 20 minutes peut suffire. Pour les courses plus longues, il est recommandé de boire entre 150 et 200 ml toutes les 20 à 30 minutes. L’objectif est de compenser la perte d’eau due à la transpiration. Après la course : Après un effort, il est primordial de réhydrater son corps. Boire environ 1,5 fois la quantité d’eau perdue pendant l’exercice peut être utile. Si vous avez beaucoup transpiré, optez pour des boissons contenant des électrolytes (sel et potassium) pour rétablir votre équilibre hydrique. Pourquoi s’hydrater ? Que l’on recommande de boire avant d’avoir soif ou, au contraire, de boire uniquement lorsque la sensation de soif se fait sentir, le résultat est le même : à un moment donné de la pratique sportive, il faut s’hydrater. Il faut même s’hydrater en permanence, autrement dit en amont, pendant et en aval de l’entraînement. Pourquoi ? Parce que l’eau est indispensable au bon fonctionnement de l’organisme. Un déficit hydrique engendre des problèmes de santé qui peuvent être particulièrement nuisibles à la performance (crampes, tendinites, fatigue…). L’eau est également un moyen d’éliminer les toxines via l’urine et de réguler la température corporelle via la sudation. Robinet ou bouteille : entre les deux, mon cœur balance Deux types d’eau peuvent être consommés : La bonne vieille eau du robinet Contrôlée étroitement, elle peut être bue sans crainte a priori, même si de récents reportages ont pointé d’un doigt inquiétant des pollutions chimiques. C’est parfois son goût (très variable d’une région à l’autre) qui peut rebuter. Aucune propriété particulièrement favorable à la santé ne la caractérise. L’eau en bouteille  on distingue deux sortes d’eau minérale embouteillée L’eau de source Issue de nappes souterraines et mise en bouteille à la source, elle ne présente aucun intérêt particulier pour la santé. L’eau minérale naturelle Issue de nappes souterraines et contrôlée étroitement, ses caractéristiques sont constantes. Elle possède des propriétés favorables à la santé. Et l’eau qui pique ? Parmi les eaux embouteillées, figurent évidemment l’eau plate, mais aussi l’eau gazeuse qui peut être : soit naturellement gazeuse ou renforcée au gaz de la source, soit gazéifiée avec du gaz carbonique, procédé utilisé en production industrielle ou à la maison avec une machine de type Sodastream. Comment choisir la bonne eau pour vous accompagner dans votre activité de running ? Les eaux se différencient par :– leur goût,– leur composition minérale. Pour le sportif, c’est surtout la composition minérale qui est intéressante car elle permet de choisir l’eau en fonction des besoins. Il faut toutefois garder à l’esprit que c’est avant tout l’alimentation qui apporte les sels minéraux indispensables au fonctionnement de l’organisme. Les minéraux contenus dans l’alimentation sont d’ailleurs bien mieux assimilés que ceux présents dans l’eau. Les eaux à privilégier au quotidien Au quotidien, le coureur à pied a intérêt à consommer de l’eau du robinet et des eaux normalement minéralisées, voire faiblement minéralisées. Il doit éviter les eaux trop riches en sodium et, à ce titre, se méfier des eaux gazeuses qui en recèlent souvent de grandes quantités. S’il veut boire de l’eau qui pique tous les jours, il privilégiera donc la Perrier ou la Salvetat. Côté eaux plates en bouteille, il adoptera de préférence la Mont Roucous et la Montcalm, mais pourra aussi consommer la Volvic, l’Evian et la Thonon. Les eaux à privilégier pendant l’effort Pendant l’activité sportive, les besoins du coureur diffèrent sensiblement. De l’eau plate agrémentée d’une boisson isotonique (60 g de sucre par litre maximum) sera bénéfique à la performance. Les eaux fortement minéralisées sont pertinentes pour les efforts d’une durée supérieure à 3 heures. Pour les efforts moins longs, une eau normalement minéralisée (eau du robinet incluse) s’avère suffisante. Les eaux en bouteille adaptées aux activités de plusieurs heures ou aux séances engendrant une forte sudation (fortes chaleurs ou sessions de sport en salle) sont l’Hépar, la Contrex, la Rozanna et la Courmayeur. Les eaux à privilégier après l’effort En phase de récupération, le corps a besoin de reconstituer son stock de sels minéraux perdus pendant l’activité sportive par le biais de la transpiration. Une eau riche en bicarbonates sera donc bienvenue. Par ailleurs, le gaz carbonique présent dans les eaux pétillantes favorise la récupération. La Saint Yorre, la Badoit et la Vichy sont donc particulièrement recommandées. Hydratation et course à pied, notre conclusion : Boire suffisamment d’eau est crucial pour maximiser vos performances, prévenir les blessures et maintenir votre bien-être lors de vos courses. Que vous choisissiez de l’eau plate, minérale ou gazeuse, l’essentiel est d’écouter votre corps et de vous hydrater régulièrement avant, pendant et après l’effort. En suivant ces conseils simples et pratiques, vous serez non seulement plus performant, mais aussi en meilleure santé ! Si le sportif peut varier les eaux qu’il boit afin de les adapter aux

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Résultats Trail des Cabornis 2023

Félicitations à tous les coureurs ! Découvrez les résultats des courses trail des Cabornis qui a eu lieu les 4 et 5 mars 2023 à Chasselay dans les Monts d’Or. Nous vous souhaitons une bonne récupération et espérons vous revoir sur de nouvelles courses très prochainement !

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« Ma Diagonale des Fous », par Greg De Doncker, gérant TDR Bourgoin-Jallieu

Si l’on ne devait citer qu’une course dans le paysage mondial de l’Ultra-Trail, nul doute que la Diagonale des Fous à la Réunion (aussi appelé GrandRaid) arriverait en première position, avec l’UTMB. Mais la comparaison s’arrête ici avec le festival du Trail de Chamonix tant les deux évènements diffèrent sur bien des points.Gregory De Doncker, le gérant de Terre de Running Bourgoin-Jallieu, s’est rendu sur l’ile de la Réunion pour affronter le mythe de 165km et 10000m D+. Retour sur cette aventure mêlant sueur, François D’Haene, team TDR, Ludo Pommeret, Laurent Jalabert et surtout un plaisir incommensurable… « Le jour où je suis devenu Fou » La Diagonale des fous ne faisait pas partie de mes projets d’ultra à la base. En effet, bien trop attaché à mes bâtons sur les longues distances, je ne m’imaginais pas faire un 100 miles sans ! (ndlr : les bâtons sont interdits sur la Diag) Mais les envies évoluent avec le temps et, les retours émerveillés des différents amis revenus de l’île intense mêlés à l’implication grandissante de mes proches dans ma pratique, vont finalement faire germer l’idée d’allier voyage en famille et ultra de renom… Le projet était né : ce serait pour 2021… Mais le COVID nous poussera à le reporter à 2022… Avec le recul, ce report m’a été bien utile. En effet, après un DNF sur le Trail du Verbier Saint Bernard en juillet 2021, l’ultra Race du lac d’Annecy en octobre, que j’ai terminée, n’a pas été une grande réussite. Et si les bâtons m’étaient fondamentaux à la réussite d’un ultra ??? En manque de confiance et à moitié blessé en début d’année, je tremblais un peu à l’idée de m’inscrire à ce montre de l’ultra trail… Au final, et grâce à l’aide de mon ami Stéphane de Raidlight, le dossard 2020 était pour moi… un numéro qui fera sourire bon nombre de personnes tout au long de mon aventure Réunionnaise… Passionné par l’entraînement, je découpais mon année afin de tenter d’arriver en pleine possession de mes moyens physiques et frais mentalement à la fin du mois octobre. Un début de saison axé sur le vélo (Paris-Roubaix) avant d’entamer la prépa spécifique ultra. Séances d’escalier (merci Rémi), gainage, et volume rythment alors les semaines du printemps. Travailler et maitriser ses allures est souvent banalisé par les coureurs qui souhaitent aller sur du long alors que 70 à 80% du volume doit se faire en endurance. Aussi, il faut intégrer de la variété : répétition des sorties en amoureux, un triathlon en équipe, des randos en famille en montagne… rien de tel pour limiter la monotonie et embarquer ses proches dans l’aventure. Un moment fondamental de ma préparation restera le RUN MATE du Lac Léman où mon ami Fabrice nous a convié à l’accompagner dans un incroyable relai avec Joëlettes. Un week-end qui vous change un homme, nous y reviendrons ! L’arrivée sur l’île Le mois d’octobre arrive finalement assez vite et l’excitation de notre premier voyage en famille prend le pas sur le stress de la course. A vrai dire, je suis en pleine confiance ! Physiquement, mis à part la crainte de la blessure, je me sens fort ! Mentalement : inarrêtable ! Tout cela m’inquiète un peu quand même car je ne voudrais pas payer très cher un excès de confiance qui m’a déjà coûté un DNF. Je profite avec les miens des quelques jours sur l’île et la course me semble très loin quand j’admire les rouleaux de l’océan une Dodo à la main. La météo capricieuse de ce début d’été me cache les sommets imposants de l’île. Tout est rassemblé pour me détendre au maximum. Entre le retrait des dossards le mercredi matin, la préparation du sac et la petite sieste du jeudi, le moment de rejoindre le départ avec ma troupe arrive assez vite. Toujours peu de stress, un peu de peur quand-même, mais surtout une énorme envie de prendre le départ. Je quitte les miens non sans une crainte de les décevoir, et tente de rentrer dans ma bulle en rejoignant mon SAS. Je croise des champions, des anonymes et des têtes connues (Stéphane de Oxygène, Ludo du CAV et des Terre de Runners de Craponne). Une ambiance incroyable au départ Les élites partent avec la première vague. 21h10 : c’est à mon tour ! On m’avait parlé du départ. Ça ne sert à rien ! Il faut le vivre. C’est indescriptible. Un coureur du Tour de France pourrait peut-être ressentir la même chose en gravissant l’Alpe d’Huez ou le Tourmalet. A part cela, je ne vois pas. Pour les Réunionnais le grand Raid est LEUR course… et ils nous le rendent bien ! La foule est incroyable sur les cinq premiers kilomètres. Des dizaines et des dizaines de mains tendues, des cris et des chants se mêlent aux odeurs de barbecue et de substances plutôt illicites. Quand on quitte le bord de mer, la foule est toujours aussi présente et bruyante mais avec un peu moins de densité. Cette foule sera présente sur l’ensemble du parcours et, parfois, à distance respectable de la première route ou habitation. Sur les 40 premiers kilomètres, le tracé n’a rien à voir avec le profil. Si c’est globalement montant, à de nombreuses reprises, les routes ou chemins (souvent tracé dans les champs de canne à sucre) redescendent un peu. Ça permet de relancer et j’arrive au premier point de rencontre avec mon assistance quatre étoiles en quatre heures (Nd de la Paix : km 30 / 2000m D+). Tout va bien malgré une température fraîche et une humidité grandissante. Premiers passages techniques, premiers bouchons… mais je ne m’en fais pas. La route est encore longue, inutile de dépenser de l’énergie pour doubler. Elle me sera bien utile plus tard. Surtout que je commence à retrouver bon nombre de coureurs de la vague une (partis 10 mn avant moi) et que je suis en avance sur mes prévisions (35mn à Nez de Bœuf). A Mare à Boue, le ravitaillement est interdit pour l’assistance. Je retrouve donc mon équipe de choc quelques

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Terre de Running débarque dans le Jura à Dole !

3ᵉ magasin en Bourgogne-Franche-Comté après Quetigny et Seloncourt, Terre de Running Dole vous attend dans la galerie marchande du E-Leclerc, en plein cœur de la ville. La boutique est placée idéalement à Dole, à proximité immédiate de l’avenue du Maréchal Juin, non loin du Doubs. Patrick, coureur et traileur aguerri, se fera un plaisir de vous apporter son expertise en adéquation avec vos objectifs et de votre foulée. Pour les sportifs et amateurs de trail, running, marche nordique, triathlon… c’est l’endroit idéal pour effectuer vos achats et être bien conseillés. Prenez part au mouvement ! Jours et Horaires d’ouverture* : RENDEZ-VOUS au ZIP rue du Général Béthouart Galerie E-Leclerc- 39100 Dole France Lundi : 14h00-19h00Mardi : 9h00-19h00Mercredi : 9h00-19h00Jeudi : 9h00-19h00Vendredi : 9h00-19h00Samedi : 9h00-19h00Dimanche : Fermé

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Le test de la SpeedGoat 5 par Quentin du magasin de Lyon

La SPEEDGOAT 5, c’est la superstar du trail chez Hoka. Une chaussure qui a su garder les atouts des modèles précédents tout en y ajoutant une dose de performance. Quentin, vendeur à Lyon, a testé ce best-seller de l’ultratrail. Chaque saison, on se demande encore comment HOKA va nous surprendre avec ses nouveautés. Et en même temps, on peut être rassuré. La marque continue sur la conception qui fait sa renommée et la nouvelle SPEEDGOAT 5 ne déroge pas à la règle et fait d’une pierre deux coups. Caractéristiques communes et évolutions Pour commencer, on retrouve des caractéristiques communes à sa version précédente qui ont fait le succès du produit : Amorti conséquent mais avec une légèreté incroyable (291 g seulement en taille 42). Semelle dotée de la technologie VIBRAM® Mega-Grip plus résistante à l’abrasion et des crampons Traction Lug de 5mm pour une adhérence et un freinage efficace en toutes circonstances. Enfin, on retrouve un profil de semelle incurvé mais associé à un drop faible (4 mm). Comme l’annonce HOKA, le but de cette SPEEDGOAT 5 est de revenir avec une version transformée et présentant des améliorations axées sur la performance ! Voyons en détail ces nouveautés, du talon, jusqu’aux orteils : La coque talonnière et le nouveau tirant étendu permettent une tenue optimale du talon et de la cheville, sans entraver l’enfilage de la chaussure. La languette plate à soufflet sur le dessus du pied est plus confort que la version précédente, et s’associe parfaitement au mesh technique jacquard double couche recyclé. Le tout offrant un maintien sur le dessus et l’avant du pied léger mais rassurant. L’embout pare-pierre est toujours présent mais sur l’avant pied la protection TPU a été réduite sur les côtés afin de gagner en poids. Enfin le composé de la semelle intermédiaire est toujours le même (CMEVA), mais HOKA réussit l’exploit de le rendre encore plus léger sans pour autant influer sur son épaisseur. Personnellement, en ce qui concerne le design et l’ergonomie du produit, on voit et sent tout de suite que cette nouvelle version a été optimisée pour plus de performance. HOKA le dit mot pour mot, elle offre tout ce que vous aimez de la SPEEDGOAT mais en mieux ! Esthétiquement, HOKA place encore la barre très haut : que ce soit chez la femme ou chez l’homme. En effet, les coloris sont pêchus et dynamiques, tout en gardant une belle harmonie ! Plus de performance pour l’ultra-trail Tous les atouts posés sur la table, il était désormais temps de tester ce monstre de trail ! Pour un gabarit léger comme le mien (173 cm pour 62 kg), le fait que cette nouvelle version soit allégée et encore plus axées sur la performance et l’impulsion est parfait. Cependant, elle conviendra aussi à un profil plus lourd grâce à un amorti conséquent propre à HOKA.Etant passé par HOKA, il y a quelques années sur leur modèle route Clifton, je suis agréablement surpris et même rassuré que le soutien au niveau de la voûte plantaire soit moins marqué. En effet, ça avait été un point presque bloquant pour moi à l’époque. C’est désormais de l’histoire ancienne. Ayant le pied assez fin, j’apprécie également que la chaussure soit assez fit et proche. C’est le cas au niveau de l’arrière pied et du talon grâce à la coque talonnière et au nouveau tirant, mais également sur le dessus et les côtés du pied grâce à l’empeigne composé d’un textile dynamique et flexible. Je me retrouve avec un peu plus de place à l’avant pied que ce que j’ai l’habitude de porter mais ce n’est pas pour me déplaire. Cela permet de laisser de l’espace aux orteils et de travailler un peu plus sur les sensations et la proprioception. De plus, le mesh est ultra respirant, ce qui permet au pied d’être à l’aise en toutes conditions ! Concernant la semelle intermédiaire, quelle que soit la distance, elle offre un confort impressionnant sous le pied et un déroulé fluide propre à la marque. En effet, on se sent propulsé sur l’avant à chaque foulée. Malgré tout, cela peut en faire une paire assez exigeante sur de plus longues distances. Attention donc aux personnes souffrant déjà de tensions ou blessures sur la chaîne musculaire postérieure (Tendons d’Achille, Mollets, etc..) car le drop faible viendra accentuer la sollicitation à ce niveau-là. Pour ma part, je suis d’ordinaire sur des paires ayant moins de volume en semelle intermédiaire, préférant ressentir un peu plus ce qu’il se passe sous mon pied et être plus en contact avec le terrain. Néanmoins, sur cette nouvelle SPEEDGOAT 5, pas besoin d’être au plus proche du sol pour se sentir rassuré. On est véritablement en confiance avec la semelle extérieure et les crampons qui offrent un excellent grip par tous temps et sur tous types de terrain. Aucun problème à traverser quelques portions de route également. Cette nouvelle version de la SPEEDGOAT que nous propose HOKA est donc un concentré de polyvalence comme on le connaissait déjà sur les modèles précédents mais optimisé sur la légèreté et le dynamisme. HOKA tient encore une fois ses promesses avec sa superstar du trail technique ! Venez découvrir les SPEEDGOAT dans votre magasin Terre de Running et sur votre site internet.

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Le test de la Mizuno Wave Daichi 7

Du confort, de la protection, une bonne accroche … et tout ça avec style ! Marie, membre du team Terre de Running Ambérieu-en-Bugey, vous présente la dernière Daichi 7 de chez Mizuno. Un modèle trail unique et accrocheur !  » Il y a quelques semaines, j’ai reçu un message de Cyril, gérant du magasin à Ambérieu, qui me fait la proposition de tester le tout dernier modèle de chez Mizuno, la Wave Daichi 7. Très heureuse, j’accepte en me disant que c’est l’occasion de tester une chaussure novatrice et avec une approche peut être différente de ce que l’on connaît. Pour planter le décor, moi c’est Marie 32 ans, 1m70 et 65 kilos. Question activité physique, je bouge beaucoup, notamment sur les sports pleine nature. Actuellement responsable technique, je développe également mon entreprise de coaching en sport santé et sport adapté. Je pratique le trail, le VTT et plus particulièrement le canicross ! Et quoi de mieux qu’une sortie comme celle-ci pour entrer dans le vif du sujet ! Le temps est bien pluvieux et les conditions météorologiques me donneront très vite un avis sur cette fameuse Daichi 7 et sa semelle Michelin. Côté évolutions et caractéristiques, la Wave Daichi 7 intègre désormais la technologie Wave de Mizuno qui, avec la mousse EVA, garantit une plus grande stabilité sans négliger sa capacité d’amortissement. Quant à la tige, les Daichi 7 ont un tissu respirant et élastique, renforcé par des joints thermiques qui offrent une plus grande protection. C’est parti pour un canicross sur une dizaine de kilomètres avec environ 250 de D+. La pluie, les cailloux et la boue sont au rendez-vous… Et bien sûr, ma chienne en grande forme. Les baskets ont intérêt à bien suivre. Je suis immédiatement conquis par la petite dernière de chez Mizuno. On m’avait vendu la Rock Plate à l’avant pied pour une protection maximale et c’est bien le cas. Une accroche solide en descente où j’ai pu prendre confiance et lâcher les watts à fond dans la pente. Le maintien est, lui aussi, au rendez-vous avec les technologies AP+ et U4icX qui offrent plus de sécurité et une bonne absorption à chaque impact. Ma super acolyte canidé, valide également le bon dynamisme en montée de la chaussure, qui me permet de bien relancer et d’avoir une foulée légère… et donc moins lourde à tracter ???? Quelques jours plus tard et cette fois seule, je pars sur une sortie souple, au terrain plus sec et moins technique, mais toujours bien vallonné. Une vingtaine de kilomètres avec 800 de D+ . L’amorti est là, le pied est confortablement bien installé dans son chausson, bien protégé des chocs. Sur la longueur, la chaussure peu par moment manquer un tout petit peu de tenue sur la cheville, et ce, en fin de parcours. Côté stabilité et confort, la Wave Daichi 7 fait le job ! Une dernière sortie en séance de cote afin de voir ce qu’elle a vraiment sous la semelle… Et c’est validé ! La traction, l’adhérence et le dynamise répondent présent pour aider aux objectifs fixés. J’ai aimé : la forme et l’accueil du chausson, le confort, l’amorti et la semelle de grande qualité qui amène une adhérence parfaite ! Et en plus ça, elles sont très stylées ! En résumé, c’est une basket légère, agréable et adaptée pour trail sur courte et moyenne distance en chemin ou terrain humide et gras. Excellente paire pour des coureurs débutants et intermédiaires. Venez découvrir la Mizuno Wave Daichi 7 dans votre magasin Terre de Running et sur votre site internet.

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