Team TDR

Guillaume Rouger intègre le team Terre de Running

Membre du team Terre de Running Puteaux, Guillaume Rouger, 4ème du TTN 2017, intègre pour la saison 2018 le team « national » Terre de Running. A cette occasion, on part faire la connaissance de ce coureur polyvalent et passionné.   Guillaume, peux tu te présenter  Je suis professeur d’EPS dans un collège à Melun, et je vais avoir 33 ans le mois prochain. Quel est ton parcours sportif?  J’ai porté mon premier dossard en 1994, et depuis, je n’ai plus jamais quitté les baskets ! Des saisons passées dans le département de l’Aisne (02) à courir en cross, sur la route, et sur la piste, avant de découvrir la pratique du trail en 2012. Mes résultats 2017 : 4ème du TTN court, 5ème Trail des Forts de Besançon, 4ème Trail des Gendarmes et Voleurs de temps, 33ème France de Trail court, 171ème France de cross, 2h36 »29 au Marathon de Milan   Comment t’entraînes-tu?  Depuis la rentrée 2017, j’ai intégré le club du Pays de Fontainebleau Athlétisme, dans lequel on retrouve un gros groupe en demi fond. Un changement pour intégrer un collectif et vivre la saison hivernale à fond ! Je garde effectivement une prépa spécifique cross. Courir très vite en milieu naturel, c’est vraiment important pour développer l’ensemble des qualités physiques. J’adore le cross, et ses parcours souvent gras, sans oublier cette lutte « homme à homme ». Quand tu sors d’une grosse saison de cross, la suite se fait toujours plus facilement. Et puis cela reste de beaux événements dans le partage et la convivialité et qui rassemblent tous les types de coureurs ! Aux France de cross, l’an passé en Masters, tu avais dans le même peloton des pistards, des routards, et le vainqueur de l’UTMB ! Comment va s’articuler ta saison 2018? La partie hivernale va permettre un travail de la VMA avec des séances intenses et rapides. Au printemps, il sera alors temps de passer à un kilométrage plus conséquent pour préparer les trails, sans oublier d’intégrer le dénivelé. En fin de cycle hivernal je m’alignerai sur le LUT, dans un format court. J’aimerai dans cette période m’aligner également sur 10kms pour améliorer mon record qui commence vraiment à dater. Fin mai, je vais découvrir la Maxi RACE sur l’épreuve de 42kms avant d’enchaîner en Juillet 2 belles épreuves que sont le marathon du Mont Blanc, et le France de trail court à Montgenèvre. Après plusieurs années, à organiser la saison uniquement autour du TTN, je vais en 2018 courir sur des épreuves totalement nouvelles pour moi. Un mot sur le team Terre de Running? C’est une belle satisfaction de pouvoir intégrer un team National qui regroupe donc des coureurs qui ont des clubs et des profils différents. C’est idéal pour échanger et progresser, je pense que chacun pourra au travers son vécu, apporter réellement aux autres. En revanche, chacun aura bien sur ce point commun : faire de son mieux et montrer le maillot Terre de Running en tête des pelotons! Néanmoins, je poursuis aussi le partenariat en local avec la boutique de Puteaux. Il y a de bons moments comme les soirées test ou l’encadrement de sorties trail en forêt de fontainebleau…c’est toujours agréable de faire découvrir à d’autres coureurs ses chemins d’entrainement..  

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Fabien Antolinos, du dénivelé et de la découverte pour 2018

Après avoir passé quelques jours skis aux pieds à la station de La Rosière, le coureur du team national Terre de Running, Fabien Antolinos revient sur son programme et ses objectifs 2018 : quelques nouveautés et surtout du nouveau côté entrainement. Petit point avec de lancer la saison sur une « course-entrainement » au trail des Coursières ce week end. Fabien, quel bilan tires-tu de la saison 2017? J’ai mis du temps à me remettre en forme en 2017 car la coupure hivernale a été longue et la reprise tardive (fin janvier). Je n’étais pas au sommet de ma forme sur les premières courses comme le MIUT (Madère Island Ultra Trail – voir son article) où je termine 7ème sans parler de la Trans Gran Canaria que j’ai effectué en rando-course avec un petit mois de reprise dans les pattes. En Mai/Juin, j’ai gagné toutes les courses auxquelles j’ai participé (quatre) dont Le Lavaredo Ultra Trail, un 120 kilomètres de l’Ultra Trail World Tour. J’avais alors une bonne forme qui s’est poursuivie jusqu’en Norvège à l’occasion de La Tromso Sky Race où je termine quatrième non loin du podium et des spécialistes du skyrunning (résumé et impressions d’une course pas comme les autres ici). Ensuite des soucis de santé et une rentrée professionnelle chargée ont eu raison de mes ambitions au championnat de France de Trail Long où je ne termine « que » huitième. J’ai terminé la saison avec une belle victoire sur un format court de 28 kilomètres sur cette belle île de Madère. Pour moi le bilan est au final positif. Quels sont tes projets sportifs pour 2018?  J’ai deux objectifs prioritaires et deux objectifs secondaires avec une même thématique, de l’ultra avec du dénivelé et de la découverte! Les deux objectifs sont la TDS et Le Grand Raid de la Réunion, une découverte pour moi concernant ces deux courses et un ultra long depuis deux ans avec le GRR. Pour les deux objectifs secondaires j’adore la course du MIUT, elle est dans l’esprit du GRR et je veux gagner cette belle course. Enfin le 90km du Mont Blanc est une belle classique à laquelle je n’est jamais participé. Il est temps de combler ce manque. Justement avec ces nouvelles courses, ce sont aussi de nouveaux défis…?! Je suis attiré par la nouveauté, les belles courses et j’aimerais accrocher au moins deux de ces objectifs à mon palmarès. Des changements il y en aura aussi côté entrainement puisque tu as fait appel à un coach. Dis-nous en plus Oui, ça faisait dix ans que je me coachais moi même avec les précieux conseils de mon entourage comme David Faure, mon kiné osthéo mais aussi et surtout Pascal Balducci qui nous a suivi avec les coureurs du Team TDR. Il sont bien entendu des amis et encore des conseillés précieux mais j’ai voulu faire appel à Patrick Bringer. Il a été un adversaire valeureux, un coéquipier précieux en équipe de France. Nous avons toujours eu un bon feeling et je voulais découvrir un entraînement différent pour me relancer. Ces derniers temps j’avais plus de mal à me motiver, à me faire un plan et à le suivre scrupuleusement. En ayant un coach je dois rendre des comptes, organiser mon emploi du temps en fonction de la course et non pas l’inverse et je ne peux plus me permettre de sauter des séances…   Quels sont les premiers changements que tu constates? J’ai commencé au mois de Décembre donc c’est encore tout récent mais j’ai déjà réalisé plus de volume que ce que j’avais l’habitude de faire à cette période mais j’aime ça. Je me suis toujours entraîné durement, en variant les sollicitations et en croisant les types d’efforts, de ce côté là il n’y a pas de changement aujourd’hui avec Patrick. Et pour finir, un mot sur le Team Terre de Running 2018? Le Team se ressert avec 5 coureurs qui porteront les couleurs de TDR sur les courses nationales et internationales. Une belle page se tourne car nous avons vécu, avec les autres coureurs, durant 6 ans, d’excellents moments sportifs et amicaux avec des souvenirs toujours joyeux. Chacun a apporté quelque chose de particulier et de positif pour le groupe. La plupart des partenaires restent fidèles et c’est une bonne chose car ils sont de qualité. Merci à : Mizuno pour son apport chaussures et vestimentaire, deux éléments essentiels dans la performance. Coup de coeur pour les chaussures Daïchi La Rosière pour les hébergements au top, la qualité des sites d’entraînement et l’accueil familial et amical. Coup de coeur pour Le Panoramic et le Tyrol qui nous accueillent sympathiquement dans des locaux idéals pour le repos et la balnéo. Raidlight pour le portage aujourd’hui capital avec tout le matériel obligatoire. Coup de coeur pour le gilet Responsiv 18L Nutrisens dont la gamme de produits alimentaires variée et efficace me permet de tenir sur la durée. Coup de coeur pour la boisson de l’effort AC+ BV Sport qui nous facilite la vascularisation et la récupération. Coup de coeur pour les chaussettes de récupération Prorecup Elite Evo X-Socks dont les chaussettes sont confortables et robustes. Coup de coeur pour la chaussette Run Performance  

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La Tromso race vécue et racontée par Fabien Antolinos

Au mois de Janvier je parcourais le calendrier international et tombait sur des images de la Tromso Sky Race en Norvège, des sommets à traverser, un parcours original en aller retour, des fjords, des arêtes de rocher, du vide, de l’engagement pour une course estampillée Kilian Jornet. La famille ne connais pas ce pays, la course à pied est souvent l’occasion de découvrir alors nous décidons d’y aller !!! Extrême SKY RUNNING quésaco ? La course en quelques chiffres et une carte   Départ arrivée à Tromso (au bord de la mer), 57km, 4600m de dénivelé, 237 concurrents au départ, 98 finishers. Deux sommets de 1200 et 1400 mètres à franchir, deux fois pour le premier… beaucoup de hors sentier, des pentes raides, des arêtes aériennes, des torrents à traverser dans une eau de 3 à 5 degrés, de la proprioception sur les multiples rochers !!! Expérimentation du sky running Je vais vous livrer mes sensations sur la course et essayer de donner ma définition du SKY RUNNING au travers de mon ressenti sur cette Tromso Sky Race : S comme Simplicité : Un écriteau à la main dans un hôtel de Tromso te dit quand venir chercher ton dossard, pas de flyer pour d’autres courses, pas de sac plastique, pas de puce à mettre au pied, pas de certificat médical à présenter… juste un dossard et un tee-shirt. Pas de matériel obligatoire, juste un coupe vent. A l’arrivée c’est thé bio, assiette de pâtes et pâtisseries locales, on te sert avec ou sans dossard. Emelie Forsberg commente, prend des photos et des vidéos, interview, fait la remise des récompenses… K comme Kilian : La course tracée par Kilian Jornet est à son image, c’est raide, engagé, vertigineux, les difficultés ne sont pas contournées mais affrontées directement toujours en passant au sommet. Y comme « Y faut y aller » : Premier exemple, au top du premier sommet le Tromsdalstind tu bascules de l’autre côté et là je me suis arrêté, j’ai pris mon souffle puis me suis lancé dans un névé dur incliné à 45° qui donnait sur des rochers et des pentes glissantes tout aussi raides. Après une descente directe il faut traverser des torrents jusqu’aux genoux dont l’eau vous serre les mollets. Quand tu arrives sur le dernier sommet, le Hampeokken, une arête de rocher se découpe et là tu dois escalader les premiers blocs rocheux et te retrouves sur le fil avec du vide des deux côtés… encore une respiration avant d’ « y aller » !!!   R comme Raide : Ce qui différencie nos courses de trail habituelles et cette course de sky running c’est la raideur du relief, les pentes sont gravies au plus court, au plus direct, à la montée comme à la descente à tel point qu’on doit souvent se tenir à la végétation ou au rocher pour avancer ! U comme Unique : Je n’imagine pas la possibilité d’une telle course en France du moins sans cordes fixes, baudrier, casque, sélection des participants, quand tu es dans la course tu te dis il faut profiter du moment car c’est original… N comme Nature : Jamais sur une course de trail je n’ai eu autant l’impression d’être autant entouré de nature. On doit courir parfois hors sentier, hormis sur le départ arrivé il n’y a aucune maison, route, signe de civilisation durant tout le parcours. Pas de fléchage ou de bombe de peinture, juste quelques rubalises et des fanions. Tu prends ton ravitaillement dans les torrents ou lacs rencontrés en plus des quelques points de l’organisation. Dans la première ascension nous avons croisé un troupeau de Rennes d’une vingtaine de bêtes. N comme « No rules » : Si les règles existent, elles sont réduites au stricte minimum et pour les sky runneurs la règle c’est d’être le plus direct entre deux points. Aussi, malgré les sentiers parfois existants chacun se fait sa trajectoire la plus courte possible. Dans la première petite descente je m’évertue à tracer de belles courbes sur un joli sentier. Les gars me doublent à gauche dans un virage à droite et me disent « cut, cut !!! », bon d’accord… I comme Images : Les paysages sont souvent à couper le souffle du fait de la verticalité et de la profondeur de vue. N comme Niveau de performance : Difficile pour moi de me faire une idée sur la concurrence que je connaissais peu. Je termine 4ème à 4 minutes du podium et de Michel Lanne pour une course absolument pas préparée avec la fatigue du voyage et des nombreuses sorties et ascensions réalisées quelques jours avant la course. Ce qui est certain c’est que dans les dix premiers de nombreux team internationaux sont représentés et également de nombreuses nationalités différentes. J’ai l’impression que le sky running gagnerait cependant à clarifier son calendrier, à ne pas multiplier les courses sur les mêmes périodes pour rassembler son élite sur des courses spectaculaires avec une forte concurrence. G comme « gaufre » : Tomber, glisser c’est normal, il faut juste se préparer à la chute et essayer de ne pas se faire mal !   Pour conclure, cette expérience de course originale m’a vraiment plu, j’ai profité du cadre exceptionnel norvégien, du parcours tourmenté et aérien tracé par kilian. Je ne recommande cependant cette aventure qu’aux initiés à la montagne pour lesquels le vertige n’est pas un problème, ceux qui savent utiliser leurs mains pour progresser dans les rochers, poser les pieds sur une arête d’un demi-mètre de largeur et à ceux que marcher ne rebute pas sur une compétition.   Fabien

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Pierra Menta d’été : une ambiance hors norme !

Stéphanie Duc, du team Terre de running Mizuno a participé en duo mixte à la Pierra Menta Eté. 3 jours de course dans le Beaufortain réparti dans 3 secteurs soit : 26km-2500+, 27km-2900+,13km-1200+. Native de cette belle région, Stéphanie revient avec nous sur ses impressions de cette épreuve atypique. La Pierra c’est une ambiance ! La PIerra, c’est une superbe course de trail technique en duo à faire au moins 1 fois ! Une course atypique cumulant 70 km et 7000 d +, avec un paysage magnifique. C’est une belle aventure avec des souvenirs, des images, et encouragements des sons de cloches plein la tête. Tout le long du parcours, y a les spectateurs qui sont là pour nous encourager; un peu comme c’est le cas pour la célèbre version en hiver 😉 La Pierra c’est de la gestion (mais faut rien lâcher!) Le 1er jour, on se donne pas vraiment à fond puisqu’on sait qu’il nous reste 2 jours à faire. Par contre on ne voulait pas lâcher l’équipe devant (Fanny et Pierre) avec qui on a fait une bonne partie de la course, sachant qu’ils étaient un peu plus forts que nous en descente et qu’en montée Fanny se faisait tracter… Pour cette première journée on termine 5ème équipe mixte Pour le 2ème jour, j’ai connu un coup de mou dans la montée de la forclaz. Patrice m’a bien soutenue et encouragée n me disant de rien lâcher ! Toujours au coude à coude avec Fanny et Pierre, le classement du 2ème jour s’est joué dans le passage de l’arête : ils sont partis plus vite (et ont sûrement mieux passer l’arête) car on s’est retrouvé à 2′ après la passage.  On a donc essayé de faire une belle descente sans rien lâcher jusqu’au Chornais et sur la dernière bosse on a tout donné pour revenir sur eux..On termine  à 20 sec en finissant 6ème équipe mixte. La dernière étape, on l’a faite à fond ! On a tout donné et on finit 4ème équipe…Sans regret car les 3 premières équipes étaient intouchables, la différence se fait notamment parce que les filles se faisaient tracter tout le long…. Au final on aurait pu avoir un super classement général en mixte mais j’ai pris 2h de péna  pour avoir jeté un bouchon de compote juste après un ravito. La Pierra c’est en duo… La course s’est très bien passé avec Patrice que je connais depuis longtemps puisqu’il y a plusieurs années on avait fait le GR5 ensemble. On s’est entraîné ensemble une quinzaine de jours avant la pierra dans le beaufortain. des sorties en montagne type rando-course notamment, pour m’habituer à marcher avec des bâtons. Et après? Les prochains objectifs à venir : je participerais à l’X- Trail de Courchevel sur 30 km début août puis en septembre au CHAMPIONNAT DE FRANCE de trail. Je ferais sans doute d’autres courses de préparation suivant la forme du moment.  

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Aurélia Truel arpente les routes du Raid Napoléon

La « traileuse » (voir son portrait) revient à ses premières amours sur route avec une première expérience sur le Raid Napoléon, une course à étapes de Lyon à Golf Juan. Engagée avec une équipe de chefs d’entreprise de l’AG2R la mondiale et CPME, Aurélia a profité de cette épreuve pour « borner » et accumuler des km sur route en vue de valider une prochaine participation sur un 100km. On revient avec elle sur ce format atypique. Aurélia, comment s’est passée cette semaine sur le Raid? Plutôt bien! Je voulais accumuler de la distance sur route, j’ai été servie! les premiers jours ont été durs avec la chaleur et le cumul des épreuves mais au plus la semaine avançait au mieux j’étais. Le cors s’adapte bien mais il fallait être prudent notamment sur la gestion des ravitos, de l’hydratation, de la récup… Au final je termine avec plus de 160km dans les jambes donc je suis plutôt satisfaite. j’ai pu aussi apporter mon expérience et des conseils à mes co-équipiers qui, avec leur détermination, motivation et envie sont venus à bout de cette folle semaine alors que la plupart d’entre eux ne courent que 2 fois/semaine.   Et côté ambiance? C’était super! Une très bonne ambiance déjà au sein de l’équipe malgré le fait que personne ne se connaissait mais. Mais également au sein de l’organisation avec les motards, les chauffeurs, les bénévoles. tout le monde s’implique pour offrir une prestation impeccable. C’est un peu l’ambiance tour de france, il y a beaucoup de convivialité même si on reste compétitif durant les étapes. Le parcours est aussi très beau donc on prend du plaisir avec les paysages. Peux tu nous en dire plus sur ton objectif de 100Km? J’ai participé à un 60km en Ardèche en mai pour valider la distance. L’objectif du raid était donc de pouvoir cumuler les km sur une semaine en gérant mon rythme. J’aurais pour objectif un 100Km en septembre au Pays-Bas en visant d’environ 8h15 ce qui me permettrait de viser une qualification. Je me préparerais en conséquence cet été en participant notamment à la classique « Marvejols-Mende » puis j’irais en stage à Font-Romeu. En fonction de la récup je participerais aux Templiers puis à la Saintélyon en relais.

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Manu David Team terre de running

Manu David en route pour le mondial de trail

  Emmanuel David, coureur du team Terre de running – Mizuno participe samedi aux Championnats du Monde de trail en Italie* sur un format de 50km. A quelques jours du départ, c’est l’occasion de prendre le pouls de l’athlète ! Comment s’est passé le stage avec l’équipe de France de trail? Le stage s’est bien déroulé. Nous avons reçu un accueil des plus chaleureux du côté de Mandailles à proximité du Grand Site du Puy Mary dans le Cantal. Les conditions d’entraînement étaient top là-bas pour le trail. L’ambiance était très sympathique et conviviale au sein de l’équipe de France. Et sportivement, c’est toujours au contact des meilleurs que l’on progresse! Cela m’a permis de faire une belle semaine d’entraînement.   Tu es qualifié à titre individuel pour ces mondiaux, que vises-tu? Ce n’est pas facile d’estimer ce que je peux faire car je ne connais pas trop le contexte mondial. Ce qui est sûr, c’est que les Français seront costauds. Ma côte ITRA me place en 24ème position des coureurs engagés…. Peut-être un top 20 pour ma part? En tout je donnerais mon max avec un objectif de prendre du plaisir et d’en profiter. Comment appréhendes tu ce mondial ? Je n’ai pas de stress particulier. Même si c’est ma première sélection en trail, j’ai déjà porté le maillot de la France à l’occasion du marathon des Jeux de la Francophonie. Je vais m’appuyer sur cette expérience. La forme a l’air plutôt bonne. Les dernières sorties sont encourageantes pour réaliser une belle performance en Italie! Je n’ai vraiment rien à perdre et c’est une belle opportunité qui se présente donc j’espère saisir ma chance du mieux possible! Le format est plus court que les années passées avec 49kms. Le parcours n’est pas globalement très technique ce qui peut m’avantager mais il y aura quand même 2700m de dénivelé positif donc prudence. J’en profite au passage pour remercier toutes les personnes qui m’ont permis d’en arriver là.   Tout savoir sur « Manu » David – la page facebook du team terre de running *suivi de la course sur Trails Endurance Mag

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Sac/Gilet Trail Responsiv 10L Raidlight : Porter n’est plus un fardeau !

Fabien Antolinos, membre du team Terre de running-Mizuno nous livre nous coup de cœur matériel : le sac/gilet Responsiv 10L de Raidlight (existe aussi dans uen version 3L) porté lors de l’UTMB et du MIUT. Voici son retour et ses astuces : « Pour beaucoup d’entre nous les premières courses très sérieuses arrivent et avec elles les interrogations concernant le matériel à utiliser. Deux « postes » sont à mes yeux primordiaux : les chaussures et le portage. Je souhaite ici vous livrer un retour d’expérience et vous conseiller le gilet Responsiv 10L de chez Raidlight. La stabilité et le confort : même chargé sur l’avant avec deux flasques de 600ml le sac ne bouge pas dans les descentes rapides grâce à son serrage ergonomique sur les côtés et deux bandes élastiques robustes et confortables sur l’avant. Le sac existe en deux tailles S/M et L/XL afin de s’adapter à tous les gabarits. Volume, légèreté et accessibilité : 230g « seulement » et un beau volume compartimenté à l’arrière pour rentrer tout le matériel obligatoire sur les ultras ou pour vos sorties longues en rando-course. J’apprécie vraiment également les deux poches de devant et le « filet » arrière pour glisser la veste sans enlever le sac. Fixation des bâtons sur les élastiques avant sans enlever le sac ou sur l’arrière selon les désirs de chacun. Robustesse et fabrication française Le prix : plus doux que les concurrents directs   Retouches personnelles et évolutions possibles : – Pas de poche zippée sur le sac ; je vous conseille de coudre une petite poche zippée sur une bande blanche élastique de l’avant du sac – La poche « filet » accessible à l’arrière est cousue en deux points au milieu du sac ; je vous conseille d’enlever une couture pour gagner en volume et rentrer plus facilement une veste. – A l’aide de serre câbles j’ai fixé deux élastiques à l’arrière et en bas du sac pour y placer mes bâtons à l’horizontal. Je peux ainsi les prendre et les refixer facilement sans encombrer le sac. »   Fabien Antolinos

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Seb Hours LUT 2016

De nouveaux défis pour Sébastien Hours

Coureur polyvalent (cross, piste, trail, route), Sébastien Hours (voir son portrait ici) membre du  team Terre de running-Mizuno a terminé sont 3000m steeple hier en 9’26 malgré un manque de séance spécifique. Il s’alignera ce dimanche sur le trail de Besançon, manche du TTN. On en profite profite pour faire le point sur sa saison combinant trail et route! Seb, après une belle 2ème place au LUT tu te lances sur le format long du trail de Besançon, pourquoi ce choix? Depuis quelques temps déjà, je me sens très à l’aise sur les entraînements assez longs, et après avoir déjà testé des formats de course de + de 40km (SaintExpress, Vouglans) ou cela c’était bien passé, je voulais voir ce que cela donnait sur un autre trail de ce type avec un dénivelé plus important. La course de Besançon est une très bonne opportunité, car elle rentre bien dans le calendrier, et étant intégrée au TTN long, je sais qu’il y aura du beau monde au départ.   Comment s’oriente ta saison de trail? Ma saison de trail va s’orienter sur des formats autour de 40km avec en ligne de mire la SainteLyon en solo en fin d’année, avec notamment le Marathon du Mont Blanc en Juin, le Trail de la Rosière et celui du lac de Vouglans en Juillet, les championnats de France de trail court en Septembre, puis la SainteLyon, ainsi que d’autres courses de préparation que je n’ai pas encore définies.   Tu as à cœur de participer aux Interclubs, c’est toujours une ambiance particulière…? J’ai commencé à courir et passé de nombreuses années à écumer les compétitions sur la piste et c’est pourquoi les interclubs sont toujours un moment particulier pour moi. C’est grâce à mon club l’ESL (Entente Sud-Lyonnais) et mon entraîneur Philippe Rémy que j’ai atteint le niveau que j’ai. Il est donc normal de venir aider le club en retour même si je ne m’entraîne plus spécifiquement pour ce type d’effort. Cette compétition est toujours très festive et je garde d’excellents souvenirs de weekends complets à l’autre bout de la France à rigoler et s’amuser comme jamais. J’aime aussi cet état d’esprit d’humilité qui peut parfois manquer dans le monde du trail. Un autre projet te tient aussi à cœur : courir un marathon… Faire un marathon est une idée qui me trotte dans la tête depuis 2012. Cette année là, j’avais très sérieusement préparé Paris pour finalement me blesser 2 semaines avant. C’était un coup dur, mais qui m’avait permis de découvrir le trail. S’en est suivi une année sabbatique où j’ai bien calmé le sport puis un retour aux affaires progressifs. Ayant retrouvé mes jambes, j’avais cette année prévu de faire les France de marathon (couru début Mai), j’ai donc couru celui de Lyon en Oct 2016 pour me qualifier. Mais une longue blessure cet hiver m’as empêché de faire la prépa souhaitée, et j’ai estimé que je n’avais pas assez de temps pour me préparer correctement lorsque j’ai repris, j’ai donc renoncé. Je compte bien prendre ma revanche et je serais au départ du marathon d’Amsterdam en octobre 2017 😉   Je voulais remercier le team Terre de Running Mizuno et tous ses partenaires, qui par leur soutien, me permet de me préparer sereinement pour tous mes objectifs. Et remercier également les personnes qui me permettent de vivre au quotidien ma passion, parce que cela prend parfois du temps !

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Fabien Antolinos en route pour Madère

Fabien Antolinos sera au départ du MIUT – Madeira Island Ultra Trail manche de l’Ultra Trail Worl Tour le 22 avril prochain. Tombé sous le charme de cette course l’an dernier, du parcours et de l’ambiance; il essaiera de faire au mieux avec un plateau relevé. On fait le point avec lui après un hiver plus « tranquille « que d’habitude.   Tu pars dans quelques jours à Madère, dans quel état de forme et d’esprit es-tu? Je me trouve dans un état d’esprit volontaire et positif, j’ai envie de courir sur ce parcours que j’ai vraiment apprécié l’année dernière. Pour la forme, elle revient petit à petit avec de bons entraînements mais aussi de bonnes périodes de fatigue. Je prends mon temps pour revenir progressivement après un long arrêt hivernal. Globalement comment se sont passées les 6 derniers mois? Novembre, Décembre et Janvier ont été des mois de repos en ce qui concerne la course à pied. J’ai repris les entraînements le 23 Janvier, enchaîné un mois plus tard par la Trans Gran Canaria en mode sortie rando-trail et depuis j’arrive à m’entraîner plus sérieusement. Après ta participation (et quelques soucis gastriques) l’an dernier pourquoi cette 2ème tentative? Généralement j’aime m’aligner sur des courses nouvelles mais avec les soucis de l’an dernier j’avais l’impression de rester sur une grosse frustration (pourtant dans le top 6). J’ai souhaité repartir pour un nouveau MIUT afin de produire une course plus équilibrée et plus aboutie cette année. je trouve aussi que cette course est l’une des plus belles du calendrier de l’Ultra Trail World tour à seulement quelques heures d’avion de Lyon!   Quels sont tes objectifs et tes envies sur cette course? J’avoue ne pas trop savoir où j’en suis au niveau de ma forme. Je suis mieux de semaines en semaines mais pas encore assez compétitif pour atteindre les objectifs que je me fixe habituellement. C’est difficile de s’aligner sur une course en se disant que la gagne n’est pas possible mais il y aura de plus belles périodes pour moi, il suffit de patienter un peu. En attendant je vais essayer de bien gérer ma course pour finir le plus fort possible. Où te verra-t-on courir ensuite? J’espère être compétitif sur le Lavaredo Ultra Trail dans les Dolomites fin Juin et être très compétitif au Championnat de France de Trail long le 16 Septembre prochain.  

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L’avis du team sur le modèle Hayate 3

Emmanuel David, membre du team Terre de running Mizuno et récemment qualifié en équipe de France de trail pour les Mondiaux vous donne son retour sur le nouveau modèle Hayate 3 de Mizuno. Un modèle attendu qui remplit ses promesses C’est le modèle trail que j’attendais pour cette nouvelle saison ! Soucieux de développer et d’améliorer la qualité de ses produits, Mizuno continue sans cesse de faire évoluer ses modèles. La Hayate 3 ne déroge pas à la règle. En compétition, j’apprécie de pouvoir courir avec des modèles légers. Si je dois dégager deux caractéristiques de cette chaussure, ce serait la légèreté et le dynamisme. C’est ce que j’ai recherché sur les premiers trails de l’année avec le Gruissan Phoebus Trail et le Trail du Ventoux. Ses atouts Le mesh a été renforcé par rapport au modèle précédent. Ce qui semble lui donner une durée de vie plus longue car les Hayate précédentes avaient tendance à s’user un peu plus rapidement . Légèreté : C’est un modèle qui avoisine les 315 g en pointure 44.5. L’accroche : la Hayate 3 est dotée de la semelle Michelin qui propose, malgré sa légèreté, une bonne protection ainsi qu’un crantage intéressant donc une excellente accroche sur tous types de terrains. Même dans les descentes du Ventoux, j’ai trouvé ce modèle très stable malgré sa légèreté.     Côté look, même si c’est un aspect pour lequel je n’attache pas beaucoup d’importance, je trouve les Hayate 3 plutôt sympa avec un côté racé et agressif que j’apprécie.         Pour les adeptes de Mizuno, on retrouve les sensations d’une Sayonara avec une semelle spécifique trail. Je conseillerai donc ce modèle de trail pour des distances jusqu’à 50kms et des coureurs légers en recherche de sensations dynamiques. Manu David   A découvrir dans les magasins Terre de running et sur www.terrederunning.com

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