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Aurélia Truel arpente les routes du Raid Napoléon

La « traileuse » (voir son portrait) revient à ses premières amours sur route avec une première expérience sur le Raid Napoléon, une course à étapes de Lyon à Golf Juan. Engagée avec une équipe de chefs d’entreprise de l’AG2R la mondiale et CPME, Aurélia a profité de cette épreuve pour « borner » et accumuler des km sur route en vue de valider une prochaine participation sur un 100km. On revient avec elle sur ce format atypique. Aurélia, comment s’est passée cette semaine sur le Raid? Plutôt bien! Je voulais accumuler de la distance sur route, j’ai été servie! les premiers jours ont été durs avec la chaleur et le cumul des épreuves mais au plus la semaine avançait au mieux j’étais. Le cors s’adapte bien mais il fallait être prudent notamment sur la gestion des ravitos, de l’hydratation, de la récup… Au final je termine avec plus de 160km dans les jambes donc je suis plutôt satisfaite. j’ai pu aussi apporter mon expérience et des conseils à mes co-équipiers qui, avec leur détermination, motivation et envie sont venus à bout de cette folle semaine alors que la plupart d’entre eux ne courent que 2 fois/semaine.   Et côté ambiance? C’était super! Une très bonne ambiance déjà au sein de l’équipe malgré le fait que personne ne se connaissait mais. Mais également au sein de l’organisation avec les motards, les chauffeurs, les bénévoles. tout le monde s’implique pour offrir une prestation impeccable. C’est un peu l’ambiance tour de france, il y a beaucoup de convivialité même si on reste compétitif durant les étapes. Le parcours est aussi très beau donc on prend du plaisir avec les paysages. Peux tu nous en dire plus sur ton objectif de 100Km? J’ai participé à un 60km en Ardèche en mai pour valider la distance. L’objectif du raid était donc de pouvoir cumuler les km sur une semaine en gérant mon rythme. J’aurais pour objectif un 100Km en septembre au Pays-Bas en visant d’environ 8h15 ce qui me permettrait de viser une qualification. Je me préparerais en conséquence cet été en participant notamment à la classique « Marvejols-Mende » puis j’irais en stage à Font-Romeu. En fonction de la récup je participerais aux Templiers puis à la Saintélyon en relais.

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Raid Napoléon, embarquez avec le capitaine !

Relancé depuis 2 ans, le Raid Napoléon est une course par étape (cette année de Chaponnay à Golf Juan) Jérôme Finot, membre du team TDR Lyon a participé à l’épreuve sous les couleurs de l’association Docteur Clown (qui vient en aide aux enfants malades). Après son expérience l’an dernier en tant que coureur, c’est sous la casquette de capitaine que Jérôme a pris part à cette édition 2017. L’occasion d’en savoir plus sur cette expérience.   Jérôme quel était ton rôle? D’abord il y a eu tout un travail d’analyse du parcours et du profil des coureurs pour pouvoir « positionner » l’ordre de passage car une fois établi on ne peut le changer. Nous souhaitions pallier les petites faiblesses de l’équipe en composant avec les profils plus solides. Au final on s’en sort bien avec une 5ème place au général…! Ensuite il y a différents rôles tout au long de l’épreuve: il y a une grosse partie en lien avec l’organisation pour faire le point le matin avant les épreuves, prendre les consigne,s les redispatcher auprès des coureurs, faire respecter les consignes liées à la logistique, au stationnement…et bien sûr un rôle en relation avec les coureurs qui doivent juste penser à courir et être prêt pour leur relais (encouragements, gestion des ravitos, assistance..). Comment a pu te servir ton expérience de l’an dernier? En ayant participé en tout que coureur, je savais à quoi m’attendre et j’ai pu appréhender mon rôle de capitaine sereinement. C’est vraiment une approche centrée sur la gestion. Par exemple la particularité cette année était que les équipes comptaient 5 coureurs au lieu de 7  ce qui amène les coureurs à plus courir (voire à doubler certains jours)..il faut être vigilant sur les récup’ car les risques de blessures sont là. Certains ont couru près de 140km au total. On était plus sur des profils de marathoniens 😉 A refaire? Bien sur! D’abord pour l’ambiance à la fois au sein de l’équipe mais aussi sur le raid en général avec les 13 autres équipes. Il y  a de la rivalité liée aux épreuves sportives mais aussi une belle solidarité et une vraie cohésion. Je suis ravi d’avoir vu les 2 aspects mais si je le referais ce serait en courant 🙂 Le fait de courir aussi pour une association rend le défi intéressant et valorise les acteurs qui s’engagent.. chapeau d’ailleurs aux clowns présents à nos côtés.

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On a testé les lunettes R2

Dès que les premiers rayons de soleil pointent il faut penser à protéger sa vue y compris et surtout en sport. Julia a eu l’occasion de pouvoir tester les lunettes de soleil R2 distribuées par Outdoor Factor. Voici ses retours: « C’est à l’occasion d’un séjour dans le sud (où le soleil a tendance à piquer les yeux) que j’ai testé les lunettes R2 Cheeath. Consciente du fait qu’en montagne ou sur certains terrains nature (ou selon les conditions), il est nécessaire de porter des lunettes, je ne le fait pas car cela n’est pas forcément confortable. Je profite donc de ce test pour casser mes habitudes. Des lunettes qui se font oublier Pour m’habituer, je décide donc de porter une première fois les lunettes sans pratique sportive… Je suis déjà agréablement surprise par le confort : les différentes zones de contact ne blessent pas, les verres « n’appuient » pas et les lunettes sont plutôt légères. Les verres de catégories 3 protègent plutôt bien. Ensuite vient le temps des tests « terrains » : En vélo : les yeux sont bien protégés, il n’y a pas d’espace pour que les poussières et être objets volants viennent se glisser insidieusement… En course à pied : j’ai testé en séance de fractionné, lors de footing long avec et sans dénivelé, également lors de sorties plus cool et de randonnées. Même par grosse chaleur et avec la transpiration, pas de buée qui se dégage et les lunettes restent bien en place. La protection est assurée quelques soit la luminosité. Rapport qualité – prix : 39,39€, difficile de faire mieux !     Un test donc positif, difficile d’ailleurs de se passer des lunettes une fois que l’habitude a été prise 🙂  » Nos conseils : Veillez à ce que les lunettes soient adaptées à votre morphologie et à votre pratique. N’hésitez pas à demander conseils en magasins spécialisés.

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Pourquoi essayer la gourde à la main quickshot Nathan?!

Très tendance Outre-Atlantique même sur des épreuves d’Ultra Trail, courir avec une gourde à la main est une habitude que nous commençons seulement à découvrir en Europe. Pourquoi essayer la gourde à la main quickshot Nathan?! Voici 5 bonnes raisons d’adopter cette solution d’hydratation. Cela évite de courir avec une ceinture et permet donc d’alléger le centre de gravité. Le fait que le poids soit vers l’avant cela facilite l’adoption d’une posture plus efficace. 2. Un gain de temps au moment de boire, car la boisson est à bout de bras. Il n’est donc pas nécessaire d’aller chercher la flask dans le dos ou de défaire la paille de la poche à eau. L’action de s’hydrater se fait dans le mouvement. 3. La facilité de recharger le contenant au moment du ravitaillement. 4. La gourde quickshot plus contient 300ml d’eau. En embarquant une gourde à chaque main, il est possible de varier la boisson. Par exemple, une gourde avec du glucose, l’autre avec de l’eau nature. 5. A portée de main et toujours dans le champ de vision, il est plus facile de contrôler le volume de boisson restant Courir avec une « quickshot plus » Nathan a ses avantages surtout dans le cadre d’une sortie courte à moyenne avec la possibilité de se ravitailler. C’est juste une habitude à prendre.   Découvrez la gamme NATHAN  

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Manu David Team terre de running

Manu David en route pour le mondial de trail

  Emmanuel David, coureur du team Terre de running – Mizuno participe samedi aux Championnats du Monde de trail en Italie* sur un format de 50km. A quelques jours du départ, c’est l’occasion de prendre le pouls de l’athlète ! Comment s’est passé le stage avec l’équipe de France de trail? Le stage s’est bien déroulé. Nous avons reçu un accueil des plus chaleureux du côté de Mandailles à proximité du Grand Site du Puy Mary dans le Cantal. Les conditions d’entraînement étaient top là-bas pour le trail. L’ambiance était très sympathique et conviviale au sein de l’équipe de France. Et sportivement, c’est toujours au contact des meilleurs que l’on progresse! Cela m’a permis de faire une belle semaine d’entraînement.   Tu es qualifié à titre individuel pour ces mondiaux, que vises-tu? Ce n’est pas facile d’estimer ce que je peux faire car je ne connais pas trop le contexte mondial. Ce qui est sûr, c’est que les Français seront costauds. Ma côte ITRA me place en 24ème position des coureurs engagés…. Peut-être un top 20 pour ma part? En tout je donnerais mon max avec un objectif de prendre du plaisir et d’en profiter. Comment appréhendes tu ce mondial ? Je n’ai pas de stress particulier. Même si c’est ma première sélection en trail, j’ai déjà porté le maillot de la France à l’occasion du marathon des Jeux de la Francophonie. Je vais m’appuyer sur cette expérience. La forme a l’air plutôt bonne. Les dernières sorties sont encourageantes pour réaliser une belle performance en Italie! Je n’ai vraiment rien à perdre et c’est une belle opportunité qui se présente donc j’espère saisir ma chance du mieux possible! Le format est plus court que les années passées avec 49kms. Le parcours n’est pas globalement très technique ce qui peut m’avantager mais il y aura quand même 2700m de dénivelé positif donc prudence. J’en profite au passage pour remercier toutes les personnes qui m’ont permis d’en arriver là.   Tout savoir sur « Manu » David – la page facebook du team terre de running *suivi de la course sur Trails Endurance Mag

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Test concluant des chaussures Veets

On retrouve le retour d’expérience de Nicolas, team Terre de running Antony qui a testé les chaussures de la marque VEETS. « VEETS (abréviation de Vendée Technical Shoes) est une nouvelle marque de chaussures 100% française. Il fait bien plaisir de voir qu’en France, on sait aussi inventer, créer, croire qu’on peut réussir dans ce monde bien garni qu’est le Running. C’est un joli pari courageux de lancer sa propre marque. Alors je veux y croire ! C’est évidement grâce à mon ami Arnaud gérant du magasin Terre de Running d’Antony que je vais essayer et tester la paire de chaussures Veets transition 1.0. Il me connait bien et sait qu’elles vont me plaire à coup sur !! C’est lors d’un week-end choc d’entrainement effectué dans les Vosges, que j’ai pu les essayer. Quoi de mieux pour un test running que les sentiers magnifiques de cette belle région !! Je me suis donc prévu une petite sortie d’1h30 dans les hauteurs de Plainfaing (petit village Vosgien où il fait bon de courir) Le parcours sera mi-route mi-chemin, peu technique et avec un peu de déniv (+400m pour 15km). C’est tout a fait le genre de terrain que j’affectionne. J’ai hâte de voir comment les Veets vont réagir. Confort, sécurité et maintien Une fois enfilées, déjà au premier coup d’œil. Elles ont le style..et ça c’est déjà une bonne chose 😉 Pour le test, J’ai choisi la taille 45. Des les premiers hectomètres sur la route, mon pied a trouvé sa place. Ayant le pied fin, je me sens bien maintenu sur l’avant de la chaussure et chose plutôt surprenante il y a un super maintien cheville. Ce qui est plutôt rassurant pour ma sortie, car il y aura quelques descentes de sentiers. Je suis un coureur universel avec une attaque avant pied. J’ai pour habitude de courir avec des chaussures légères et avec peu d’amorti. Avec un drop de 7 et un poids de 270g, dès les premiers hectomètres, je me sens aérien et chose assez nouvelle pour moi, je me sens confort. On ressent très bien l’ambition de Veets d’allier le confort et dynamisme. En « sécurité » grâce au maintien de ma cheville, je n’ai aucune crainte à accélérer sur les portions devenu un peu plus accidentées. La semelle résistante et « accrocheuse » me procure une sensation agréable au contact du sol, qui me pousse à mieux courir. A courir léger. Alors je déroule en descente tel un lynx des Vosges ! Apres 1h30 sous un soleil de plomb, pas de douleur ou d’inconfort à signaler. A la recherche d’une paire de chaussures mixtes voire d’une paire de chaussures dite « confort » pour le triathlon de l’Alpes d’Huez., je me dis que j’ai peut être trouvé LA bonne chaussure. De plus je me verrais bien préparer un marathon pour la fin de saison, (marathon de Reims), et je me dis que courir avec les transitions 1.0 me permettrait de me préparer sereinement sans blessure. J’attends d’ailleurs avec impatience une version type trail. Je suis persuadé que Veets saura me faire vibrer sur des terrains plus techniques et escarpés. » Retrouvez le test en vidéo :     La marque Veets est disponible dans les magasins Terre de running de Lyon, Puteaux, Antony et Toulon.

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Sac/Gilet Trail Responsiv 10L Raidlight : Porter n’est plus un fardeau !

Fabien Antolinos, membre du team Terre de running-Mizuno nous livre nous coup de cœur matériel : le sac/gilet Responsiv 10L de Raidlight (existe aussi dans uen version 3L) porté lors de l’UTMB et du MIUT. Voici son retour et ses astuces : « Pour beaucoup d’entre nous les premières courses très sérieuses arrivent et avec elles les interrogations concernant le matériel à utiliser. Deux « postes » sont à mes yeux primordiaux : les chaussures et le portage. Je souhaite ici vous livrer un retour d’expérience et vous conseiller le gilet Responsiv 10L de chez Raidlight. La stabilité et le confort : même chargé sur l’avant avec deux flasques de 600ml le sac ne bouge pas dans les descentes rapides grâce à son serrage ergonomique sur les côtés et deux bandes élastiques robustes et confortables sur l’avant. Le sac existe en deux tailles S/M et L/XL afin de s’adapter à tous les gabarits. Volume, légèreté et accessibilité : 230g « seulement » et un beau volume compartimenté à l’arrière pour rentrer tout le matériel obligatoire sur les ultras ou pour vos sorties longues en rando-course. J’apprécie vraiment également les deux poches de devant et le « filet » arrière pour glisser la veste sans enlever le sac. Fixation des bâtons sur les élastiques avant sans enlever le sac ou sur l’arrière selon les désirs de chacun. Robustesse et fabrication française Le prix : plus doux que les concurrents directs   Retouches personnelles et évolutions possibles : – Pas de poche zippée sur le sac ; je vous conseille de coudre une petite poche zippée sur une bande blanche élastique de l’avant du sac – La poche « filet » accessible à l’arrière est cousue en deux points au milieu du sac ; je vous conseille d’enlever une couture pour gagner en volume et rentrer plus facilement une veste. – A l’aide de serre câbles j’ai fixé deux élastiques à l’arrière et en bas du sac pour y placer mes bâtons à l’horizontal. Je peux ainsi les prendre et les refixer facilement sans encombrer le sac. »   Fabien Antolinos

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Test New Balance Fresh Foam Hierro V2

Joel membre du team Terre de running Albertville a testé les nouvelles New Balance Fresh Foam Hierro V2. Une chaussure qu’il a apprécié; voici ses retours. Premières bonnes impressions Look très sympa avec des couleurs vives en dégradées la semelle semble massive mais la légèreté est au rendez-vous (290gr) Une fois chaussées le confort est tout de suite au rendez vous grâce à une conception sans coutures qui fait que le pied est bien tenu sans pour autant avoir une sensation de compression. Le pied est bien aéré avec des orteils bien protégés. La languette est maintenue en place grâce à une bande souple et élastique qui passe sur le coup de pied et évite de trop serrer le laçage. La semelle Vibram a un drop de 4mm et j’ai adoré sa grande polyvalence qui permet de changer de revêtement sans s’en rendre compte. Aussi à l’aise sur les parties bitumées que sur les chemins grâce à des crampons multiples et multidirectionnels sans être trop prononcés. Après le testing J’ai pu tester cette chaussures avant, pendant et après le déluge -;) sur terrain sec j’ai découvert son confort ensuite sous le déluge je pensais avoir des soucis sur un terrain détrempé et gras mais il n’en fût rien à ma grande surprise. Seul un tapis de feuilles sur boue m’a fait vaciller, mais sur de la terre bien humide la tenue de route était au rendez-vous. Bref une très belle chaussure polyvalente, dotée d’un maintien de dynamisme et d’un amorti qui la rend bien agréable à porter.    Gaetan, responsable du magasin d’Albertville a également testé cette chaussure, il livre ses impressions : « Comme chaque nouveauté que je reçois au magasin, le 1er test se fait sur tapis. Pour me rendre compte du chaussant, du confort, de la stabilité… La sensation de confort et de légèreté est bien présente, par contre la hauteur me fait peur sur la stabilité en chemin. Sur le terrain, la Hierro s’avère au contraire très stable et on est pas obligé d’être attentif à la pose de pied. On se sent en sécurité même sur des passages techniques.   C’est un vrai 4×4 cette New-balance ! Aussi à l’aise sur tous les terrains de la route à la montagne. L’accroche est très bonne et même surprenante sur le rocher humide. On reste collé ! Je l’ai trouvé un peu plus limite dans la boue. Aussi, je pense qu’elle est parfaite pour des distances moyennes et longues. »     Merci à nos testeurs et rendez-vous en boutique 😉      

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Portage : gare aux garrots !

Le trail a propulsé les solutions de portage au premier plan. Désormais le marché regorge de sacs d’hydratation, porte-bidons, ceintures, brassards…Face à cette profusion, la runneuse ne sait plus où donner de la tête. Voici quelques conseils pour choisir le portage le plus adapté… à vous ! Un portage pour quelle(s) pratique(s) ? Avant tout – et comme souvent – la première question à vous poser est : de quoi ai-je exactement besoin ? Pour y répondre, analysez votre pratique : courez-vous uniquement des distances courtes ou au contraire des ultras ? Aimez-vous emporter avec vous de l’eau, des clés, des barres énergétiques, un coupe-vent, un téléphone…? En fonction de ces premiers éléments, vous pourrez déjà éliminer un certain nombre de produits. Ensuite, gardez à l’esprit deux critères fondamentaux en matière de portage : – le confort, – la praticité Bien entendu, il y a de fortes chances pour que vous soyez aussi attentive au design et au prix, mais essayez – dans la mesure du possible – de rendre prioritaires les deux critères clés susmentionnés. Quand on court, rien de pire qu’un sac qui ballotte et frotte, une ceinture qui coupe la respiration ou un bidon qui se fait la malle en pleine descente ! Les sacs d’hydratation En randonnée pédestre, le bon vieux sac à dos permet d’emmener tout le nécessaire pour s’habiller, manger, soigner un bobo, grimper… En course à pied – et plus particulièrement en trail – les besoins sont quasiment identiques, mais un paramètre s’invite à la fête : un sac d’hydratation doit se faire oublier lorsque l’on court. En d’autres termes, il doit être : – léger (pour ne pas constituer un handicap car plus on porte du poids, plus on dépense de l’énergie), – stable (pour ne pas ballotter dans le dos de manière désagréable et ne pas provoquer de frottements), – fonctionnel (pour qu’on ne se contorsionne pas quand on veut attraper un gel ou qu’on veut simplement boire !). Définir vos besoins permet d’éviter l’achat d’un sac trop petit ou trop grand. Un contenant trop grand donc utilisé à moitié vide ne sera pas optimal car votre matériel aura tendance à bouger à l’intérieur du sac. A l’inverse, un produit trop petit vous contraindra à faire des choix et, parfois, à renoncer à certains accessoires importants pour votre sécurité. Dans tous les cas, essayez toujours plusieurs modèles avant achat. Les marques proposent désormais des références spécifiquement conçues pour les femmes avec une ergonomie adaptée à la morphologie féminine (bretelles, largeur…).   Idéalement, un sac d’hydratation doit être : – parfaitement ajustable (boucles de serrage, élastiques réglables…), – pratique (accès facile aux poches), – doté d’une poche à eau ou de flasques – plaqué contre votre dos – placé en haut de votre dos et non en bas comme un sac à dos de randonnée classique. Il existe des sacs en forme de gilets (présence d’un filet sur le torse – des modèles souvent légers et ergonomiques). Certains coureurs adorent, d’autres détestent. D’où l’intérêt de tester en magasin ! Les conseils d’un vendeur spécialisé vous aideront sans aucun doute à faire le bon choix.   Les porte-bidons Petites flasques ou gourdes réparties tout autour de la taille, grand bidon positionné dans le dos et souvent en biais pour faciliter son accès, poches pour ranger du petit matériel, boucles pour placer des gels énergétiques… Les marques rivalisent d’ingéniosité ! Là encore, c’est avant tout la définition de vos besoins qui guidera votre choix : si vous buvez peu, ne vous embarrassez pas d’un bidon de 750 ml ! Si vous aimez alterner les boissons (eau pure / eau + poudre énergétique), préférez les ceintures à multiples flasques qui vous permettront d’emporter différents types de liquides. Comme pour les sacs d’hydratation, le point crucial reste le confort. Nos conseils : Essayez toujours un porte-bidon en magasin pour vous assurer de sa fonctionnalité et de son positionnement sur votre taille. Sautillez avec le porte-bidon dans la boutique (même si c’est ridicule !) afin de vous rendre compte du ballottement, du serrage… Soyez attentive au type de ceinture : largeur, réglages… Certains fabricants développent désormais des ceintures à double scratch qui permettent d’améliorer l’ajustement et d’éviter tout cisaillement à la taille. L’avantage du porte-bidon par rapport au sac d’hydratation est qu’il libère le dos : on transpire moins, la liberté de mouvement est plus grande et le dispositif de portage est plus léger. Par contre, on emporte moins d’eau et moins de matériel. A noter : certaines marques proposent également des porte-bidons manuels. Une sangle permet de porter un petit bidon à la main, le plus souvent de 33 à 75 cl. Pratiques pour les sorties plutôt courtes ou les épreuves d’une dizaine de kilomètres ! En revanche, il faut accepter d’avoir une main occupée en permanence et de supporter la petite fatigue supplémentaire induite (en effet, des études ont montré que porter un poids au bout du bras engendre une plus grande fatigue par rapport au même poids porté à la taille ou dans le dos). Les ceintures Pour ne pas les citer, nous classons ici les ceintures de type Flipbelt, Sammie (Compressport), …. Plus ajustées que les porte-bidons, elles présentent un intérêt non négligeable : elles ne cisaillent pas le ventre. Larges et stretch, elles épousent la forme du corps. La Flipbelt permet d’emporter le minimum et notamment une flasque souple pur pouvoir s’hydrate,  une clé, un téléphone…. La Sammie permet d’emporter un peu plus de choses tout en proposant une bonne accessibilité et une contenance importante. Le seul bémol tient peut-être au fait que ces ceintures, collées au corps, peuvent tenir un peu chaud. Encore une fois, à essayer/tester au magasin ou lors des sorties testings proposées par vos magasins. Les brassards C’est incontestablement l’accessoire urbain le plus « banal » : le brassard pour courir avec son smartphone et, évidemment, les oreillettes qui vont bien ! Soyez vigilante sur le système de serrage, la taille du compartiment à téléphone, la présence ou non d’une petite poche pour y

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Seb Hours LUT 2016

De nouveaux défis pour Sébastien Hours

Coureur polyvalent (cross, piste, trail, route), Sébastien Hours (voir son portrait ici) membre du  team Terre de running-Mizuno a terminé sont 3000m steeple hier en 9’26 malgré un manque de séance spécifique. Il s’alignera ce dimanche sur le trail de Besançon, manche du TTN. On en profite profite pour faire le point sur sa saison combinant trail et route! Seb, après une belle 2ème place au LUT tu te lances sur le format long du trail de Besançon, pourquoi ce choix? Depuis quelques temps déjà, je me sens très à l’aise sur les entraînements assez longs, et après avoir déjà testé des formats de course de + de 40km (SaintExpress, Vouglans) ou cela c’était bien passé, je voulais voir ce que cela donnait sur un autre trail de ce type avec un dénivelé plus important. La course de Besançon est une très bonne opportunité, car elle rentre bien dans le calendrier, et étant intégrée au TTN long, je sais qu’il y aura du beau monde au départ.   Comment s’oriente ta saison de trail? Ma saison de trail va s’orienter sur des formats autour de 40km avec en ligne de mire la SainteLyon en solo en fin d’année, avec notamment le Marathon du Mont Blanc en Juin, le Trail de la Rosière et celui du lac de Vouglans en Juillet, les championnats de France de trail court en Septembre, puis la SainteLyon, ainsi que d’autres courses de préparation que je n’ai pas encore définies.   Tu as à cœur de participer aux Interclubs, c’est toujours une ambiance particulière…? J’ai commencé à courir et passé de nombreuses années à écumer les compétitions sur la piste et c’est pourquoi les interclubs sont toujours un moment particulier pour moi. C’est grâce à mon club l’ESL (Entente Sud-Lyonnais) et mon entraîneur Philippe Rémy que j’ai atteint le niveau que j’ai. Il est donc normal de venir aider le club en retour même si je ne m’entraîne plus spécifiquement pour ce type d’effort. Cette compétition est toujours très festive et je garde d’excellents souvenirs de weekends complets à l’autre bout de la France à rigoler et s’amuser comme jamais. J’aime aussi cet état d’esprit d’humilité qui peut parfois manquer dans le monde du trail. Un autre projet te tient aussi à cœur : courir un marathon… Faire un marathon est une idée qui me trotte dans la tête depuis 2012. Cette année là, j’avais très sérieusement préparé Paris pour finalement me blesser 2 semaines avant. C’était un coup dur, mais qui m’avait permis de découvrir le trail. S’en est suivi une année sabbatique où j’ai bien calmé le sport puis un retour aux affaires progressifs. Ayant retrouvé mes jambes, j’avais cette année prévu de faire les France de marathon (couru début Mai), j’ai donc couru celui de Lyon en Oct 2016 pour me qualifier. Mais une longue blessure cet hiver m’as empêché de faire la prépa souhaitée, et j’ai estimé que je n’avais pas assez de temps pour me préparer correctement lorsque j’ai repris, j’ai donc renoncé. Je compte bien prendre ma revanche et je serais au départ du marathon d’Amsterdam en octobre 2017 😉   Je voulais remercier le team Terre de Running Mizuno et tous ses partenaires, qui par leur soutien, me permet de me préparer sereinement pour tous mes objectifs. Et remercier également les personnes qui me permettent de vivre au quotidien ma passion, parce que cela prend parfois du temps !

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