Conseils

Partagez l’expérience et les conseils de nos experts pour progresser dans votre pratique en running et trail : des conseils sur l’entraînement, la gestion de course, la diététique au quotidien et en course…

Yoga : un intérêt insoupçonné pour le coureur à pied

Allergique à la méditation et réfractaire aux positions torturées, passez votre chemin ! Quoique… accorder quelques minutes à la lecture d’un article sur le yoga pourrait bien vous faire changer d’avis… Le yoga, c’est un peu comme la marche active : on a souvent l’impression qu’il est réservé aux mémés ou aux personnes peu sportives. Et pourtant…! Loin de l’image d’Epinal du yogi méditant en position du lotus et des selfies en mode zen qui fleurissent sur les réseaux sociaux, le yoga ne se limite ni à l’introspection ni à de la gym d’inspiration orientale. Au-delà de la mode actuelle, penchons-nous sur l’intérêt de la discipline pour le sportif, et plus particulièrement pour le coureur à pied. Une véritable galaxie Bien que les milliers de selfies de yogis en herbe envahissent la toile, le yoga est loin d’être une pratique aussi simple à mettre en œuvre et dont les bénéfices sont aussi rapides qu’on veut bien nous le faire croire. Pour avoir essayé à trois reprises, je peux vous assurer qu’on n’atteint pas l’état de grâce d’un yogi en deux coups de cuillère à pot – ni en dix, d’ailleurs. Il faut acquérir les techniques et surtout s’entraîner, s’entraîner, s’entraîner… Le yoga désigne un ensemble de mouvances que le terme générique recouvre sans distinction. C’est un peu comme si on disait : « je fais de l’athlétisme » sans préciser si l’on est sprinteur, sauteur en hauteur ou lanceur de poids. On distingue différentes sortes de yoga, notamment l’approche traditionnelle du Hatha (très centrée sur le ressenti et l’ésotérisme), l’Ashtanga (qui peut parfois s’apparenter à de la gym), l’Anusara (approche anatomique) ou encore le Kundalini (énormément basé sur le souffle et la récitation de mantras). D’autres formes de yoga sont très pratiquées (Iyengar, Yin Yoga, Vinyasa…) et certaines ont été inventées très récemment, comme l’Acroyoga ou le Fly Yoga. Sans entrer dans les détails des différentes approches (ce qui serait très long et très technique), retenons que le yoga s’appuie sur cinq piliers majeurs : la maîtrise du souffle (ou Pranayama), les postures (ou Asanas), la relaxation, la nutrition et la méditation.  On imagine donc sans peine qu’il ne suffit pas d’adopter une posture au sommet d’une montagne tout en faisant un selfie pour accéder aux bienfaits d’une pratique complexe et complète ! Intérêts du yoga pour le coureur Au-delà de l’effet de mode, le yoga présente néanmoins plusieurs intérêts pour le sportif et plus particulièrement pour le coureur à pied. Pour la respiration En yoga comme en running, le souffle occupe une place centrale. Grâce au yoga, on réapprend à respirer et on dispose de nouveaux « outils » fort utiles pour se relâcher, récupérer activement, retrouver de l’énergie… que l’on soit en train de courir ou non. L’intérêt de la respiration telle qu’elle est enseignée en yoga se révèle encore plus vif lors d’une compétition. Grâce à la maîtrise du souffle, on peut facilement canaliser ses émotions. A la clé : une sérénité accrue et de meilleures performances. En trail, les variations de terrain se prêtent particulièrement bien aux techniques de respiration du yoga : relâchement en descente, récupération en montée raide lorsque l’on marche… Pour le système musculo-tendineux Contrairement aux étirements classiques enseignés dans les clubs d’athlétisme, le yoga propose de maintenir des postures plusieurs minutes en leur associant une respiration adaptée. L’assouplissement est ainsi plus efficace et plus profond et il s’accompagne d’un lâcher prise mental. Parce que la quête de l’alignement le plus juste est incessante, mais aussi parce que le yoga ne bascule jamais dans la douleur et demeure dans la bienveillance envers le corps, les bénéfices pour le système musculo-tendineux sont indéniables. Réduction des blessures, diminution des courbatures, amélioration de la technique de course et gainage accru sont autant d’avantages procurés par le yoga. Pour la préparation mentale La course à pied a beau être un loisir censé nous procurer détente et plaisir, elle est aussi source de stress, notamment pour ceux qui épinglent régulièrement un dossard. Le yoga permet d’accéder à un état de relaxation grâce à la respiration consciente et maîtrisée qui apaise le corps et l’esprit. La sophrologie, la PNL ou encore la visualisation positive sont d’ailleurs des méthodes de préparation mentale du sportif qui sont directement issues du yoga. Ce dernier permet de renforcer le mental et d’optimiser les performances. Pour l’hygiène de vie L’un des cinq piliers du yoga concerne la nutrition, domaine pour le moins sensible chez le coureur à pied, très souvent soucieux de mener une existence saine et d’améliorer sa diététique. Le yoga propose de prendre conscience de ce que l’on mange, même si l’on n’adopte pas forcément le régime lacto-végétarien habituellement prôné par les yogis. L’idée fondamentale du yoga est que les choix alimentaires ont un impact non seulement sur le physique, mais aussi sur le mental.   Comme vous le constatez, j’ai beau être réfractaire à l’effet de mode qui entoure la vogue du yoga et avoir du mal à le pratiquer, je n’en demeure pas moins ouverte à ses multiples intérêts. Il me semble que tout un chacun, sportif ou non, devrait envisager ce type de pratique qui appartient au quotidien de nombreuses populations orientales. Pourquoi ? Parce qu’une telle approche réconcilie le corps et l’esprit tout en développant des valeurs qui font de plus en plus défaut à nos sociétés. Alors, que diriez-vous d’un soupçon de yoga en 2018 ? Par contre, choisissez soigneusement votre enseignant car on trouve vraiment de tout sur le marché… mais ceci est un autre sujet !   Marie Paturel

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Mesure et analyse de pied avec la Feetbox Sidas

Depuis quelques mois, les magasins Terre de Running sont dotés de l’outil d’analyse et de mesure de pied, FEETBOX®, créée par la marque SIDAS. Leader de la semelle sportive avec les modèles Feet Activ, SIDAS a mis au point cet outil intéractif d’analyse et de mesure de pieds : longueur, largeur, alignement tibial, type de pieds, empreinte, vérification de la taille.…qui s’appuie sur une prise d’image photo et vidéo pour la mesure des pieds. En magasin, cet outil utilisé en amont permet d’affiner l’analyse de foulée réalisée sur tapis. >> En savoir plus ici     Une fois l’analyse de foulée validée. Il vous sera conseillé si votre foulée et votre voûte plantaire le nécessitent de porter des semelles 3 Feet Active SIDAS. Conçues pour vous apporter un maintien adapté à votre forme de voûte plantaire, la semelle stabilise votre foulée ce qui évite toute perte d’alignement articulaire et vous apporte un confort et un amorti inégalés grâce à sa talon en gel. Il exits e 3 types de semelles adaptées aux différentes forme de voûtes : haute, basse, intermédiaire.   Envie d’essayer? Demandez conseil à nos équipes en magasin.  

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Conseils, bénéfices et utilisation d’un appareil Compex

Vous venez d’acquérir un appareil d’électrostimulation de la marque COMPEX ou vous souhaitez en acheter un? Découvrez les bénéfices et les conseils d’utilisation d’un appareil d’électrostimulation expliqués en vidéo ! Les appareils d’électrostimulation s’adresse à tous les publics, sportifs ou non sportifs, car ses bénéfices et ses programmes sont multiples : récupération et massage, entretient de la silhouette, soins et préventions des douleurs, intégration à une préparation physique ou en complément d’entraînements spécifiques.   La gamme Compex est disponible dans les magasins Terre de Running et sur le site www.terrederunning.com N’hésitez pas à demander conseil à nos équipes en magasin.

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Salle de sport, que faire pour optimiser votre entraînement?

Les salles de sport regorgent d’une multitude d’appareils, parfois de torture, mais dont on ne sait pas toujours quoi en faire. On distingue essentiellement des appareils que l’on appelle « cardio-training » et des appareils de « musculation ». Nous allons ici essayer de vous donner quelques conseils sur ce qui est le plus approprié pour les runners afin de s’entraîner efficacement tout en restant à l’abri 😉 Le Cardio-training Comme son nom l’indique, les appareils de cardio-training vont permettre de travailler le système cardio-respiratoire. Sur la majorité d’entre eux, on pourra facilement faire varier l’intensité en fonction de la résistance utilisée ou de la fréquence du mouvement. Les plages d’intensité travaillées sont donc larges.. Puissance, force, vitesse…un peu de vocabulaire En dehors du tapis de course, cette intensité sera souvent exprimée en Watt (qui est une puissance : force x vitesse) sur le cadran de l’appareil. En jonglant sur ces 2 paramètres – force et vitesse (ou fréquence) de mouvement – on pourra à la fois faire varier l’intensité mais aussi orienter le travail du côté de la vélocité ou de la force. En effet on peut atteindre une même intensité donnée (puissance) de plusieurs manières : soit en augmentant la vitesse soit en augmentant la force de résistance (ou les deux). Il faut cependant noter que la puissance maximale s’obtient à des niveaux de force et de vitesse intermédiaires. La force maximale est atteinte à vitesse nulle et la vitesse maximale est atteinte à force nulle. La vitesse a un impact prioritairement sur le travail cardio et la force sur le travail musculaire. Dans tous les cas, il est très facile de contrôler l’intensité par l’affichage de l’écran de l’appareil. C’est également un moyen de travailler avec une très grande régularité. >> Ces appareils permettent à la fois de s’échauffement en vue d’une séance de renforcement musculaire ou de musculation « pure » mais peuvent aussi être utilisés comme séance à part entière. Il est tout à fait possible de faire de l’endurance aérobie de base, de l’endurance active, du travail au seuil, du travail de puissance aérobie, d’endurance de force et même de capacité lactique. Conseils : – De manière générale, du fait de l’environnement plutôt chaud et de l’absence de mouvement, l’échauffement pourra être raccourci par rapport à l’extérieur, sans toutefois être inférieur à 10-12 minutes. – D’autre part, si vous contrôlez votre Fréquence cardiaque au court de l’exercice, faites attention à la dérive cardiaque induite par ces conditions chaudes et une thermorégulation importante. Pensez à vous hydrater régulièrement. Zoom sur les principaux appareils de cardio-training → Le tapis de course Le tapis de course est bien évidemment l’appareil le plus convoité par les coureurs. Ses avantages : Il permet de remplacer parfaitement votre séance prévue à l’extérieur avec l’avantage de maîtriser parfaitement la vitesse et la pente. Les seules séances difficiles à mettre en place sont les séances d’intervalles courts à grande vitesse, du fait de l’inertie de l’accélération ou la décélération. Le tapis de course peut également avoir un intérêt d’un point de vue technique. Le fait que ce soit le sol qui défile sous le centre de gravité et pas l’inverse permet souvent d’améliorer la qualité de son appui. Cela permet aussi d’augmenter sa fréquence de pas grâce à une phase propulsive moins importante. Le coût énergétique s’en retrouve ainsi améliorer si on arrive à transférer ces acquis à l’extérieur. il est intéressant de noter qu’utiliser une pente de 1% permet de compenser l’absence de résistance de l’air. Dernier avantage du tapis, cela permet aux coureurs de trail habitant en plaine de faire facilement une séance de côtes ou du dénivelé continu. → Le vélo C’est l’appareil le plus commun dans les salles et le plus facile à utiliser. Activité portée, non traumatisante par excellence, le vélo permet de faire tout type de travail au niveau physiologique même si le mode de contraction musculaire est concentrique (raccourcissement du muscle alors que je le rappelle il est pliométrique : excentrique puis concentrique en course à pied). L’avantage du vélo c’est que l’on peut travailler la force ou l’endurance de force facilement en augmentant la force de résistance. Ce travail sera particulièrement intéressant pour progresser en montée. Mais il est également possible de travailler à haute vélocité en toute sécurité. Il est également possible de travailler à une angulation tronc/cuisses faible ce qui nécessite plus de force ou en danseuse dans une position qui se rapproche fortement de la course en montée. Un des inconvénients est le fait que le mollet soit peu sollicité. Mais utiliser le vélo reste malgré tout un avantage en cas de blessure sur la chaîne postérieure (mollet ou tendon d’Achille essentiellement). Beaucoup de salles proposent également des cours de « RPM » sur des vélos « spinning » qui se rapprochent plus d’un vélo classique. Ces cours peuvent être très intéressants et motivants pour faire des séances typées « fartleck » avec des temps d’efforts, de récupération et des intensités très variables. Cela peut être un bon mix de cardio et de puissance musculaire. → Vélo Elliptique Le vélo elliptique est le geste qui se rapproche du ski de fond en pas alternatif. Mais il sera d’un grand intérêt pour le runner car c’est un appareil très complet. Le premier avantage du vélo elliptique vient du fait qu’il se pratique debout et donc dans une position proche de la course à pied avec le poids du corps sur l’appui. On reste également sur une activité non traumatisante puisqu’il n’y a pas d’impacts au sol, le pied étant en contact permanent avec la pédale. Par contre, la contraction musculaire reste, comme sur le vélo classique, concentrique mais avec l’avantage d’une angulation très proche de la course à pied (il faut rester sur une position assez droite). Le mouvement est guidé, la technique s’acquérant immédiatement. Les muscles sollicités sont principalement les quadriceps mais par rapport au vélo classique, les mollets sont un peu plus sollicités grâce à une petite propulsion. Les bras peuvent également être sollicités avec les poignées

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Pourquoi utiliser une montre cardio?

Vous hésitez encore pour le choix de votre montre cardio ou vous êtes encore sceptique quant à son utilisation et ses bienfaits? Voici quelques conseils qui pourraient vous décider notamment si vous êtes un coureur débutant ou que votre optique est de vous maintenir en forme. Tester votre forme physique A travers une mesure objective de votre effort Mesurer votre fréquence cardiaque Pour un simple contrôle ou pour progresser à travers un entraînement adapté et plus poussé Mesurer vitre fréquence cardiaque maximale (FCM) Pour personnaliser votre entrainement et courir aux bonnes allures et dans les zones ciblées Diversifier vos entraînements En contrôlant vos différentes allures de course (endurance, footing rapide, résistance douce, seuil, fractionné, …) pendant vos séances Mieux suivre votre plan d’entrainement Pour préparer une course Prévenir un état de surentrainement et optimiser la récupération En conclusion, mieux prendre soin de votre santé!

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KariTraa : les raisons du succès

La marque norvégienne a débarqué timidement en France il y a quelques années et s’est immiscée aux Etats-Unis en 2015. Aujourd’hui, elle colonise nos armoires de sportives avec ses produits au look audacieux. Mais pourquoi KariTraa nous séduit-elle autant ? 1ère raison : un design différent Dans l’univers de la mode sportive, KariTraa a longtemps fait figure d’OVNI. Avec ses associations osées de couleurs vives et ses motifs inspirés des traditions scandinaves, les produits KT ont paru un peu étranges pendant plusieurs saisons. Les revendeurs hésitaient d’ailleurs à faire rentrer ces collections décalées, estimant que les consommatrices n’oseraient jamais acheter un collant vert d’eau ou un tee-shirt bleu ciel, rose et orange. Mais la mode a ses raisons que la raison ignore et, l’air de rien, une bonne partie des marques a commencé à proposer des textiles avec des motifs. De plus, les représentants de KariTraa en France ont eu du flair : non seulement ils ont accru le démarchage auprès des points de vente potentiels dans toute la France, mais ils ont aussi créé en France le premier team de running 100 % féminin en 2015. La presse a joué le jeu, relayant photos et infos.   De plus en plus de filles ont commencé à oser sortir des coloris classiques (gris, noir, rose) pour se tourner vers les designs audacieux proposés par KariTraa. Du coup, les revendeurs ont franchi le pas et désormais les produits KT a envahi les linéaires des magasins spécialisés… comme Terre de Running ! Des sites web spécialisés ont eux aussi décidé de se lancer dans l’aventure. Alors que la marque norvégienne n’était présente que dans une trentaine de boutiques en 2014, elle figure désormais sur les étals de 220 points de vente. 2ème raison : la qualité scandinave Cependant il ne suffit pas d’afficher un design différent pour conquérir les consommatrices. Encore faut-il proposer des produits de qualité répondant aux besoins techniques des sportives. Forte de son expérience en matière de sport de haut niveau (rappelons que Kari Traa est une ex-championne norvégienne triple médaillée olympique en ski freestyle), la marque veille à développer des produits performants pour différentes activités sportives : ski évidemment, mais aussi running, fitness, paddle, surf des mers, activités de montagne et de pleine nature… La partie « lifestyle » des collections permet également d’endosser le look KT au quotidien. Pour le running, la gamme se révèle plutôt complète : shorts, collants, corsaires, tee-shirts, brassières, vêtements thermiques, vestes… A l’usage, on apprécie la technicité et la robustesse. Seul bémol : la marque étant tout droit descendue des contrées scandinaves, où l’été n’est pas franchement synonyme de grosses chaleurs, le catalogue qui manquait sans aucun doute de jupettes et shorts s’est étoffé; bien que la collection estival soit tout . Heureusement, les déclinaisons colorées des quelques modèles permettent de diversifier la garde-robe. En tout cas, on trouve un large choix de produits en laine mérinos, douillets et idéaux pour les sessions running par temps froid (ou les soirées au coin du feu…). 3ème raison : un message signifiant pour toutes les femmes Le slogan de KariTraa affiche d’emblée la couleur : « For girls, by girls ». Messieurs, vous entrez en territoire réservé ! KariTraa est une marque 100 % girly qui ne se contente pas de cultiver la féminité dans ses collections. Elle agit également pour faire évoluer les mentalités et inciter toutes les femmes à s’accepter telles qu’elles sont. KT a même lancé une campagne de communication l’an dernier pour lutter contre la maigreur des mannequins et promouvoir toutes les beautés, y compris les plus rondes. Alors, forcément, quand une femme tombe sur une pub KariTraa où le modèle photographié n’a ni cuisses maigrichonnes, ni taille de guêpe, mais des formes qui sont habituellement bannies des campagnes commerciales, elle se sent tout de suite concernée. Elle s’identifie plus facilement, s’imagine plus aisément dans le vêtement présenté et adhère à l’état d’esprit : quelle que soit l’apparence physique, une femme peut être belle et avoir le droit de s’habiller comme elle veut. Du coup, ce n’est pas uniquement un vêtement qu’on achète lorsque l’on jette son dévolu sur une pièce des collections KariTraa : d’une certaine manière, c’est aussi un acte militant, une façon d’affirmer joie de vivre et féminité comme en témoigne la dernière campagne « Celebrate yourself ».   Marie Paturel

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La marche active, c’est pas has been !

Marcher ? Peuh, c’est pour les vieux ! Ce n’est ni du sport, ni une activité branchée. Bon, avouons que la marche a une image plan-plan qui lui colle à la peau. Pourtant, depuis quelques années, elle a franchement retrouvé la cote. Et on comprend pourquoi ! Parler de marche sans précision supplémentaire, c’est comme parler de course à pied sans dire s’il s’agit de sprint, de demi-fond sur piste, de marathon ou d’ultratrail. Commençons donc par une petite mise au point terminologique. Marcher, oui, mais comment ? La marche la plus simple est celle que l’on pratique au quotidien pour aller acheter le pain, prendre le bus ou emmener les enfants à l’école. Elle revêt une dimension purement utilitaire de déplacement d’un point à un autre. La marche la plus sportive est indéniablement celle que l’on qualifie d’athlétique. Elle figure au programme des Jeux Olympiques. Notre champion Yohann Diniz moissonne d’ailleurs régulièrement records et médailles. Elle est encadrée par un règlement très strict et donne lieu à des compétitions sur des distances officielles (20 et 50 km). La marche nordique est encore une autre discipline, qui se pratique avec des bâtons et qui est officiellement reconnue et encadrée par la Fédération Française d’Athlétisme. En Suisse, elle est particulièrement développée et donne lieu à de très nombreuses épreuves. L’avantage : elle mobilise toutes les chaînes musculaires, un peu comme le ski de fond. Par contre elle nécessite de maîtriser la technique pour profiter de ses bénéfices. Dans cette grande famille, la marche active fait figure de compromis : pas besoin de technique, pas besoin de trop d’équipement, elle est plus soutenue que la marche « normale » mais moins athlétique que la discipline olympique. Et elle est à la mode ! Un atout maître pour la santé Loin d’être une discipline réservée aux seniors, la marche active a plus d’un argument à faire valoir : elle sollicite le cœur, le souffle, mais aussi la quasi-totalité des chaînes musculaires ; pratiquée régulièrement et sur une durée suffisamment longue (au moins une heure), elle permet d’améliorer l’endurance ; plus dynamique que la marche normale, elle permet de dépenser de l’énergie et de se muscler, ce qui affine la silhouette et favorise la perte de poids ; comme toute activité physique, elle permet de lutter contre le stress et un certain nombre de pathologies (diabète, maladies cardiovasculaires, surpoids…) ; elle se révèle moins traumatisante que la course à pied pour les articulations. Dans marche active, il y a surtout « active » Non, il ne suffit pas de marcher à une vitesse légèrement plus élevée que lorsque vous allez acheter le pain ! Pour marcher de manière réellement active, vous devez progresser à une allure oscillant entre 5 et 10 km/h. Vous devez adopter une posture gainée, dos droit et épaules redressées. Le regard doit être posé loin devant vous et non au sol. Les bras participent au mouvement en se balançant énergiquement au rythme des foulées. Pour savoir si vous marchez assez vite, vous devez être essoufflée. Bref, vous ne devez pas vous friser les moustaches ! Le bon équipement Qui dit actif, dit sportif. Il vaut donc mieux être bien équipée pour que votre séance de marche ne devienne pas désagréable à cause d’une ampoule au pied, d’un pantalon trop serré ou d’un tee-shirt trempé de sueur. Choisissez une paire de chaussures confortables, légères, basses. Certains modèles adaptés au running conviennent parfaitement. Pour ne pas vous tromper, demandez conseil à un vendeur en boutique spécialisée. Côté textile, investissez dans des chaussettes techniques, un soutien-gorge de sport, des vêtements souples et confortables. Tout l’équipement est sensiblement identique à celui qui s’adresse aux coureurs. Pour une pratique plus cadencée, optez pour des bâtons. Pour plus de confort sans oublier l’hydratation, vous pouvez investir dans un porte-gourde (vous pourrez aussi y mettre le téléphone , vos clés..) ou un petit sac à dos qui vous permettra d’emporter une veste ou un haut de rechange. Enfin les plus perfectionnistes ou celles/ceux qui souhaitent progresser dans leur pratique tout en surveillant leur cœur investiront dans une montre cardio. Où pratiquer ? On évite en général le dénivelé et on préfère s’adonner à la marche active sur des parcours plats (parcs, berges, chemins forestiers…) ou légèrement vallonnés En hiver, certains restent au chaud et marchent sur un tapis roulant. Dans tous les cas, n’hésitez pas à marcher en groupe : l’émulation née de la pratique collective vous aidera à être régulière et à ne pas renoncer dès qu’une goutte de pluie ou un accès de flemme se présentera !   Marie Paturel.

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Les étapes pour bien se préparer à un trek en haute altitude

Un trek en altitude, un trek dans les plus hautes montagnes du monde comme l’Himalaya, doit se préparer plusieurs mois à l’avance. L’entraînement physique doit être réfléchi et apporter les ressources nécessaires pour se surpasser le moment venu. Le matériel et les différents accessoires doivent correspondre idéalement aux besoins. La préparation physique : indispensable pour résister à l’intensité des marches en haute-montagne La priorité est d’acquérir de l’endurance en pratiquant un sport régulier, en vous mettant au running ou aux activités cardio. Il va falloir apprendre à fournir un certain effort durant un laps de temps plus ou moins long. Pour les sportifs, aucun problème ! Ceux qui pratiquent le ski de fond ou des sports qui demandent à être en forme comme la course à pied, la natation ou le cyclisme n’auront aucun problème de récupération. Pour les autres, un certain temps d’adaptation peut être nécessaire. Marcher deux à trois fois par semaine durant un après-midi entier et sur un terrain non plat peut suffire. L’objectif est évidemment de développer la capacité respiratoire en améliorant petit à petit ses performances mais aussi d’être capable de récupérer dans un laps de temps très court. L’idéal est de se mettre en condition en portant un poids identique à un sac de randonnée sur une distance la plus longue possible par tous temps et sur des terrains escarpés. Le trek Terres d’Aventure dans l’Himalaya offre d’intenses moments de bonheur, si et seulement si vous êtes suffisamment alertes pour en profiter, tant physiquement que psychologiquement. Réaliser un trek dans l’Himalaya avec Terres d’Aventure Un trek dans les montagnes l’Himalaya, c’est une multitude de sensations, un accomplissement, une victoire sur soi… En traversant les paysages diversifiés de l’Inde ou du Népal, en s’appropriant la culture d’autres peuples, le randonneur nourrit sa mémoire de souvenirs hors du commun. L’expérience est un tremplin vers une autre façon de penser et de réagir face à certaines circonstances. Pour vivre pleinement ces moments d’exception, la qualité de l’équipement est primordiale. On commence par  : les chaussures : qualité et technicité indispensables pour aller jusqu’au bout de l’aventure. Préférez des tiges montantes pour que le pied soit parfaitement tenu à tous moments. Au niveau des vêtements, optez pour des textiles chauds mais respirants qui favorisent l’évacuation de la transpiration. On pense souvent à se protéger du froid mais on ne tient pas toujours compte des effets du soleil. Crème solaire avec indice élevé, casquette ou autre couvre-chef, lunettes de soleil doivent être choisis avec rigueur. Pour partir plusieurs jours en randonnée en altitude, la tente, le duvet et les accessoires ne doivent pas non plus être négligés. Lutter efficacement contre les conditions climatiques difficiles durant la nuit permet de se réveiller en forme et d’attaquer la journée dans les meilleures conditions. Préférez des matériaux haut de gamme ! Autre indispensable, le sac à dos doit être multipoches et d’un volume suffisant pour transporter l’essentiel mais il doit aussi être léger et peu encombrant.   Nous espérons que cet article vous aura donné envie de réaliser un trek et surtout de bien vous y préparer !

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Nutrition de la récupération, nos conseils

Au cours de cette année, nous avons abordé plusieurs sujets en matière de nutrition, et particulièrement les différentes étapes qui font la performance de chacun, de la préparation à la compétition elle même. Après avoir vu la nutrition en course et proposé des solution à la question de la chaleur, la boucle ne serait pas bouclée si l’on évitait le sujet clef de la préparation physique : la récupération. L’effort détermine l’adaptation Avant toute chose, il faut bien comprendre que l’effort est le principal déterminant de l’adaptation physique. C’est en effet, le type d’exercice qui détermine en premier l’expression des gènes. La nutrition n’intervient qu’après, et de manière assez limitée. En d’autres termes, avoir un entraînement exclusivement basé sur des séances de course à pieds stimulera les gènes permettant les efforts d’endurance, alors qu’un entraînement à base de séances de force favorisera davantage la prise de masse musculaire. En effet, la pratique de l’endurance stimule l’expression du gène AMPK, c’est à dire la production de mitochondrie, soit l’organe intracellulaire permettant d’oxyder (brûler) les substrats pour produire de l’ATP (l’énergie). En revanche, la pratique d’un exercice de force stimule l’expression du gène mTOR, responsable de la production de protéines contractiles… c’est à dire permettant l’augmentation du volume de la fibre musculaire, et donc sa force de contraction. Pour finir notre explication, il est important d’ajouter que la stimulation de AMPK exerce un effet inhibiteur sur l’expression de mTOR. Pour résumer, la pratique de l’endurance vous empêchera de prendre de la masse musculaire… ce qui vous permettra de retirer de grands bénéfices d’une séance de musculation en complément de votre programme de coureur à pieds (amélioration du geste, économie de course, puissance…). Mais laissons ce thème à maître Balducci, tellement plus compétent sur le sujet. La boisson de récupération, outil d’entraînement J’avais besoin de situer ce paramètre pour vous inciter à la prudence quant au marketing un peu racoleur que l’on peut rencontrer sur certaines boîtes. Un complément « spécial prise de masse » par exemple, est une promesse intenable sans la séance idoine de musculation. Par contre, une boisson de récupération « spécial trail » prise à l’occasion de vos séances de renforcement musculaire pourrait bien vous aider à prendre du muscle si vous oublier d’aller courir avant ou après. Ceci dit, le contenu micronutritionnel de la ration de récupération peut influencer positivement ou négativement l’adaptation de votre organisme. Consommer de l’alcool après un entraînement serait par exemple un frein puissant à l’adaptation, car celui-ci inhibe la synthèse du glycogène, et favorise la lipogenèse, au lieu de favoriser l’entrée des acides aminés dans les cellules musculaires. Au contraire, choisir une ration contenant les micronutriments nécessaires à la récupération, sous une forme biodisponible et digeste, permettrait authentiquement de rentabiliser une séance de qualité. On peut clairement affirmer qu’une bonne boisson de récupération serait un excellent outil d’entraînement, car elle permet à la fois de réhydrater l’organisme, et d’apporter les nutriments de la récupération. Quelles pertes ? Si l’on entend faire le bilan des pertes provoquées par un effort, il faudra aller au bout de la réflexion. On ne peut en effet résumer la question à l’eau, au sodium, aux glucides et aux protéines… même si ces quatre éléments doivent forcément apparaître au « menu ». Les pertes provoquées par un effort d’endurance vont plus loin. Dans les différentes études publiées sur la question, on peut voir mentionnés les effets suivants : – pertes hydriques – diminution ou vidange des réserves de glycogène musculaire – pertes minérales (sodium, mais aussi potassium, magnésium… voire calcium) – surconsommation de vitamine C – surconsommation de vitamines B – surconsommation de certains acides aminés (glutamine, acides aminés branchés…) – augmentation de la production de médiateurs pro-inflammatoires. Il sera donc plus cohérent de chercher à répondre à chacune de ces pertes par un apport correspondant. Une formule de qualité devra donc autant que possible contenir une liste assez complète de ces nutriments, à commencer par les protéines et glucides, dont l’apport sera le plus important en proportion au reste. On comptera environ 4 fois plus de glucides que de protéines, afin de garantir un apport énergétique adapté aux besoins des synthèses de nouvelles protéines musculaires. On veillera à choisir des sources de protéines complètes, riches en BCAA, et les plus digestes possible (l’isolat de protéines de lactosérum est une source tout indiquée), et des glucides à IG plutôt élevé (les maltodextrines sont tout à fait adaptées à cette situation). A quel moment ? La réponse semble assez évidente, me direz-vous, puisqu’on parle de récupération. On est donc dans la période qui suit immédiatement l’effort ! Je me fais donc un plaisir de confirmer votre perspicacité, car c’est bien le cas. Mais on peut ajouter à cela une raison, ce qui ne donnera que plus de sens à chacun de vos choix alimentaire suivant un effort. La période qui suit immédiatement l’exercice physique est souvent appelée « fenêtre métabolique », justement parce qu’il s’agit d’un temps pendant lequel les tissus sollicités par l’effort – le muscle en premier – seront les premiers servis. Cette situation métabolique peut durer plusieurs heures en fonction de l’intensité et de la durée de l’effort accompli. Elle est cependant plus intéressante dans les 2 à 4 premières heures suivant la séance. La boisson de récupération devra donc être consommée dès la fin de votre sortie. Si la séance a été faite à basse intensité, la boisson de récupération n’aura pas grand intérêt, à moins que votre semaine soit particulièrement chargée, ou que vous soyez en train de faire un enchaînement du type « week end choc ». On utilisera la boisson de récupération plutôt pour faciliter l’adaptation à une séance de qualité (fractionné, musculation) ou une compétition. La quantité de protéines assimilable dans de telles conditions est assez limitée. On pourra donc se contenter de 1 à 2 prises en fonction du niveau de fatigue atteint lors de la séance. Et à table ? La boisson de récupération est un véritable outil permettant

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Guides nutritionnels trail et running par Overstim’s

La marque de diététique sportive Overstim’s vient d’éditer 2 guides sur la nutrition en running et trail. Il s’agit de 2 guides pratiques qui abordent les thèmes de l’alimentation au quotidien, de conseils, de l’aliment avant-pendant et après l’effort.   Pour les consulter : guide_nutritionnel_running_overstims guide_nutritionnel_trail_overstims     La gamme Overstim’s est disponible dans les magasins Terre de running et sur www.terrederunning.com    

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