Maxime Papon

Nutrition en course : Comment préparer sa stratégie à l’entraînement

Comme nous avons eu l’occasion d’en parler lors du précédent article, il est temps de revenir sur la préparation d’une stratégie de nutrition en course. Le sujet aurait sans doute pu être abordé plus tôt, car la saison est déjà bien lancée, certes. Mais il faut avoir conscience d’un fait d’importance : une mauvaise stratégie pardonne d’autant plus facilement que la course est courte. On peut donc considérer que nombre d’entre nous ont déjà fait des courses relativement longues (si, si, plus de 20 km c’est déjà long !), en se contentant de choix nutritionnels tout à fait anarchiques. Mais pour beaucoup, le programme de la saison comprendra des formats représentant des temps de course de plus de 5 à 10 heures… et parfois plus encore. Et c’est justement là que la question se pose. Supporter des aigreurs d’estomac sur les 10 derniers km du marathon de Paris, c’est encore faisable… mais traîner des ballonnements, entrecoupés de diarrhées ou de vomissements, alors qu’il reste encore 40 km ou parfois plus, c’est carrément masochiste. Les problèmes qui apparaissent au 30° ne feront à priori qu’empirer par la suite, il convient donc de prendre quelques dispositions. Choisir au mieux les produits d’effort ? Il faut déjà faire des choix éclairés, et c’est tout le but de cet article. Il importe de préciser les réalités scientifiques qui soutiennent ma réflexion, car on pourra tout à fait trouver des informations divergentes sur la toile : – Tout d’abord, le rôle de la boisson d’effort n’est pas d’assumer l’apport énergétique nécessaire pour sa réalisation, mais avant tout de favoriser l’hydratation. – Comme j’ai eu l’occasion d’en parler, l’eau seule est mal absorbée comparativement à une association de différents types de glucides, d’électrolytes et d’acides aminés. – Ensuite, ces nutriments permettront de protéger l’intestin, organe particulièrement sensible aux situations d’effort, tout en ralentissant, il est vrai, la vidange des réserves de glycogène. La formule ? Donc pour commencer, il convient de choisir une boisson complète (maltodextrines, glucose, fructose, un peu de protéines très digestes comme par exemple de lactosérum, sodium, potassium, magnésium, vitamines B1, 2, 3 à minima, vitamine C et E). Le reste n’est pas forcément sans intérêt, mais il semble logique de se focaliser sur l’essentiel avant tout. J’aurai sans doute l’occasion de revenir sur l’utilité des protéines dans une boisson d’effort, mais pour d’autres avant moi elle ne fait aucun doute. Leur rôle n’est pas d’améliorer la performance, mais de ralentir la vidange des réserves de glycogène, et de favoriser une épargne des protéines musculaires. Ce sera d’autant plus intéressant que l’on programme des courses de formats longs. La saveur ? Un aspect crucial est celui des saveurs. Il faut essayer autant que possible de les choisir légères, en tout cas attrayantes, variées si l’on doit les utiliser sur de longues durées. Le marché est abondant, presque trop, et le choix en la matière offre de grandes libertés, mais les promesses d’un fabricant ne cherchent à répondre qu’à des critères très personnels. Pour cette raison particulièrement, il faut impérativement tester chaque produit d’effort, plusieurs fois, en situations variées, tout en faisant varier les modes de dilution. Seulement après ces tests, on pourra valider définitivement un choix… ou presque ! Comment la préparer ? A ce sujet, la dilution recommandée correspond à une boisson isotonique, cadre légal un peu ancien, pas très à jour, mais qui donne un point de repère à utiliser intelligemment. Il ne faudra pas mettre moins d’eau que ce qui est suggéré, car une boisson trop concentrée est d’autant plus indigeste. Au contraire, une boisson plus diluée sera plus facile à assimiler… Donc n’hésitez pas à mettre un peu plus d’eau que ce qui est conseillé (jusqu’à 2 fois plus, pas au delà, en situation de forte chaleur). C’est ainsi que votre boisson sera mieux tolérée au niveau gustatif et digestif. La bonne méthode de consommation ? Il faut le répéter, encore et encore, on doit boire par petites quantités, régulières, et fréquentes. Donc une à deux gorgées toutes les 5 à 10 minutes seront mieux assimilées que 200 ml pris toutes les 20 minutes. La physiologie de la vidange gastrique est ainsi faite, et il est d’autant plus intéressant de la respecter qu’elle est le principal facteur limitant de la nutrition à l’effort. Comptez un total de 300 à 500ml d’eau par heure, voire plus, en fonction de votre gabarit et des conditions météo. Considérez qu’un organisme sous-hydraté ne performe pas, et a beaucoup de mal à réguler sa température. Ne pas s’hydrater suffisamment c’est se mettre en danger… mais s’hydrater trop n’est pas moins dangereux, trouvez donc le bon compromis ! La quantité à prévoir ? La capacité d’assimilation est limitée à 60g/h, de glucides voire moins pour les estomacs sensibles. Ne prévoyez donc pas davantage, et testez sur des sorties longues la combinaison solide-liquide. Préférez les barres solides aux gels, qui sont hyper-concentrés, et nécessiteront un apport d’eau complémentaire en même temps qu’on les consomme, pour les rendre assimilables. Une barre demande en revanche un effort de mastication qui permet de la mélanger à la salive, de relancer la production de sucs digestifs, nécessaires à une bonne digestion. Si on considère une utilisation classique de 30g de poudre par heure pour faire de la boisson, il faudra compléter donc par un apport solide de l’ordre de 30g au maximum. Créer et ancrer de bonnes habitudes Pour s’entraîner à courir longtemps, il faut courir longtemps !… J’ajouterais qu’il faut profiter des sorties longues et autres week-ends chocs, pour ancrer les bonnes habitudes. Donc on prépare les choses de manière structurée, on prévoit une quantité d’eau ou des ravitaillements adaptés à la durée prévue, voire un peu plus au cas où. On adapte le nombre de barres ou gels qu’on emporte (et la taille du sac poubelle qui vous permettra sagement de tout ramener à la maison sans rien laisser d’autre que les traces de vos pas dans la nature !!). Donc en substance : je commence à

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Brooks Glycerin 19 : le test par Maxime !

En ce début d’année 2021, la marque américaine Brooks nous propose une nouvelle version de sa chaussure running orientée route, la Glycerin 19. Une paire testée par Maxime Papon, alternant digital dans l’équipe Centrale Terre de Running ! Amorti et confort comme principales caractéristiques Autant être clair tout de suite. Si vous cherchez du dynamisme et de la performance pure, passez votre chemin. En revanche si vous êtes en quête d’une paire stable, ultra confort pour vos entrainements sur route à rythme modéré, alors la suite devrait vous intéresser ! La gamme Glycerin a toujours été pensée pour offrir une stabilité et un confort certain et la petite dernière de la marque de Seattle ne déroge pas à la règle. Côté chiffres, la chaussure pèse 289g pour un drop de 10mm en taille 42,5. La semelle se veut plus tendre que celle de sa petite sœur. Ce n’est pas pour rien que Brooks la présente comme étant la paire « la plus moelleuse » de sa gamme. Cette dernière a été reconfigurée pour ajouter plus de DNA LOFT (composant en mousse) afin de garantir plus de douceur sous l’ensemble du pied. Le tissu utilisé sur la chaussure est doublé pour offrir un grand confort. La languette est molletonnée et protège bien l’avant du pied. La nouvelle tige en Mesh rend le chaussant encore plus agréable. Le test sur le bitume lyonnais C’est parti ! Il est quasiment 9 h. Le ciel lyonnais est dégagé et les quais bétonnés de la ville semblent être un terrain de jeu parfait pour tester cette paire à la réputation de « chausson ». Une fois la chaussure aux pieds, on ressent tout de suite ce confort bien significatif des autres paires de la gamme. On se lance pour une séance de « récupération ». La chaussure tient à merveille son rang. Le déroulé est fluide et accompagne très bien la foulé. Le maintien est bon et corrige rapidement les approximations de poses, surtout dans des passages un peu accidentés. Une fois les premiers kilomètres avalés, le confort de ces Glycerin 19 résonne comme une évidence. La tenue de route est bonne. Parfait pour un running à allure modéré sur du plat. Sur le plan du dynamisme par contre, la chaussure atteint vite son maximum et peine à renvoyer efficacement les quelques accélérations, mais son confort donne l’impression de pouvoir courir éternellement. Conclusion Cette Glycerin 19 est une très bonne chaussure. Elle est une alternative certaine pour vos entrainements à allures modérées et vos sorties de récupérations. L’essayer c’est l’adopter et on aurait tendance à vouloir la garder aux pieds toute la journée, tellement on se sent bien dedans ! Elle saura séduire les coureurs débutants ou les personnes en phase de reprise et qui cherchent de la sécurité et une très grande durée de vie. Les points forts : Sa durabilité et sa résistance dans le temps Son grand confort Les points faibles Léger manque de dynamisme (ce n’est pas son ADN), ceci étant compensé par son confort même après une longue sortie. En résumé Type Confort Drop 10 mm Poids (modèle homme) 289 g Venez découvrir la Glycerin 19 dans votre magasin Terre de Running et sur votre site internet.

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La Mizuno DAICHI 6 testée par Murielle, TDR BIDART

Mizuno lance cette année le 6ᵉ modèle de la gamme trail « Daichi ». Une chaussure qui allie amorti et stabilité, destinée à des sorties trails de courte et moyenne distance.Murielle Miguelgorry du team Terre de Running Bidart a passé au crible ce dernier opus trail du célèbre fabriquant japonais. Spécialiste de l’ultra trail (3ème du grand trail de la vallée d’Ossau, top 10 du trail du Bourbon à la Réunion en 2019…), Murielle a testé ce modèle lors de ses sorties montagneuses dans le Pays Basque. Ma toute première impression en ouvrant la boite des toutes dernières DAICHI 6 de chez MIZUNO a été : « elles sont trop canon !!!! ». J’ai testé la scuba-blue / snow white / tea rose comme on le voit sur la photo. Sérieusement, la couleur est top, vraiment trop jolie ! Je sais bien que ce n’est pas ce que l’on recherche en premier sur une chaussure de Trail, mais j’avoue – mon côté girly peut-être ? – ça a fait sa petite impression et j’adore ! Après je les ai regardées de plus près, et j’ai noté la semelle extérieure Michelin que je connaissais déjà pour avoir déjà couru en Daichi 2 et en Mujin. Cette technologie utilisée dans la conception de pneumatique pour notamment les VTT est très adhérente, résistante et elle évacue plutôt efficacement la boue. Je pars donc en confiance et très excitée à l’idée de les tester ! Deux autres éléments m’intéressaient immédiatement : le pare-pierres et le mesh. En effet, mon réflexe de Babinski n’étant pas totalement intégré, j’ai tendance à m’abîmer les orteils et à déchirer le mesh assez rapidement. Je note un insert semi-rigide interne pour la protection des orteils ainsi qu’un insert en EVA dur que je ne connais pas et dont l’objet est de protéger l’avant-pied des chocs et des cailloux sous la semelle. Je suis très intriguée par cette nouvelle technologie. Enfin je note un Airmesh doublé, ce qui me rassure vis-à-vis de mon Babinski. Tout est prêt, « y’a plus qu’à ! ». Première sortie : tout terrain  La DAICHI 6 est prévue pour les coureurs de poids moyen et pour du trail courte ou moyenne distance. Je pèse 54kg pour 1m64 et me prévois donc des sorties de moins de 20km sur le testing Première sortie autour de là où j’habite, à Cambo-les-Bains, au Pays basque. Au programme du casse-pattes type montagnes russes, ça monte, ça descend, du caillou, de la terre, des racines, de la boue, de l’herbe, de la forêt, du sous-bois et de la colline. J’essaie de tester tous les coins techniques des alentours, en tapant un peu sur les traces de la course du village ! Je ne suis pas déçue ! Ce qui me marque tout de suite : le confort du chausson ! De vraies pantoufles ! Mais je m’y sens bien tenue. C’est confort et ça n’a pas l’air de bouger. Je le confirme au cours de ma sortie, notamment dans le sous-bois, en fin de sortie, donc sur un peu de fatigue au bout de 17 km, ma cheville gauche part, mais est tout de suite retenue (à ma grande surprise, mais qui me ravit !) par le chausson, et dans la lancée, c’est ma cheville droite qui part et elle est retenue de la même manière. J’avoue j’ai pensé « whaouh ! » et « ouf ! » à peu près simultanément. Vraiment j’étais bluffée. Ça met vraiment en confiance. Au niveau de la colline, je m’engage dans les descentes afin de tester les crampons et le grip, surtout dans les parties boueuses, car c’est toujours un peu la crainte du trailer : il lui faut pouvoir avoir confiance en sa chaussure dans les descentes. Tout tient, ça ne glisse pas, bonne accroche, les sensations sont bonnes, le chausson tient bien. C’est vraiment solide et rassurant. Quant à l’amorti, la célèbre plaque Wave fait le job, le résultat est excellent! Deuxième sortie : séries de descentes techniques ! Sortie rando en famille donc distance réduite mais je m’octroie des séries de descentes techniques et ultra techniques avec de la bonne pente histoire de tester la chaussure sur terrain sec et terrain glissant. La première pente glisse avec beaucoup de petits cailloux fuyants et dérobants qui ont vite fait de nous faire chuter. Je décide de faire confiance à la chaussure et joue l’engagement. Ça passe et ça passe même plutôt bien et partout ! On se sent en confiance. Je n’ai pas besoin de revoir le laçage non plus, une fois en place les lacets ne bougent pas et le pied est très bien maintenu. C’est très important en course de savoir que l’on n’a pas besoin de s’arrêter pour relacer la chaussure. La deuxième pente que je teste est un terrain plus terreux et herbeux avec une grosse pente beaucoup plus technique! Je suis très agréablement surprise par la tenue de la chaussure et son incroyable stabilité ! Il faut lui reconnaître son incroyable accroche, ça ne bouge pas ! Troisième sortie : parcours montagne sur le Mont Baigura En montagne, la DAICHI 6 se comporte parfaitement bien dans les montées, très jolie tenue et excellent maintien du pied dans le chausson, elle est confort, on se sent vraiment bien, à l’aise et en confiance. Il y a du caillou dessous et sur les côtés mais aucune gêne. Les pare-cailloux jouent leur rôle, franchement la course est facile. Arrive la montée très caillouteuse et même impression. Une fois au sommet on attaque la descente sur l’autre versant, et la grosse descente ultra technique qui descend vers Adarre passe facilement, la chaussure passe partout et accroche fort, on est très en confiance, l’engagement est possible, la vitesse suit. C’est très agréable ! En résumé, que penser de ce testing ? En toute honnêteté, deux semaines pour tester la chaussure m’ont paru court pour 2 raisons : 1/ je travaille et termine à 17h30 et 2/ nous sommes confinés à 18h ! Je n’ai donc pu sortir aussi souvent que je l’aurais souhaité, et j’ai manqué une première sortie ultra boueuse où j’aurais aimé la tester mais mon réflexe a été de prendre une autre paire qui me permet

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Brooks Cascadia 15 : Une chaussure pour tous les terrains !

Brooks revient avec la Casacadia 15, la chaussure la plus polyvalente de sa gamme trail. Cette nouvelle génération est dotée d’un système de pivot unique pour offrir une durabilité et une stabilité accrue pour tous les amoureux de montagne. Le modèle 15 offre un amorti et un confort moelleux tout en s’adaptant facilement à tous les terrains. Le nouveau mesh monoloop et la tige en 3D Fit Print augmentent la respirabilité et améliorent le drainage, pour un ajustement sans faille. À qui s’adresse la Cascadia 15 ? Ce nouveau modèle capitalise sur la version précédente qui a fait souffler un vent de fraîcheur sur la gamme Cascadia. Ainsi, elle accentue son hégémonie pour devenir la chaussure parfaite pour les trail-runners qui veulent se sentir protégés lorsqu’ils courent sur des terrains accidentés. Le modèle de chez Brooks se trouve être très polyvalent alliant stabilité, confort et légèreté. En résumé, la Cascadia 15 c’est : Un excellent amorti  Une bonne adhérence : la semelle extérieure en caoutchouc TrailTack est très accrochante. Une stabilité digne d’un SUV : le système Pivot Post apporte une densité différente qui permet à la chaussure de s’adapter à tout type de terrain. Une protection sans faille avec la plaque Ballistic Rock Shield qui protège le pied des irrégularités du terrain. Un pare-pierre renforcé et des renforts latéraux sont présents pour plus de durabilité. Un confort encore amélioré et plus durable : Brooks a combiné son mesh monoloop avec la technologie 3D Fit Print. Afin d’augmenter la respirabilité et améliorer le drainage, et de garder les pieds au sec. Caractéristiques Type de soutien Universel Inclinaison de la semelle 8 mm Épaisseur de la semelle (talon) 24 mm Épaisseur de la semelle (avant-pied) 16 mm Poids (modèle homme) 305 g Poids (modèle femme) 283 g Venez découvrir la Cascadia dans votre magasin Terre de Running et sur votre site internet. À découvrir également : CloudFlyer version 3 : Testée par Mervin ! Hoka Torrent 2 – Le trail à la vitesse de la lumière

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CloudFlyer version 3 : Testée par Mervin !

La Cloudflyer de On Running, vient de voir le jour dans une troisième version. Cette chaussure, idéale pour les footings longs comme courts, est adaptée pour les coureurs recherchant du soutien. En véritable chaussure de stabilité, la Cloudflyer a été conçue pour accompagner tous les coureurs, quels que soient leurs objectifs. Elle offre un amorti sans précédent, un drop dynamique, le tout pour un poids minimal. Testée par Mervin Rage, spécialiste et conseiller du magasin Limonest, il passe en revue la petite dernière de la marque Suisse ! Une excellente partenaire d’entrainement Tout juste sorti du confinement je cherchais une chaussure capable de m’accompagner pour la reprise de la course à pied. J’ai été frappé par le confort apporté par ce modèle. Je n’ai ressenti aucunes douleurs articulaires qui interviennent souvent après une longue période d’inactivité. Les sorties occasionnelles sur la route et les petits chemins ont rapidement laissé place à des séances plus rythmées et plus spécifiques sur la piste. À découvrir également : L’Adidas Boston Version 9 testée par Florian ! Un confort et un amorti optimal Côté sensation j’ai retrouvé une chaussure confortable qui déroule facilement vers l’avant. Son drop intermédiaire laisse le choix de la foulée en fonction des distances avec un amorti sous toute la longueur du pied. Les célèbres « clouds » sont larges et permettent un bon contact avec le sol sans glissages en épousant le terrain pour ne pas nier aux sensations. Sa tige maintient très bien dans l’axe avec une coque talonnière efficace qui retient le pied au fond de la chaussure. L’amorti « Cloudtec » combiné à « la super mousse Hélion » est efficace et on ressent bien le retour d’énergie lié travail de la plaque « Speedboard » sur les accélérations. Plus « cocooning » que sa version précédente, j’ai ressenti néanmoins un mesh que j’aurai aimé plus respirant durant les fortes chaleurs de cet été. Un design original et tranché Déjà adepte des autres produits textiles et chaussures de la marque, je connais le soin apporté par On Running pour proposer les meilleurs matériaux aux coureurs. La Cloudflyer ne déroge pas à la règle et arbore un look original et un coloris tranché qui a su séduire le fan de Sneaker qui sommeille en moi. En somme si je ne devais choisir qu’une seule chaussure route, ça serait la Cloudflyer : un véritable couteau Suisse pour tous mes objectifs du moment. Caractéristiques techniques Type de foulée : À tendance pronatrice Poids : 310g (H) / 280g (F) Drop : 7mm Technologies BOOST HELION™Optimisation : amorti, protection, soutien et légèreté.Désormais plus durable et plus tendre. SYSTÈME DE LAÇAGE EN ÉTOILEPlébiscités et demandés par les fans, lesystème de laçage en étoile de la Cloudflyerpremière génération revient. Mis en placepour un laçage personnalisé et un maintientrenforcé. LES AMORTIES « CLOUD » ÉLARGISLes 12 éléments Cloud ont été élargis pourrenforcer l’amorti tout en douceur et proposerune nouvelle sensation de course. SEMELLE EXTÉRIEURE AMÉLIORÉELa surface plus large à l’avant du pied disperseefficacement le poids de l’impact tandis que laSpeedboard™ offre le retour d’énergie nécessairepour une propulsion vers l’avant. Venez découvrir la CloudFlyer dans votre magasin Terre de Running et sur votre site internet. À découvrir également : Hoka Torrent 2 – Le trail à la vitesse de la lumière

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fabien antolinos la recup d'après course

Intégrer la récupération dans l’entraînement

Étymologiquement, récupérer c’est retrouver quelque chose que l’on a perdu. Mais que perd t-on à l’entraînement ou après un trail de quelques heures à plus d’une journée parfois ? Des forces, certes, de l’envie, sûrement ; mais on ne fait pas que perdre en faisant un effort ! On gagne aussi beaucoup…de fatigue dont il va falloir traiter les causes et les conséquences. récupérer pour mieux s’entraîner Les différentes pathologies dont souffrent les traileurs et traileuses (tendinopathies, fractures de fatigue, entorse, burn out …) sont dues à la répétition des charges et non à la nature du terrain. Beaucoup enfilent les entraînements et les courses comme des perles et sombrent joyeusement dans l’addiction. Pourtant, la récupération fait partie de l’entraînement. Guillaume Millet parle même d’«entraînement invisible», formule qui devrait encourager la pratique. Récupérer pour booster l’effet forme On peut concevoir aisément la pratique sportive avec 2 effets associés : un effet fatigue et un effet forme. Quand je rentre d’un entraînement, je suis moins en forme qu’avant d’y aller. L’entraînement m’a fatigué et a diminué ma capacité de performance. Si je retourne rapidement à l’entraînement avec des charges mal-adaptées, j’augmente l’effet fatigue et je diminue davantage l’effet forme, et ainsi de suite jusqu’à la rupture. Par contre, si je laisse à mon organisme le temps nécessaire de la récupération, il va s’adapter et élever son niveau de potentiel : c’est la surcompensation à l’origine de la forme. Ce principe est valable à l’échelle de la semaine comme du mois ou de la saison (ou pour chaque cycle d’entraînement). C’est pour cela que de nombreux programmes sont basés sur le modèle suivant : 3 semaines de travail pour une semaine de repos relatif. Cette dernière semaine, légèrement OFF, permet de recharger les batteries sur les plans physique et mental. Et après les compétitions ? Il y a tout d’abord l’avant-compétition : appelé phase d’affûtage ou tapering, pendant laquelle l’athlète diminue les charges de travail pour espérer une surcompensation optimale le jour J. La longueur de cette période est proportionnelle à la durée de la compétition qui va suivre. Pour un ultra trail, le dernier bloc de travail se situe généralement à S-3. Ensuite, on conserve une bonne fréquence d’entraînement mais on diminue fortement le volume. Après la compétition,  la règle est la même : on récupère sur un temps proportionnel à la durée de la course mais aussi en rapport avec son expertise. Pour un trail court entre 20 et 30 kms, 7 à 10 jours sont requis. Pour un trail plus long, entre 30 et 50 kms, 7 à 15 jours selon les individus, voire plus. Pour un trail de 50 à 80 kms, 3 semaines sont souvent nécessaires. Au-delà de 80 kms, il faut environ 1 mois pour bien récupérer. Mais 2 questions se posent, que veut dire « récupérer » et que fait-on pendant la récupération ? récupérer : comment et par quels moyens ? A-t-on récupéré quand on a plus mal aux jambes ? Certaines études scientifiques ont été mal traduites et le message envoyé porte à confusion. Par exemple, quand Guillaume Millet montre qu’après 15 jours, un ultra-traileur (course de 160 km) a retrouvé une parfaite intégrité musculaire au niveau des membres inférieurs, associée à zéro douleur, peut-on dire que l’athlète a récupéré ? Certainement pas, car la récupération ne se limite pas aux jambes. C’est le métabolisme dans son ensemble qui est concerné (système nerveux, hormonal…). Par exemple, un indice comme la Variabilité de la Fréquence Cardiaque, marqueur du système nerveux autonome, montre qu’un bon mois est nécessaire pour recouvrer son intégrité, parfois plus. De même, quand Grégoire Millet conclue après le Tor des Géants (330km et 24000m d+) que la fatigue musculaire y est moindre que sur un 160km, cela veut-il dire qu’un Tor des géants est moins fatiguant et qu’on en récupère plus vite ? La réponse est non bien entendu, et beaucoup retrouvent difficilement le goût de courir l’année suivante. La récupération est liée à la fatigue, et il n’existe aucun marqueur universel de la fatigue. De plus, les variations inter et intra-individuelles sont importantes. Cela veut dire que le temps de récupération est variable d’un individu à l’autre, mais qu’il varie aussi pour un même athlète selon de nombreux paramètres (état de forme avant la course, déroulement de l’épreuve …). Un large éventail de méthodes de récupération Récupérer ne veut pas dire nécessairement ne rien faire (à différencier de la traditionnelle « coupure » annuelle). C’est la différence entre la récupération passive et la récupération active. On sait qu’une légère activité aérobie (marche, vélo, footing) le lendemain d’une course est bénéfique. Il existe d’ailleurs une multitude de méthodes à utiliser en fonction de ses besoins et de ses moyens. Zoom sur 2 d’entre elles. Les méthodes de contact, parmi lesquelles : les étirements les massages la compression l’électrostimulation les applications thermiques locales le hammam / sauna les alternance de bains chauds / froids Les méthodes sensorielles : Pour compléter ce large éventail de méthodes de récupération, rajoutons-en encore 2, moins connues et usitées, mais pourtant non dénuées d’intérêt : la luminothérapie et l’aromathérapie (l’utilisation des huiles essentielles) Chacune de ces méthodes présentent des effets physiologiques et psychologiques que nous verrons dans un prochain article… En conclusion, écrivez bien le mot RECUPERATION dans votre plan d’entraînement car c’est une séance indispensable ! Pascal Balducci

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Embarquez pour le marathon de New-York avec Jérôme – TDR Lannion

Après Vincent, gérant du magasin TDR Anthy qui sera au départ du marathon d’Amsterdam c’est au tour de Jérôme ! Mais attention, pas pour n’importe quel marathon 😉 Gérant du magasin TDR Lannion, Jérôme est l’heureux élu pour participer à « THE » marathon : NEW-YORK ! On prend le pouls de ce gérant-coureur-challenger à quelques semaines de l’épreuve ! New-York ! L’opportunité de prendre le départ du Marathon de New-York s’est présentée à la suite d’un challenge organisé par New Balance, partenaire de la course. J’ai eu l’excellente surprise d’être sélectionné même si avouons-le, cet objectif n’était absolument pas prévu  ! Cependant je ne suis pas du genre à renoncer à un challenge, raison pour laquelle j’ai entamée une préparation sur 12 semaines. Mais en premier lieu, j’ai dû passer par la case « formalités » afin de refaire passeport et ma carte d’identité qui étaient périmés 🙂 Je partirai accompagné de mes parents qui profiteront de l’occasion pour visiter et me ravitailler. L’objectif ? Terminer dans les meilleures conditions possibles ! Depuis l’ouverture du magasin il y a 15 mois, les entraînements se font rare et je cours sur les « acquis ». La vie de gérant est difficilement conciliable avec une préparation soutenue. De plus, je viens plutôt du monde du trail avec quelques belles courses réalisées notamment à la Réunion ? voila pourquoi l’objectif sera de représenter aux mieux les couleurs de TDR sans se blesser. Pour ce faire, j’ai tablé sur une préparation de 12 semaines à raison de 3 sorties par semaine : Une sortie longue avec des tests d’allures cibles Un fractionné en augmentant petit à petit l’intensité au fil des semaines Un footing en Endurance Fondamentale Couplé à cela un peu de préparation physique + du vélo si le temps le permets . Je n’aurai pas de gros « bloc » de sorties longues enchaînées mais plutôt du travail de côtes. Pour le moment la « prépa » se passe bien, j’arrive à m’entraîner presque 5  fois / semaines. J’ai notamment axé sur du renforcement car j’ai un dos fragile ainsi qu’une séance en sport porté. Je souhaite me faire plaisir et en profiter donc cela passe par une bonne prépa pour éviter les blessures et être en forme le jour J ! Comme c’est mon premier marathon, je n’ai pas de temps de référence à mon actif sur la distance alors nous verrons au fur et à mesure. Prendre du plaisir et faire au mieux ce sera déjà bien? J’ai également prévu un semi-marathon mi septembre afin de tester les allures. Par contre, je mise sur la prudence et opte pour moins voire plus du tout de dossards sur des trails afin d’éviter les bobos. Je serai seulement une présence sur mes courses partenaires, il faut faire des choix ! La motivation est là, l’envie de bien faire aussi, reste à préparer « la machine » ? Verdict dans quelques semaines !!   On suivra bien sûr Jérôme durant sa préparation pour ce BIG Challenge ! D’ici là on lui souhaite une bonne préparation.

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Nouveauté Garmin : arrivée de la fēnix 6 Series

LA NOUVEAUTÉ GARMIN ! La fēnix 6 Series est la nouvelle génération de montres connectées GPS haut de gamme. Inspirée des exploits des athlètes et des aventuriers, la fēnix 6 Series est destinée aux sportifs qui repoussent leurs limites et redéfinissent leurs objectifs. La fēnix 6 est une toute nouvelle conception, hautes performances, intégrant de nouvelles fonctionnalités de pointe, une bien meilleure autonomie et est proposée en plusieurs tailles et finitions, déclinées en séries 6/6S/6X. Cette nouveauté est plus qu’une simple montre GPS mUltisports. C’est un véritable objet connecté créés dans le but de relever tous les défis et de s’adapter à tous les styles de vie grâce, à des outils intégrés comme le moniteur de fréquence cardiaque au poignet, au Pulse Ox2, aux capteurs de navigation en plein air, aux profils d’activité intégrés, à une nouvelle fonctionnalité de gestion de l’énergie, aux statistiques de performance, au paiement sans contact, aux Smart Notifications4et bien plus encore. Optimisées pour l’Outdoor, les montres fēnix 6 Series  Garmin sont disponibles avec des écrans antireflet actifs en permanence et des écrans plus grands pour faciliter votre utilisation et améliorer la visibilité. 1,2″ sur la fēnix 6S (soit 18 % plus grand que sur les précédents modèles de fēnix) 1,3″sur la fēnix 6 1,4″  sur la fēnix 6X (36 % plus grand que sur les précédents modèles de fēnix) Cette montre GPS Multisports est dotées de nouvelles fonctions tant pour votre pratique sportive que pour un usage quotidien. NOUVELLES FONCTIONS fēnix 6 ECRANS PLUS GRANDS VERRE À RECHARGE SOLAIRE POWER GLASS™ Les éditions fēnix 6X Pro Solar intègrent un verre à recharge solaire Power Glass sur leur écran de 1,4″ et utilisent l’énergie du soleil pour prolonger l’autonomie de la batterie et vous permettre de porter la montre plus longtemps pendant vos activités en plein air.   EXTRÊMEMENT RÉSISTANTS Grâce à leur conception ultra-résistante, tous les modèles de fēnix sont testés conformément aux normes militaires américaines 810G de résistance à la chaleur, aux chocs et à l’eau. CARDIO AU POIGNET Le moniteur optique de fréquence cardiaque au poignet nouvelle génération évalue l’intensité de vos activités sportives ainsi que la variabilité de votre rythme cardiaque afin de calculer votre niveau de stress. Comprend les activités aquatiques. CAPTEUR PULSE OX Pour l’acclimatation à l’altitude ou surveiller votre sommeil, un capteur Pulse Ox2 utilise des faisceaux lumineux au niveau de votre poignet pour déterminer le niveau d’absorption de l’oxygène par votre corps. PACEPRO™ La toute première fonction PacePro vous permet de garder le rythme grâce à des conseils adaptés pendant que vous courez. Cette innovation permet de guider votre allure sur un parcours en prenant en compte son dénivelé en fonction d’un temps que vous vous êtes fixé. GESTIONNAIRE D’ÉNERGIE POWER MANAGEMENT Découvrez comment vos différents paramètres et capteurs ont un impact sur l’autonomie de votre montre afin de pouvoir apporter des modifications permettant en temps réel d’économiser de l’énergie MODE EXPÉDITION Voyagez sans limites. Le mode expédition, avec un GPS utilisant très peu d’énergie, dure plusieurs semaines. CARTES TOPO ET STATIONS / PISTES DE SKI Utilisez les cartes topographiques pour vous orienter pendant vos aventures et consultez le nom et le niveau de difficulté de 2 000 stations de ski du monde entier. STATISTIQUES DE PERFORMANCE Affichez des statistiques d’entraînement comme la dynamique de votre foulée, la VO2 max ajustée en fonction de la température et de l’altitude, une aide à la récupération et bien plus encore FONCTION TRENDLINE Utilisée pour le guidage pour que vous sortiez et couriez dans des endroits fréquentés par les habitants, elle est désormais disponible sous forme de carte superposable pour une meilleure orientation pendant vos activités. PARCOURS DE GOLF Accédez à des cartes CourseView (vue du parcours) en couleur pour plus de 41 000 parcours de golf du monde et profitez des données de distance par ciblage bouton et de la fonction PlaysLike Distance (calcul les distances en fonction du dénivelé du parcours). FONCTIONNALITÉS DE SUIVI ET DE SÉCURITÉ Si vous ne vous sentez pas en sécurité ou si votre montre détecte qu’un incident s’est produit, les fonctionnalités d’assistance et de détection d’incident envoient vos données de localisation à vos contacts d’urgence CONTRÔLEUR D’ÉNERGIE BODY BATTERY™ Optimisez les réserves d’énergie de votre corps grâce aux données de variabilité du rythme cardiaque, de stress, de sommeil et à d’autres données permettant d’évaluer quand vous pouvez passer à l’action ou devriez vous reposer. APPLICATIONS DE MUSIQUE Stockez jusqu’à 2 000 chansons ou accédez à des applications de musique en streaming via les services compatibles7, comme Spotify®, Deezer et Amazon Music, et écoutez votre musique avec des écouteurs dotés de la technologie BLUETOOTH® Récapitulatif des Fonctionnalités   La nouvelle fénix 6 se décline également en version PRO / Sapphire et SOLAR. Ces modèles hauts de gamme à l’esthétique incomparable sont aussi dotés de fonctions dédiées : Verre Corning® Gorilla® Glass 3 (Éditions Pro uniquement) Verre saphir résistant aux rayures (Éditions Sapphire uniquement) Verre de recharge solaire Power Glass™ (Éditions Solar uniquement) Service Garmin Pay™ Gestionnaire d’énergie – Power Management Fonctionnalités de suivi et de sécurité Cartes des pistes de ski préchargées Fonctionnalité PacePro (Depuis Garmin Connect uniquement) Applications de musique préchargées (Spotify, Deezer, Amazon Music) Tarifs conseillés : de 599€ à 949€ selon les modèles.   Découvrez la vidéo de présentation :    Réservez dès à présent votre fēnix 6 séries GARMIN dans vos magasins Terre de Running ! La Fénix 6 sera disponible très prochainement.

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Test terrain validé pour les Cascadia 14

On part du côté de Terre de Running Albertville avec Carl* qui a testé les dernières chaussures de trail Cascadia 14 de la marque Brooks. Après la présentation produit (lire notre article), on passe au test terrain 🙂 Premières impressions En sortant les chaussures du carton plusieurs choses tape à l’oeil sur la nouvelle Cascadia 14. On remarque une semelle qui a totalement changée avec des crampons beaucoup plus agressifs. Le pare-pierre, les différents renforts latéraux ainsi que le mesh changent à nouveau sur la Cascadia 14, on reste sur des nouveaux renforts collés et pas cousus. Le milieu de la semelle à l’avant du pied semble rigide ce qui est de bon augure quand vous courez sur des sentiers avec des cailloux aux arrêtes vives (vos métatarses vous disent merci !). Et pour finir une languette avec un range lacets qui peut être très utile dans les traversées hors-sentier en mode « je croyais que ça passait ! ». Sur le terrain Les sorties trail se sont fait principalement à l’étage alpin, cette altitude où l’on retrouve de nombreuses pentes herbeuses et un maximum de pierrier de toutes sortes. Le genre de milieu que l’on affectionne tous tellement il est synonyme de liberté et de « jeu ». Quand nous courrons en montagne, le cahier des charges que nous avons sur notre matériel est en fonction de notre façon de courir, nos sensations et de nos compétences physiques et techniques. En ce qui me concerne, j’apporte beaucoup d’importance à l’accroche pour avoir un maximum de confiance lors des prises d’appuis rapides en préhension lors des descentes,  et aussi lorsque j’effectue des traversées en dévers sur des pentes herbeuses. Ne faisant pas parti des gabarit lourds (1.83 pour 74 kg), et ne faisant pas d’ultra-trail,  je recherche plus le dynamisme que l’amorti. A ce sujet et après plus d’une dizaine de sorties, j’ai bien pu bien comprendre la Cascadia 14 et me rendre compte à qui elle était destinée. Voici mes sensations : La version 14 est une chaussure de trail qui est bien dans la continuité des Cascadia précédentes. On reste sur une chaussures à l’accroche certaine, on ne pouvait que s’en douter au regard de ces nouveaux crampons. L’accroche lors de course en dévers sur pente herbeuse est très correcte, on prend confiance rapidement sur l’efficacité du grip ce qui permet de prendre un peu plus de rythme et d’engagement. Par contre cela demande un serrage correct au risque d’avoir une déformation trop importante entre le bloc semelle qui reste bien accroché et le chausson en mesh. Dans les pierriers et sur les névés l’accroche est excellente, sortie après sortie on exploite de mieux en mieux le grip qui apporte une réelle confiance en soi lors des descentes techniques. Comme souvent dans les sorties, le retour à l’écurie par des parties roulantes s’effectue toujours à des rythmes toniques où l’on retrouve des sensations agréables de vitesse, de gainage et de dynamisme sur l’avant du pied. C’est bien à ce moment là que l’on apprécie les chaussures légères et dynamiques. Ce qui est le cas pour les Cascadia 14, bien qu’elles ne fassent pas partie des chaussures ultra-light de trail celles-ci se comportent de manière très tonique. Elles participent à une foulée légère est relâchée pour notre plus grand plaisir. En résumé Pour résumer la Cascadia 14 – Brooks est une chaussure de trail très polyvalente, qui s’adressera à un très large public autant confirmé que expert. Sans avoir un amorti digne d’un « waterbed », la Cascadia est suffisamment amortissante pour des gabarits allant jusqu’à 80 kg, tout en sachant qu’il est interdit de faire des cratères avec le talon dans la nature 😉 Pour finir, je n’ai pas vu d’usure prématurée sur la chaussure, tant au niveau des plis sur le mesh lors de la flexion dorsale, qu’au niveau de la semelle…on en reparle dans 2 mois ! Bref, une chaussure qui va me rester longtemps aux pieds.   Retrouvez les chaussures de trail Cascadia 14 dans les magasins Terre de Running et sur www.terrederunning.com      *Photos prises aux Arcs – Carl Terrin organise des stages Trail ainsi qu’un cours sur une technique d’utilisation des bâtons qu’il a mis en place : le tap system. Informations sur  www.mountain-club.fr/

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Tecnica : la première chaussure de trail thermoformable à votre pied chez TDR

La marque Tecnica spécialisée dans l’outdoor et le ski lance en test dans 8 boutiques en France dont 3 magasins Terre de Running (Lyon , Albertville et Anthy sur Léman) un nouveau concept de chaussure de trail avec chaussant personnalisable. Issue de leur expérience en ski, Tecnica propose ainsi la première chaussure de trail running thermo-formable. Le concept ORIGIN : des chaussures thermoformées Le modèle ORIGIN est ainsi la première chaussure de trail running personnalisée à votre pied. Tecnica a développé une nouvelle approche conceptuelle basée tout d’abord sur l’anatomie de l’utilisateur (sexe et poids) et sur une procédure brevetée de thermoformage exécutée en magasin. Le résultat final offre à tous les traileurs le niveau de performance désiré et un chaussant idéal, indépendamment du sexe ou des caractéristiques physiques. En boutique, c’est une expérience et un service unique qui est ainsi proposé aux clients. Les étapes de la personnalisation et du thermoformage Tecnica a ainsi conçu 4 variantes de chaussures, chacune avec différents niveaux de soutien et d’amorti. Une application permet d’orienter le choix de  la version d’ORIGIN la plus adaptée aux caractéristiques uniques du coureur qu’ils ont devant eux après une étude des caractéristiques uniques de chaque typologie corporelle. Une fois le modèle sélectionné, la tige et la semelle interne peuvent être thermo-formées directement sur le pied de chaque client à travers l’utilisation de la machine CUSTOM ADAPTIVE SHAPE (C.A.S.) – en attente de brevet – pour améliorer le confort et la performance. La procédure prend 15 minutes : à la fin, vous êtes parés des modèles ORIGIN qui chaussent votre pied comme une seconde peau en s’adaptant à la perfection à la morphologie de chacun.   Origin une chaussure de trail légère et adhérente ORIGIN est une chaussure de course en montagne et de trail, pesant 300 grammes, et conçue pour se comporter au mieux sur les terrains techniques, tant secs que mouillés, grâce à la semelle Vibram Megagrip conçue en exclusivité. ORIGIN est l’une des chaussures les plus légères sur le marché à qualité égale en termes de soutien et de protection, idéale pour les courses sur courtes et moyennes distances, jusqu’aux ultra-distances pour athlètes très entraînés. Les autres points fort de la chaussure Origin Tecnica Semelle VIBRAM pour une accroche idéale sur terrains mouillés Une tige qui fait office de seconde peau : un tissu robuste complètement élastique associé à un revêtement interne semi-rigide et thermoformable avec C.A.S., Deux semelles intermédiaires d’épaisseur différente avec amorti spécifique, moulées par compression en quatre niveaux de dureté, ont été spécialement conçues pour offrir le niveau d’amorti et de protection qui convient suivant le poids du coureur et son style de course. Le laçage intégré assure la fermeture et le réglage parfaits sans points de pression. Le laçage de la chaussure est par ailleurs autobloquant dans la zone de l’avant-pied, en offrant ainsi à chaque typologie de pied la possibilité d’un réglage extra-précis. Une semelle interne personnalisable sur le pied de chaque client pour offrir un soutien naturel, qui améliore le confort et réduit la fatigue.   Venez découvrir le concept de thermo-moulage Tecnica dans les magasins Terre de Running de Lyon, Albertville et Anthy sur Léman.     A lire, le test produit réalisé par le magazine WIDER

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