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Nutrition en course : Comment préparer sa stratégie à l’entraînement

Comme nous avons eu l’occasion d’en parler lors du précédent article, il est temps de revenir sur la préparation d’une stratégie de nutrition en course. Le sujet aurait sans doute pu être abordé plus tôt, car la saison est déjà bien lancée, certes. Mais il faut avoir conscience d’un fait d’importance : une mauvaise stratégie pardonne d’autant plus facilement que la course est courte. On peut donc considérer que nombre d’entre nous ont déjà fait des courses relativement longues (si, si, plus de 20 km c’est déjà long !), en se contentant de choix nutritionnels tout à fait anarchiques. Mais pour beaucoup, le programme de la saison comprendra des formats représentant des temps de course de plus de 5 à 10 heures… et parfois plus encore. Et c’est justement là que la question se pose. Supporter des aigreurs d’estomac sur les 10 derniers km du marathon de Paris, c’est encore faisable… mais traîner des ballonnements, entrecoupés de diarrhées ou de vomissements, alors qu’il reste encore 40 km ou parfois plus, c’est carrément masochiste. Les problèmes qui apparaissent au 30° ne feront à priori qu’empirer par la suite, il convient donc de prendre quelques dispositions. Choisir au mieux les produits d’effort ? Il faut déjà faire des choix éclairés, et c’est tout le but de cet article. Il importe de préciser les réalités scientifiques qui soutiennent ma réflexion, car on pourra tout à fait trouver des informations divergentes sur la toile : – Tout d’abord, le rôle de la boisson d’effort n’est pas d’assumer l’apport énergétique nécessaire pour sa réalisation, mais avant tout de favoriser l’hydratation. – Comme j’ai eu l’occasion d’en parler, l’eau seule est mal absorbée comparativement à une association de différents types de glucides, d’électrolytes et d’acides aminés. – Ensuite, ces nutriments permettront de protéger l’intestin, organe particulièrement sensible aux situations d’effort, tout en ralentissant, il est vrai, la vidange des réserves de glycogène. La formule ? Donc pour commencer, il convient de choisir une boisson complète (maltodextrines, glucose, fructose, un peu de protéines très digestes comme par exemple de lactosérum, sodium, potassium, magnésium, vitamines B1, 2, 3 à minima, vitamine C et E). Le reste n’est pas forcément sans intérêt, mais il semble logique de se focaliser sur l’essentiel avant tout. J’aurai sans doute l’occasion de revenir sur l’utilité des protéines dans une boisson d’effort, mais pour d’autres avant moi elle ne fait aucun doute. Leur rôle n’est pas d’améliorer la performance, mais de ralentir la vidange des réserves de glycogène, et de favoriser une épargne des protéines musculaires. Ce sera d’autant plus intéressant que l’on programme des courses de formats longs. La saveur ? Un aspect crucial est celui des saveurs. Il faut essayer autant que possible de les choisir légères, en tout cas attrayantes, variées si l’on doit les utiliser sur de longues durées. Le marché est abondant, presque trop, et le choix en la matière offre de grandes libertés, mais les promesses d’un fabricant ne cherchent à répondre qu’à des critères très personnels. Pour cette raison particulièrement, il faut impérativement tester chaque produit d’effort, plusieurs fois, en situations variées, tout en faisant varier les modes de dilution. Seulement après ces tests, on pourra valider définitivement un choix… ou presque ! Comment la préparer ? A ce sujet, la dilution recommandée correspond à une boisson isotonique, cadre légal un peu ancien, pas très à jour, mais qui donne un point de repère à utiliser intelligemment. Il ne faudra pas mettre moins d’eau que ce qui est suggéré, car une boisson trop concentrée est d’autant plus indigeste. Au contraire, une boisson plus diluée sera plus facile à assimiler… Donc n’hésitez pas à mettre un peu plus d’eau que ce qui est conseillé (jusqu’à 2 fois plus, pas au delà, en situation de forte chaleur). C’est ainsi que votre boisson sera mieux tolérée au niveau gustatif et digestif. La bonne méthode de consommation ? Il faut le répéter, encore et encore, on doit boire par petites quantités, régulières, et fréquentes. Donc une à deux gorgées toutes les 5 à 10 minutes seront mieux assimilées que 200 ml pris toutes les 20 minutes. La physiologie de la vidange gastrique est ainsi faite, et il est d’autant plus intéressant de la respecter qu’elle est le principal facteur limitant de la nutrition à l’effort. Comptez un total de 300 à 500ml d’eau par heure, voire plus, en fonction de votre gabarit et des conditions météo. Considérez qu’un organisme sous-hydraté ne performe pas, et a beaucoup de mal à réguler sa température. Ne pas s’hydrater suffisamment c’est se mettre en danger… mais s’hydrater trop n’est pas moins dangereux, trouvez donc le bon compromis ! La quantité à prévoir ? La capacité d’assimilation est limitée à 60g/h, de glucides voire moins pour les estomacs sensibles. Ne prévoyez donc pas davantage, et testez sur des sorties longues la combinaison solide-liquide. Préférez les barres solides aux gels, qui sont hyper-concentrés, et nécessiteront un apport d’eau complémentaire en même temps qu’on les consomme, pour les rendre assimilables. Une barre demande en revanche un effort de mastication qui permet de la mélanger à la salive, de relancer la production de sucs digestifs, nécessaires à une bonne digestion. Si on considère une utilisation classique de 30g de poudre par heure pour faire de la boisson, il faudra compléter donc par un apport solide de l’ordre de 30g au maximum. Créer et ancrer de bonnes habitudes Pour s’entraîner à courir longtemps, il faut courir longtemps !… J’ajouterais qu’il faut profiter des sorties longues et autres week-ends chocs, pour ancrer les bonnes habitudes. Donc on prépare les choses de manière structurée, on prévoit une quantité d’eau ou des ravitaillements adaptés à la durée prévue, voire un peu plus au cas où. On adapte le nombre de barres ou gels qu’on emporte (et la taille du sac poubelle qui vous permettra sagement de tout ramener à la maison sans rien laisser d’autre que les traces de vos pas dans la nature !!). Donc en substance : je commence à

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Comment j’ai vécu et vaincu mon premier marathon

Maité, responsable du magasin d’Echirolles et sportive accomplie aime se lancer des défis ! La distance emblématique du marathon était donc un jour au programme de cette coureuse polyvalente. Ce sera donc Marseille le 19 mars. Voici son récit de course, un moment partagé avec son club et des coureurs qu’elle coache (une autre de ses passions ;-)). Direction Run in Marseille pour mon premier marathon Samedi après-midi, nous voila arrivés à Marseille pour le traditionnel passage de récupération de dossard. Car une fois en main, la pression monte d’un cran ! On profite ensuite du soleil en terrasse et on décompresse encore un peu avant le jour j. Il fait beau en effet, par contre ça souffle pas mal ; on espère tous secrètement que demain le vent se calmera ! Après une mise en bouche soft, le repas se passe tranquillement puis au moment du dessert, je reçois un petit cadeau de la part de mes athlètes : un super t shirt avec une carte et un petit mot ! Me voilà encore plus motivée pour demain. Dimanche matin : nous nous réveillons à 6h pour déjeuner et terminer les derniers préparatifs.  Les marathoniens doivent en effet prendre une navette pour nous rendre au départ jusqu’aux fameuses « goudes » (les calanques), laissant ainsi ceux du semi se préparer tranquillement. Première partie de course La température est douce (10°C), le soleil se lève, la route jusqu’au départ dans la navette nous permet de repérer une partie du parcours (notamment les faux plats et la belle bosse sur la corniche que l’on va devoir effectuer deux fois ! Un petit échauffement puis vient le coup de départ et ses rafales de vent que nous subirons pendant les 5 premiers km. Avec Samuel un athlète du groupe, nus trouvons notre rythme avec d’autres coureurs qui visent le même temps (3h15). A cette allure, j’ai vraiment l’impression que c’est pour le moment facile. Au 8ème km, mon collègue décide de lever un peu le pied (son objectif est plutôt 3h30 voire un peu moins, il a raison vaut mieux ne pas partir trop vite au risque de le payer ensuite). Je reste donc avec mes 5/6 nouveaux compagnons. Nous passons le 10km en 45’20. Pour le moment tous les voyants sont encore au vert, l’allure est encore facile et agréable…Le vent par contre l’est tout de suite moins. De même que les quelques beaux faux plats et bosses qui cassent bien le rythme. Du 15ème au 25ème km Au 15ème km, je décide de ne plus trop regarder mon allure car avec ce parcours et ce vent, je sais que je ne serai pas régulière. Et puis revenons aux bonnes vieilles habitudes qui fonctionnent si bien chez moi : courir à la sensation! Au 18ème dans la fameuse côte sur la corniche qui nous ramène au vieux port (que l’on aura à effectuer deux fois je croise ma co-équipière Lucie (les marathoniens croisaient ceux du semi) ; on s’encourage, il ne lui reste plus que 5km quand je réalise qu’il m’en reste 22km… Je laisse Lucie seule face à elle et continue ma route. J’arrive à une bifurcation où ceux du semi se dirigent vers la ligne d’arrivée alors que nous repartons pour notre 2ème tour. Une autre course démarre… 25ème km, d’un coup je me retrouve seule face à moi-même, avec pour ma part les jambes un peu plus raides qu’au départ et une allure qui semble moins facile. Je suis seule (les coureurs du semi ont terminé et le trou est fait avec les autres marathoniens), il fait chaud et j’ai les pieds qui chauffent aussi. Il me reste 16kms et j’espère que cela va se calmer sinon ça va vite être un calvaire…Heureusement je ne me focalise pas sur la surchauffe des pieds et pense à d’autres choses que je m’étais fixée en cas de coup dur. De toute façon quand je vois les autres autour de moi, leur foulée est nettement moins fluide qu’au début. Les kilomètres défilent relativement vite même si les sensations sont moins agréables qu’au départ. On approche du 35ème km. Je visualise le reste du parcours. Je croise Samuel, on s’encourage c’est motivant ! Les derniers km 7km, 6km, 5km…ça sent la fin ! On se retrouve sur la corniche avec la fameuse bosse et on rejoint ceux du 10km. Pour le coup ce n’est pas franchement une bonne nouvelle car il va falloir doubler et slalomer ce dont je me passerais après avoir couru 37kms. 3km, 2km, j’essaye d’accélérer un peu avec ce qu’il me reste. Dernier km…Derniers hectomètres…que je me retoruve à boucler avec mon amie Lucie ce qui me booste et me permet ainsi de boucler ce marathon en 3h15’38!! J’avais prévu 3h15 donc je suis plutôt satisfaite ! L’après course Je ne réalise pas sur le coup en fait. Je suis un peu étourdie, je serre Lucie dans mes bras et la remercie de m’avoir accompagnée dans ces dernières mètres et lui demande comment s’est passée la course pour elle. On croise Laurent et Florence qui ont couru ensemble. Je me rends compte que j’ai la tête bouillante et que j’ai drôlement soif !! Et les jambes…un peu lourdes aussi. Je ne réalise pas sur le coup que je viens de boucler mon 1er marathon. On attend Samuel qui bouclera ces 42.195km en 3h34 avec un petit coup de chaud. Après quoi chacun raconte son expérience autour d’un bon petit plat et d’un bon petit verre, sous le soleil ; nous ne sommes pas si mal. Au final, les conditions étaient plutôt bonnes hormis le vent, le parcours aussi malgré les petites bosses et l’ambiance avec les autres coureurs excellente. Bref, je suis vraiment contente d’avoir vécu mon 1er marathon dans ces conditions. Le sport sans partage ça n’a pas la même saveur ! Une préparation satisfaisante Je suis également satisfaite de ma préparation : je l’ai réalisée sur 10 semaines à raison de 4 séances/semaine complété par

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Comment trouver chaussure à votre pied ?

Franchement, il n’y a pas plus difficile que trouver la chaussure idéale pour courir. Mais lorsque vous parvenez à élire celle qui correspond à votre pratique et votre morphologie (peut-être dans ce cas plusieurs paires!) c’est la garantie de centaines de kilomètres de pur bonheur ! Choisir une paire de chaussures est une sacrée paire de manches. Pénétrez dans n’importe quel magasin de sport et allez au rayon chaussures : vous allez être confronté à une offre pléthorique où s’entremêlent tout type de couleurs, formes, technologies, prix… Pas évident de s’y retrouver dans une telle jungle, même si les vendeurs spécialisés sont là pour vous guider. Voici quelques conseils pour vous repérer dans l’univers des chaussures de running. Première étape : choisir sa paire de chaussures 1.Les « oversized » Les chaussures oversized, ou maximalistes, ont été démocratisées par la marque Hoka One One. Leur originalité ? Une semelle large, un amorti important et une conception qui pousse naturellement le coureur à basculer vers l’avant du pied grâce à un effet bascule. 2. Les classiques La grande majorité des coureurs utilise des chaussures « classiques », ni oversized, ni minimalistes. L’offre reste d’ailleurs largement centrée sur ce type de modèles dont les marques déclinent à loisir toutes les caractéristiques : rigidité, amorti, crampons, légèreté, largeur du chaussant… 3. Les minimalistes Né aux Etats-Unis, le minimalisme prône le retour à une foulée naturelle grâce à des chaussures dotée d’un drop (la différence de hauteur entre l’arrière et l’avant de la chaussure) inférieur à 4 mm, une semelle très fine (amorti quasi-inexistant), une flexibilité maximale et un chaussant large au niveau des orteils. A la clé : une attaque par l’avant du pied et non plus par le talon ainsi qu’une posture de course profondément modifiée. Soyez prudents avec ce type de chaussures : renseignez-vous et utilisez très progressivement ces modèles car les conséquences sur la gestuelle ne sont pas anodines. Nos conseils pour choisir votre paire : Le design ne fait pas tout ! Ne vous laissez pas influencer par le design, privilégiez votre confort ! Une belle chaussure n’est pas forcément une bonne chaussure pour vous ! Personnalisez Vous pouvez adapter vos chaussures à vos besoins en portant des semelles élaborées par un podologue. Une priorité : les fondamentaux Appliquez à votre équipement le même principe qu’à votre entraînement : la progressivité. Commencez par vous équiper de chaussures performantes mais plutôt polyvalentes et, si vous en ressentez le besoin, tournez-vous plus tard vers des modèles plus spécifiques.   Deuxième étape : apprivoiser une paire de chaussures Lorsque vous essayez une paire de chaussures, commencez par appréhender : Le confort immédiat : spontanément, vous sentez-vous bien dans la chaussure ? Le laçage : est-il facile ? Le serrage est-il précis ? Le maintien : votre pied est-il trop serré, trop au large…? Ensuite, faites quelques pas ou, idéalement, sortez de la boutique pour réaliser quelques foulées. Vous pouvez alors évaluer : Le confort en test dynamique : à la course, êtes-vous à l’aise ? Y a-t-il des points de compression, d’inconfort…? La tenue du pied : votre pied est-il suffisamment maintenu pendant la course ? Le dynamisme : la semelle offre-t-elle le renvoi d’énergie qui vous convient ? L’amorti : est-il mou, ferme…? Le déroulé : la chaussure vous permet-elle de dérouler correctement le pied ? L’accroche : vous pouvez vous faire une idée de l’accroche et l’adhérence en observant la semelle (gros crampons ou non, gomme tendre ou dure…). Nos conseils pour finaliser votre choix Priorité : le confort Soyez particulièrement attentifs à votre bien-être : si vous ressentez des points de compression, des frottements… alors que vous n’êtes dans la chaussure que depuis 10 minutes, imaginez ce que cela donnera au bout de plusieurs heures de course ! Ceci dit, certains modèles sont parfois peu confortables lorsqu’ils sont neufs et s’assouplissent au bout de quelques kilomètres. Définir vos attentes Pour bien choisir vos chaussures, vous devez avant tout définir avec précision vos attentes et vos besoins. Votre priorité est-elle le confort, l’amorti, le dynamisme, l’accroche, la fermeté ? Êtes-vous un coureur occasionnel ou un compétiteur ? Courez-vous surtout en ville, sur du bitume, sur des chemins en forêt ou bien en montagne ? Aujourd’hui, il existe des modèles pour chaque type de pratiquant et de terrain. Pousser la porte d’une boutique spécialisée Non, les magasins spécialisés ne sont pas réservés à l’élite ! Les coureurs de tout niveau ont intérêt à fréquenter ces boutiques où les vendeurs, formés, passionnés et bien souvent eux-mêmes coureurs, vous distillent des conseils avisés. Une analyse vidéo de votre foulée sur un tapis peut même vous être proposée; comme par exemple celle du réseau Terre de running.   Vie et mort d’une chaussure de running Ça y est : vous avez enfin trouvé la chaussure idéale pour vos petons ! A vous les séances de pur bonheur ! Mais comme toute bonne chose a une fin, vos chaussures fétiches vont s’user. Même s’il est difficile d’énoncer des règles universelles, voici quelques indications pour savoir quand vos chaussures auront rendu l’âme : Plus des chaussures sont légères, plus elles s’usent rapidement. Pour ce type de modèle, on conseille généralement de les changer au bout de 600 km parcourus. Plus vous êtes « lourd », plus vous devez renouveler vos chaussures. Observez l’allure de vos chaussures : amorti affaissé, mesh usé, crampons usés… Soyez attentifs aux signes extérieurs d’usure. Des douleurs inhabituelles apparaissent (genoux, chevilles…) : bien souvent, cela signifie que vos chaussures ne vous protègent plus correctement.   Marie Paturel.

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analyse vidéo de la foulée

L’analyse vidéo de la foulée par Terre de running

  Le réseau de magasins Terre de Running propose à chaque client d’étudier son pied et sa foulée via une analyse vidéo sur tapis. Ce protocole permet de garantir un choix de chaussures optimal et personnalisé selon la typologie de foulée (universelle, pronatrice, supinatrice) du coureur ainsi qu’à ses besoins Découvrez en vidéo l’une de ses analyses réalisé dans l’un de nos magasins.   L’analyse de la foulée s’adresse à tous les coureurs, que vous soyez coureurs débutants, intermédiaires ou experts. En tant que spécialiste, Terre de running vous apporte toute l’expertise et les conseils nécessaires à votre/vos pratique(s), et de répondre à vos besoins, votre morphologie…. N’hésitez pas à pousser la porte de l’un de nos magasins!

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Une course sur route pour performer sur les sentiers

Quand on écoute les adeptes de courses sur sentier en montagne qui nous parlent de liberté, d’évasion, de plaisir….on a souvent l’impression que la course sur route est une discipline ennuyeuse et « has been ». Si le trail semble en effet une discipline loin du chrono, paradoxalement les traileurs sont souvent des adeptes des dernières technologies en matière d’électronique (montres ou appareils qui mesurent un peu tout et parfois n’importe quoi) ou de réseaux de données tel que Strava…, – nous y reviendrons dans un prochain article). Pourtant la course sur route reste de loin la discipline de la course à pied la plus pratiquée. On compte 50000 coureurs au marathon de Paris, presque autant au semi. Marseille Cassis, Run in Lyon, Paris – Versailles, la Course de l’Escalade en Suisse…. dépassent allègrement les 10000 participants. C’est donc que beaucoup de coureurs y prennent du plaisir…! Une petite course sur route de temps en temps est bénéfique à tous les coureurs y compris (et surtout) pour les coureurs nature. préparer une course sur route, quels intérêts? Evaluer sa condition physique Tout d’abord, le fait que l’on ne soit pas limité techniquement par le rendu du sol et des appuis ou le dénivelé et que l’effort soit très régulier, permet une bonne évaluation du niveau physiologique de l’athlète. Que ce soit sur 5km, 10km, 15km, semi-marathon, marathon, voire même 100km, ceci vous donnera un bon aperçu de vos qualités d’endurance à différentes intensités sous-maximales : proche de 90% de VMA pour le 10km proche de 85% pour le semi-marathon proche de 80% pour le marathon. Indépendamment des conditions météorologiques, d’un éventuel dénivelé important ou d’une très mauvaise gestion de course, cela vous permettra de comparer facilement vos progrès ou votre niveau de préparation. C’est donc à la fois un bon outil d’évaluation ou de comparaison. Dynamiser sa foulée Le revêtement propre, dur et stable qu’offre le « bitume » permet un bon travail de la foulée et de l’appui qui ne sont en rien entravés par une quelconque difficulté. Des appuis solides, une foulée à la fois ample et fréquente permettront à la gestuelle de se dérouler sans encombre et donc de progresser dans le relâchement et la posture à des vitesses de plus en plus élevées;  cela aura aussi un impact sur votre coût énergétique à des vitesses sous-maximales. Cette répétition cyclique et régulière de la foulée à des vitesses relativement élevées permet de trouver de l’aisance gestuelle, de la qualité d’appuis et du cycle de jambes. Ce travail est d’autant plus important que vous n’avez pas un passé « athlétique » mais tous les coureurs sont concernés car l’impact des distances longues ou du dénivelé sur votre foulée peut devenir très négatif à terme s’il n’y a pas quelques petits rappels annuels. Développer son « moteur » Préparer une course sur route, c’est aussi l’occasion de faire un gros cycle d’entrainement sur les registres de la puissance aérobie (VMA) et de l’endurance à des intensités élevées (>80%VMA). Pour rappel, les courses d’une distance en dessous du marathon sont un mixte entre des qualités de puissance aérobie et d’endurance aérobie qui sont les deux bases de l’entrainement général quelle que soit la course que l’on prépare. Durant votre préparation, vous aurez l’occasion de travailler et développer votre vitesse et l’agréable impression de courir « vite » par rapport aux sensations plus grisantes que l’on peut retrouver sur les courses plus montagneuses. Quels types d’entrainement? Durant ce cycle d’entrainement, vos séances s’articuleront autour de séances de développement de la Vitesse Maximale Aérobie (VMA), de son temps de soutien ou de seuil anaérobie à plat. A raison d’au moins deux cycles de préparation à l’aube de la saison de course nature, ce travail aura le double avantage de vous faire progresser dans les registres précédemment cités mais aussi de sortir de votre routine voire même de votre zone de confort et ainsi bousculer votre organisme pour passer un cap physiologique et parfois psychologique. Intérêt non négligeable : ces sorties courtes, intenses et faciles à mettre en place sont idéales pour les gens qui ne disposent pas de beaucoup de temps durant la semaine. Derrière ce travail, vous aurez ainsi de bonnes bases pour la suite de votre saison sur des distances plus longues ou des formats plus montagneux.   En conclusion Préparer une course sur route c’est l’opportunité d’apporter du changement, de l’intensité et de la vitesse à vos entraînements et de progresser ! Les « anti-chrono » se prendront à coup sûr vite au jeu et y prendront du plaisir, à moins qu’ils ne le soient déjà sans s’en rendre compte ;-). Enfin, pour sélectionner votre course sur route, privilégiez les courses labellisées, les calendriers annuels regorgent de courses sur route. Le réseau de magasins Terre de running est partenaires de nombreuses courses comme par exemple dans le Rhone > voir le calendrier   Julien Rancon

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Nutrition : comment bien préparer sa course?

Cet hiver semble vouloir rester clément, et la saison de course à pieds ne saurait tarder à reprendre, pour ceux qui n’ont pas déjà commencé. Les plans de préparation et les projets se dessinent, et comme chaque année des questions se posent : Quel volume vais-je pouvoir assumer ? Quelle course ai-je envie ou les moyens de faire ? Dans quel état de forme ou de santé suis-je ? Que suis-je prêt à mettre en place pour progresser (si j’en ai le réel désir), ou pour améliorer mon confort de course (ce qui est en soi une progression)… la nutrition c’est tous les jours! Préparer un objectif sportif demande un investissement qu’il faut comprendre en profondeur. Certes l’entraînement, la préparation physique, la récupération, sont les incontournables étapes d’une vie sportive, mais beaucoup de coureurs négligent encore trop l’approche nutritionnelle dans leur pratique. Parfois par manque de disponibilité (mentale, culturelle, de temps… peu importe en fait !). Souvent aussi à cause d’une tenace conviction de déjà maîtriser le sujet… Et c’est en partie pour cela que je cherche parfois à jeter quelques pavés dans la mare pour faire bouger les consciences, comme d’autres spécialistes de la nutrition. Préparer une course par la nutrition ne demande pas d’avoir une discipline de moine shaolin, ou de se transformer en un ascète évitant tout plaisir alimentaire. Au contraire, de la même manière que le plaisir à l’entraînement est une clef de progression, le plaisir gustatif est également un vecteur de santé… Pour peu que la notion de plaisir ne se résume pas à un grand soda, accompagné d’une grande frite et d’un burger !!! quels conseils nutritionnels ? Sans chercher à proposer un traité détaillé de nutrition sportive, voici déjà quelques habitudes à intégrer ou affermir dans l’alimentation quotidienne : jamais un jour sans au moins 3 fruits frais de saison différents, et 3 portions de légumes de saison frais et pas trop cuits. Un total d’environ 400g de poissons gras par semaine (sardines, maquereaux, anchois, flétan, truite ou saumon sauvages…) Tous les jours 2 cuillerées à soupe d’huile de colza bio vierge en assaisonnement ou mayonnaise maison (ou 1 cuillerée à soupe d’huile de cameline ou de graines de chia, ou de graines de lin moulues ou cuites dans le pain…) des oléagineux variés un peu tous les jours (noisettes, amandes, noix…). utiliser des féculents digestes de qualité (de préférence patates, riz semi-complet, sarrasin, légumineuses, pas trop de pâtes, une quantité raisonnable de pain (100 à 200g maxi), plutôt complet et bio. Ne jamais dépasser les 2 portions par jour sauf exception choisir des laitages de qualité (donc de l’artisanal, chèvre ou brebis de préférence, ou alors de vache qui mange de l’herbe) que l’on consomme avec parcimonie (1 à 2 par jour et pas forcément tous les jours).   Ce sont quelques points de repère très synthétiques, qui demandent un long travail d’explication et de pédagogie en consultation, mais qu’il est néanmoins important de mentionner.   nutrition : a tester a l’entrainement Concernant la nutrition en course, particulièrement pour les parcours longs, la reprise est le bon moment pour se poser ces questions : lors de mes courses, tout se passe toujours vraiment bien ? n’ai-je jamais d’aigreur d’estomac ? de ballonnement ? de diarrhée ? de vomissement ? Ai-je bien testé les produits que j’utilise en course lors de sorties longues à l’entraînement ? ai-je vraiment choisi en conscience ? ne devrais-je pas affiner les choses pour que mes jambes puissent faire leur propre travail sereinement ? Ces interrogations ont beaucoup de sens, car celui qui considère que l’entraînement est le seul vecteur de réussite en course se trompe lourdement, et il lui faudra abandonner plusieurs fois encore avant de reconsidérer la question. Une course, ça se prépare plusieurs mois à l’avance par l’entraînement, mais aussi par une alimentation qui doit garantir tous les apports micronutritionnels. Prendre des gélules pour essayer de faire disparaître une fatigue tenace quelques jours avant une course n’a pas de sens, et ne donnera aucun résultat. Ne comptez pas non plus sur une boisson d’effort, aussi bien conçue fût-elle, pour résoudre la question. Chaque sortie à allure course doit être l’occasion de tester les boissons, la manière de les utiliser, l’alimentation solide éventuelle, la quantité qui « passe » par heure, ce que l’on va emporter pour une course de 2h, 4h ou plus… Avant de vous proposer des réponses plus précises sur ces sujets, je vous propose déjà de réfléchir à une clef : la capacité d’absorption des nutriments est limitée à 60g de glucides par heure environ, et nombreux sont les athlètes qui doivent rester en deçà ! Pensez donc déjà à ingurgiter peu à la fois (1 à 2 gorgées), mais souvent (toutes les 5 à 10 minutes), et régulièrement !   La suite dans un prochain article Jean Joyeux  

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Prévenir les blessures avec Zamst

La prévention des blessures concerne toutes les disciplines de la course à pied et débute bien avant la compétition… Nous parlons de prévention passive à travers le sommeil, la récupération, la diététique ainsi que l’échauffement, les étirements et le matériel. Mais nous savons que, malgré tous nos efforts, souvent la blessure est inévitable et fait partie de la vie des coureurs. Comment prévenir les blessures en course à pied? Notre partenaire ZAMST, spécialiste des  vous propose quelques astuces et explications de blessures les plus récurrentes chez les coureurs. En espérant que les conseils et les produits vont vous aider à garder le plaisir de la course à pied mais n’oubliez pas qu’il faut toujours consulter un médecin si vous vous inquiétez ! ENTORSE DE CHEVILLE : L’entorse de cheville est une atteinte du ligament latéral externe dans 90% des cas. Elle survient lors d’un mouvement forcé en inversion et parfois en éversion (10% des cas) Le saviez-vous ? L’entorse de cheville est la blessure la plus fréquente toute activité confondue. En effet, on en recense plus de 6000/jour, pour un coût de 2 millions d’euros/jour pour les organismes sociaux. Une entorse de cheville non ou mal rééduquée aura 2 fois plus de chance de récidiver lors de la reprise de l’activité sportive Astuces de prévention : La prévention active qui reste bien entendu la base : renforcement de la cheville et travail proprioceptif. Reprise d’Entrainement : Il est fortement conseillé de porter une chevillière dynamique adaptée au sport pour limiter ce risque. Nous vous conseillons la Filmista, alliant légèreté (33g), finesse, confort, tout en offrant une efficacité constante contre l’inversion du pied, elle bouge avec votre cheville et active votre proprioception (réflexes naturels). Elle présente pour le coureur une très bonne alternative au strapping. TENDINOPATHIE D’ACHILLE : Les causes de cette pathologie peuvent être très différentes : Chocs à répétition, chaussures non adaptées, surentrainement, manqué d’échauffement, mauvaise technique, hydration insuffisante ou bien des raisons morphologiques. La majorité des personnes qui souffre de cette pathologie sont celles qui sont pronatrice.La blessure peut être très douloureuse. La douleur peut disparaitre au début de la séance quand le tendon est échauffé mais elle revient vite et empêche le coureur de continuer. Astuces de prévention : Les priorités sont : repos, glaçage, et un traitement de Kiné ou podologue. Reprise d’Entrainement : Grâce à un système de sanglage type strapping, l’AT-1 permet une bascule du talon vers l’arrière et vers le haut afin de limiter les tensions sur le tendon d’Achille. Il peut ainsi travailler dans une course indolore, et glisser dans les meilleures conditions. Les 2 rembourrages placés de part et d’autre du tendon le compriment, absorbant chocs et vibrations. La douleur est soulagée et la cheville maintenue. PERIOSTITE TIBIALE: Comment identifier la douleur? La périostite est une inflammation du périoste (membrane située à la surface de l’os), due à l’effet combiné d’une traction exercée par le muscle et d’une mauvaise diffusion des ondes de chocs générées à chaque foulée ou réception de saut. Elle est fréquente notamment dans la pratique de la course à pied et des sports de saut (athlétisme, sports collectifs, danse, tennis…). D’autres facteurs peuvent en être responsables : surcharge ou changement de type d’entraînement, chaussures inadaptées, type de terrain, morphologie… Elle fait partie du top 5 des blessures du coureur ! Astuces de prévention : repos, glaçage, changement de chaussures et terrain d’entrainement. Reprise d’Entrainement : L’utilisation de la SS1 convient en prévention et en traitement de la périostite. SS­1 soulage la douleur et absorbe les chocs et vibrations. Le rembourrage localisé le long du tibia limite les glissements responsables de l’inflammation. Il absorbe une grande partie des ondes de chocs, limitant ainsi la douleur de façon significative. Même en l’absence de douleur il est recommandé d’augmenter la durée des entraînements de manière progressive. SYNDROME De l’ESSUIE-GLACE : À chaque foulée, la partie basse du tenseur du fascia se déplace d’avant (lors de l’extension du genou) en arrière à la manière d’un essuie- glace, et vient dans certains cas accrocher au passage la crête du condyle fémoral externe. L’irritation due à ce conflit répété est à l’origine de ce syndrome de la bandelette ilio-tibiale. Le syndrome de l’essuie-glace est facilement reconnaissable :
La douleur, située sur le côté externe du genou, se déclenche après 15 minutes de course en général. Elle est tellement intense qu’elle force à s’arrêter rapidement. En revanche, elle cesse dès l’arrêt. Astuces de prévention : L’automassage de la bandelette illio-tibiale avec un foam-roller comme ‘Blackroll’ Reprise d’Entrainement : Pour une reprise en toute sécurité, nous vous conseillons La genouillère RK-1. Elle limite le frottement de la bandelette ilio-tibiale sur le côté externe du genou grâce à son strap en spirale, soulageant ainsi la douleur. Elle bénéficie d’une conception textile, ultra-légère et extrêmement confortable.

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Courir en groupe ou en couple : la vraie bonne idée ?

« Dis, chéri, on va courir ? » S’entraîner en couple, c’est sympa. Enfin, sur le papier, ça semble être carrément l’idéal. Mais est-ce le cas en réalité ? Et courir en groupe est-il la bonne solution pour se motiver et progresser ? J’ai testé les deux options. Voici mon avis ! Courir en groupe, des avantages et des inconvénients… Il y a ceux qui ne jurent que par leur solitude. Et ceux qui adorent trotter au sein d’un petit peloton, ou en tête-à-tête avec leur seconde moitié ou leur meilleur ami. Courir à plusieurs, ça peut autant être un pur bonheur… qu’un véritable enfer ! Pourtant l’effet de groupe présente de réels avantages : L’émulation : quand on court en groupe, on s’oublie un peu pour s’intégrer corps et âme dans la dynamique collective. Du coup, on se surprend à faire aussi bien, voire mieux, que ce que l’on ferait tout seul. L’étalonnage : sans tomber dans l’esprit de compétition à tout crin, courir avec du monde permet de savoir où l’on se situe par rapport aux autres. On prend également conscience de ses points forts et faibles. La motivation : quand on a rendez-vous avec un copain pour un footing, on n’écoute pas la petite voix intérieure qui susurre : « Pffff, il fait froid, il pleut, tu vas pas sortir par un temps pareil… » On chausse les baskets et on y va ! Le partage : quand on court en groupe, on parle, on échange… on est tous branché sur la même longueur d’onde sportive, donc on trouve forcément une écoute attentive et une compassion qui font du bien au moral. La sécurité : femmes et trailers, l’entraînement en groupe est pour vous, ne serait-ce que pour la dimension sécuritaire. A plusieurs, on est moins vulnérable aux agressions et on peut s’entraider en cas de pépins (accident en montagne, par exemple). Ceci dit, il existe aussi des inconvénients aux sorties collectives : La compétition permanente : le risque, c’est de se croire tout le temps en compétition avec les autres. Du coup, on court trop vite et on passe à côté de l’objectif de la séance. Des contraintes : s’adapter aux autres, respecter des horaires, entretenir la dynamique collective sont autant de contraintes liées à la pratique en groupe. Quand on accepte de sortir à plusieurs, il faut savoir être patient pour ne pas s’énerver et tolérant pour ne pas faire vivre un enfer aux autres. ET Courir en couple ? Alors que la Saint Valentin pointe le bout de ses tiges de fleurs, penchons-nous aussi sur le footing en couple. Vraie bonne idée ou grave erreur ? En ce qui me concerne, je penche pour la première option. Courir à deux, c’est… partager un moment de sport, se soutenir et se motiver l’un l’autre, valoriser ses différences en prenant conscience des forces de chacun (par exemple, la puissance physique pour les hommes et l’endurance pour les femmes), apprendre à accepter l’autre tel qu’il est… même s’il (ou elle) court trop doucement ! Mais pour qu’un footing en couple ne tourne pas à la scène de ménage, mieux vaut adopter la bonne mentalité. Oubliez les genres ! Considérez plutôt que, le temps de cette séance, vous êtes deux coureurs et non pas un homme et une femme. Entre vous, pas de concurrence, pas d’égo à défendre, pas de sexisme non plus. Relativisez la valeur étalon masculine ! Malgré les progrèss en matière d’égalité homme-femme, un fond machiste hérité de nos ancêtres imprègne encore aujourd’hui l’inconscient collectif. La valeur étalon demeure donc masculine. Alors quand une femme court plus vite qu’un homme, c’est l’échelle de valeur traditionnelle qui est bousculée. Tandis que l’une se sent pousser des ailes, le second est plutôt vexé. Dépassez ces considérations et revenez à l’essentiel : si votre moitié court plus vite que vous, éprouvez de la fierté plutôt que de la jalousie !   Et vous, avez-vous déjà couru à plusieurs ? Et avec votre chéri(e) ? Bonne ou mauvaise expérience ? Donnez votre avis et partagez vos conseils ! Marie Paturel

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Comment choisir son premier trail?

Pour prendre du plaisir, éviter les souffrances inutiles, voire des blessures, il est important de bien choisir son premier trail en prenant en compte différents aspects : l’athlète, la course et le matériel. Nos conseils pour choisir son premier trail Le coureur, c’est vous ! Quelle est votre expérience, avez-vous déjà fait des compétitions sur route, avez-vous réalisé des tests d’efforts sur le terrain, êtes-vous à l’aise en descente, pratiquez-vous en nature… ? Ces questions sont importantes car en compétition comme à l’entraînement, il faut respecter le principe de progressivité. Même si les médias parlent essentiellement des ultras trails (80 km et plus), il existe de courtes distances pour bien débuter, car contrairement à la route, le kilométrage n’est pas le seul critère de difficulté. Il faudra compter avec le dénivelé et la technicité. Choisir son format de course Renseignez-vous sur le lieu, la distance, le dénivelé, la technicité. Le lieu : nul besoin de traverser la France pour réaliser son premier trail puisque chaque région et chaque département proposent des épreuves quasiment chaque week-end. Consultez le calendrier sur le site Terre de Running et trouvez une course nature proche de la maison. Pour la distance, restez sobre et couplez la toujours au dénivelé car 100m de dénivelé positif correspondent grosso modo à 1 km de temps d’effort supplémentaire. Ainsi, 20 km avec 1000m d+ (parcours fréquent en trail) équivalent à 30 km de course, ce qui rallonge le temps d’effort de 45mn à 1h30 selon l’expertise de chacun. Intéressez-vous au dénivelé total mais aussi à la répartition des montées et descentes, et au pourcentage des pentes rencontrées, en examinant le profil de la course. Il est parfois plus simple de négocier de longues montées en continu que de répéter un grand nombre de montées et de descentes, car la gestion de l’effort sera plus complexe. En côte, dès que le pourcentage devient important, il faut savoir alterner la marche et la course en conservant des fréquences cardiaques les plus stables possible. Mais le plus dur n’est pas toujours de grimper car  le travail de freinage en descente est très coûteux musculairement. A cela, il faut ajouter des notions de technique et d’engagement mental qui rendent ce secteur (la descente) particulièrement déterminant. Ensuite, il y a la technicité. Certains parcours de trails sont extrêmement exigeants et il faut parfois 15mn pour accomplir un kilomètre. Le matériel Et enfin, il y a le matériel : chaussures, textiles, d’éventuels bâtons sur les distances plus longues, la poche à eau ou le porte-bidons, la nutrition. Quand on débute l’activité, il est compliqué d’avoir la maîtrise de tout ce matériel. Choisir une distance courte à la campagne ou en moyenne montagne permet de découvrir progressivement la discipline. Là encore, se rapprocher de son magasin spécialisé permet d’avoir de meilleurs conseils. Maintenant, à vous de jouer ! Choisissez une distance courte, un dénivelé raisonnable et peu de technicité. Ainsi, vous prendrez un maximum de plaisir à découvrir le trail. Pascal Balducci Découvrez le calendrier des courses Terre de running

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Guide de la récupération – BV Sport

BV SPORT, leader de la compression sportive et partenaire du team trail Terre de running – Mizuno publie un guide de la récupération, une phase primordiale de l’entraînement à ne pas négliger Témoignages d’athlètes, conseils, étirements et nutrition; le plein d’infos utiles.   Guide_De_La_Récupération_Web Publish at Calameo

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